(De notre envoyé spécial à Bessines)
Course diurne, temps humide et très chaud. Eclairage naturel. Course sens Nord-Sud. Température de l’air : 30°. Température de la piste 30°.
Légende urbaine…un peu d’histoire
Cours d’histoire. Pour les nouveaux au sein de la franchise ou pour ceux qui ne l’aurait pas connu, il y avait autrefois dans ce qui se courait sur la piste de l’ouest niortais (devenu depuis un camp militaire d’une discipline extrême où il faut marcher droit) et qui n’était qu’un embryon de votre franchise actuelle, un grand fighter du nom de « Bamako’s beam » que d’aucun appelait aussi « la poutre de Bamako » Ce dernier, outre des dispositions naturelles non usurpées (contrairement à Fat) que tous enviaient, était présent à toutes les courses. C’était un grand pilote reconnu et craint par tout le paddock. Il avait au fil des années acquis une très grande maitrise de l’art du pilotage. Il excellait. Même s’il était à l’aise sous tout type de temps, il appréciait particulièrement l’asphalte détrempée et ne se plaisait et s’éclatait que lorsque son kart flottait dans 10 centimètres d’eau. A ce jeu là il était le meilleur, nul n’avait son pareil pour aborder les lignes droites à toute vitesse (sans freiner s’il vous plaît), à prendre les virages sur deux roues. Plusieurs saisons de suite il avait occupé les plus belles places sur le podium. Sa carrière était toute tracée. La gloire s’ouvrait à lui, les sponsors se bousculaient, la presse – locale – n’avait d’yeux que pour lui.
Puis un jour, il n’est plus venu, on ne l’a plus vu. Une course, puis deux, trois…et le temps à fait son œuvre. D’autres ont profité de cette aubaine pour s’imposer comme des leaders, tels que Cupper, Gian ou Fat (Et oui, Fat était un ténor autrefois) ou encore Babaille qui prit la place de King of Rain. Il faut dire que tous les autres étaient- en cette époque- d’un niveau assez faible (Les temps ont décidément bien changé). Bamako’s beam finît par sombrer dans l’oubli du paddock. On ne le revît jamais plus.
Une vieille légende raconte qu’il devint obsédé par le fait de compléter sa collection d’étoiles de Sheriff commencée quelques années plus tôt. Qu’il partît à la recherche de la plus belle étoile qui soit. L’étoile qui scintillerait de mille feux. Il fût aperçu ici ou là dans le monde entier. C’est en Afrique au mali, à Bamako plus précisément qu’une histoire persiste. Que là-bas, revenu à ses origines, il vivait heureux au milieu de nymphes d’ébènes, en chef de clan, en gourou, en chamane. Essayant, testant du matin au soir ces étoiles à six branches que les foules offertes venaient lui apporter. Des dizaines, des centaines, des milliers, une orgie d’étoiles…La rumeur enfla, grossît et se propagea à la vitesse d’un guépard courant dans la savane, pas la moindre tribu ne fût épargnée. De toute l’Afrique des femmes pensant détenir « l’étoile » marchaient pendant des jours pour l’offrir à la Poutre en espérant qu’il fût conquis et qu’il la garderait avec lui.
Pourtant, un matin comme tant d’autres, alors que le la chaleur est déjà étouffante, que les cris des animaux se font entendre dans la savane encore endormie, las de ne pas trouver « son graal », il quittât son havre aussi soudainement qu’il le fît avec ses potes de course laissant derrière lui, poser sur le sol, un tapis d’étoiles encore étincelantes. Des milliers d’étoiles, une constellation, une galaxie, abandonnées au premier venu.
Les dernières informations que nous avions pu glaner à son sujet indiquaient qu’il était revenu sur ses terres Picto-charentaises et qu’il s’était retiré en campagne, construisant de ses propres mains une maison faite de bois, de chaume, au bord d’une rivière. Souvenir d’une case africaine….Et puis le mois dernier, un de nos fighters (Tanator N.D.L.R) croit le reconnaitre dans la rue. Est-ce possible ? Rêve-t-il ? Cela fait si longtemps. Il s’approche de plus près pour valider son hypothèse et ose un timide « Bamako ? ». L’homme se retourne, lui sourit, et lui dit : « Oui, mais s’il te plaît, appelle moi SheriffStar, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais et je cherche toujours ».
Tanator lui raconta ce qui s’était passé depuis 4 ans et notamment la création de notre franchise. SheriffStar se montra fort intéressé et demanda s’il pouvait s’inscrire à la F.U.C.K et ainsi revenir à ses anciens amours. Tanator acquiesça. Le bureau fît le reste. Après validation des points de règlement obligatoires, il lui fît parvenir son inscription officielle et sa licence. C’est pourquoi, chers lecteurs, dans cet article vous aurez le plaisir de lire les nouvelles aventures d’une grande légende. L’unique, l’inénarrable, the fabulous one, celui qui n’a toujours pas abandonné ses recherches et que désormais rien n’arrêtera, j’ai nommé : SheriffStaaaaaaarrrrrrrrrrrr…… !
Qui fort de son talent à déjà envoyé la sauce en mettant la pression sur les leaders actuels.
Vacances d’été…
17h42 vendredi soir, Fat Burner est arrivé le premier pour ce sixième fight de la saison, il est en vacances, enfin, et vient en avance pour voir les bataves taper les brésiliens. Suivent Arno, Ghost, Tanator et Lance, la Prune puis tous les autres fighters. Ce soir c’est le fight de la moitié du championnat, c’est un fight plus qu’important. Malheur à ceux qui ne seront pas dans les points.
Vingt six fighters étaient pré -inscrits pour cette course. Seuls 19 se présenteront à la course. Du coup, une seule qualification et une seule course au programme de la soirée.
18h30. Tout le monde est là ou presque, les bolides chauffent, les pilotes viennent de tirer au sort, ils s’installent. Manque à l’appel le héros de la soirée, la légende vivante. Il arrive à 18.35 alors que les premiers concurrents sont déjà lancés à l’assaut du chronomètre. Il s’installe puis part à son tour.
Les tours s’enchainent sous une chaleur étouffante qui pousse les fighters à piloter le casque ouvert. Certains commencèrent déjà à jouer des coudes, à vouloir impressionner l’autre. Quatorze tours plus tard les chronos claquent et le résultat tombe, comme suit :
1-Ghost Rider 2- Mig27 3- Gian Michele 4-Cupper cutter 5- Arno Kubica 6- MatLaLIM 7- Lance 8- Celtic Slider 9- The Vinsanity 10- Fat Burner 11- SheriffStar 12- Tanator 13- La Prune 14- Baron Rouge 15- The Wall 16-The Candy 17-Lexou 18- Road Runner 19- Devil Inside .
Faits des qualifs : Les temps de ces qualifs sont, pour tout le monde, inférieurs à ceux du fight 5 et pour certains très inférieurs. D’autres ont bien tirer leur épingle du jeu comme Mig 27 qui claque une seconde place en ligne pour 10 dixième de seconde derrière Ghost Rider, Arno qui se hisse pour la première fois à la cinquième place sur la ligne.
Une pause bien méritée de 10 minutes, histoire de s’essuyer un peu et de laisser sécher les affaires. Les fighters regagnèrent leurs bolides. Pour certains, le terme de bolides n’est pas approprié tant il y avait sur cette course une réelle disparité de fraicheur et/ou de préparation entre les kartings. Parlez-en à Baron Rouge ou encore Fat ils sont devenus intarissables sur le sujet.
Les 19 fighters s’alignèrent sur la ligne aux commandements des commissaires de courses. Le premier feu rouge s’afficha et l’on vit The Vinsanity avancer de quelques centimètres (je vous rappelle qui était 9ème sur la piste), au second feu rouge il avança encore un peu, si bien qu’à la fin, au moment ou les feux s’éteignent, il était arrivé au niveau des deux premiers ce qui lui permis d’effectuer, vous vous en doutez, un départ canon. Les commissaires de courses n’ayant pas souhaité réagir et pénaliser ce concurrent quelque peu roublard, c’est peut être ce qui expliqua qu’il fût l’objet d’une Fatwa et qu’il subit quelques tamponnades au demeurant bien méritées.
Fat et Baron Rouge durent descendre et pousser eux-mêmes leurs voitures pour essayer de les lancer un peu. Personne ne s’étonna dès lors de les voir bons derniers après le premier passage. Treize minutes et 15 tours plus tard, la messe était dite et les jeux étaient faits :
1. Ghost Rider
Dans notre dernière parution nous avions réaffirmé qu’il était le seul capable d’aller contester le titre à Gian Michele. Nous avions visé juste. Une course de grande classe ou il prend ses distances dans le tout premier tour pour ne plus jamais être inquiété par qui que ce soit. En trois tours de piste, il a reléguer le second à 8 secondes.
Du talent à l’état pur. On regrettera seulement les déclarations d’avant course qui nuisent à son image de vainqueur. En même temps Lance il l’a bien mérité !....Au moins lui il annonce la couleur, mais il fait ce qu’il dit. Les fights de fin de saison s’annoncent très chauds…
2. Gian Michele
Troisième au départ, il gagne une place et limite la casse en collant aux basques de son adversaire désigné. Il n’a pas d’autres choix. Il doit engranger un maximum de points sur piste sèche. On le sait et les saisons précédentes l’ont montré, Gian est moins à l’aise sur piste humide, voire mouillée, voire encore trempée. Il doit donc se mettre à l’abri dès maintenant s’il ne veut pas tout perdre en fin d’année quand les moussons s’abattront sur Bessines.
Du fightage avec Mig, Cupper, Lance et Arno pendant de nombreux tours avant de s’arracher sur la fin . Il bénéficie, encore, d’un faux pas du Mig27 qui lui permet de prendre 20 points. Sa fin de saison s’annonce terrible moralement. A noter fait rarissime concernant Gian, il ne fait aucun meilleur en course. Pas un, oualou, ziro ! Le signe avant coureur du déclin ?
3. Lance
Troisième podium de l’année pour Lance, une belle régularité. La bataille a été très dure notamment avec Gian. Mais il a assuré l’essentiel en montant sur le podium au dépend de Cupper qui rumine encore. Nous pensons à la rédaction qu’il a les capacités pour aller chercher et taquiner Le Ghost et même Gian Michele qui ont le sait à du mal à finir ses saisons surtout quand les moussons commencent
Il reprendra en cœur une phrase désormais célèbre : « faire la nique à Cupper Cutter suffit à mon bonheur ». Ce qui lui vaudra un geste pas très sportif de ce dernier alors qu’ils sont tous deux attablés entre deux bières. (Cf. Blog). Néanmoins il a pris l’ascendant psychologique sur son adversaire du soir.
Pour le prochain fight il déclare en avant première : « Faire la nique à Gian Michelé suffira à me faire jubiler ! ». Aïe, Aïe, Aïe,….
4.Cupper Cutter
Absent depuis 2 courses Cupper faisait un mini come-back. Arrivé tout juste avant que les qualifs ne démarrent, il ne pût participer au tirage au sort des kartings et récupéra donc « un mulet » sorti tout droit de l’étable. Un calage dès la première accélération dans les stands lui fît redouter le pire à venir. Son talent lui permis néanmoins d’assurer un minimum.
Loin derrière Lance et trop devant pour être inquiété, il semble avoir fait une course plutôt sereine durant laquelle il n’aura pas eu à batailler beaucoup.
Nous aurions aimé le voir avec le même matériel que les autres. Une victoire ce soir le laissait en course pour conserver son titre, mais avec cette 4ème place il semble définitivement perdu. On comprend alors la cruelle déception. Allez Cupper reprends-toi tu peux encore monter sur le podium !
5. Mig 27
Lors du dernier fight il avait offert des cadeaux. Là il récidive. Sur la photo jointe il semble nous montrer là où il va se diriger, c'est-à-dire dans les nuages et c’est ce qu’il fît au 7ème tour lors d’une sortie de piste intempestive. Il reste néanmoins en course et s’arrache pour aller chercher une cinquième place, même s’il profite du carambolage de Vinsanity, très honorable compte tenu des faits de course. Il déclarera en descendant du kart : « on m’a poussé, on m’a poussé ! ». Dis donc Mig , pour t’envoyer dans les étoiles comme tu le demandais, il fallait bien te pousser non ?
Ah , Tu voulais juste nous dire que tu allais atteindre les sommets ?
6. SheriffStar
Retour gagnant pour La légende. Une piste inconnue, des bolides qui ont bien changé depuis sa dernière apparition dans un championnat digne de ce nom, une pression constante, bref un voyage en terre inconnue comme il en a vécu beaucoup. Il se hisse quand même à la sixième place et prend ses premiers points dans l’ère de la franchise. Longtemps neuvième il se sort du bourbier pour conquérir de haute lutte cette belle place.
Il espérait certaienement mieux compte tenu des déclarations fracassantes qu’il a fait 15 jours avant la course. Déclaration dans laquelle il annonce- en résumé- que tout va péter et que ce n’est pas les pseudos trompettes de tête qui lui font peur et qu’il va sortir l’artillerie lourde comme l’indique la carte postale postée sur le blog.
7. Celtic Slider
Fier de sa huitième place aux qualifications Celtic pensait pouvoir accrocher le groupe de tête. Il avait raison. Loin de se retrouver embourbé avec des malades en queue de peloton, il se bat avec les élites du paddock qui le tirent vers le haut et conduisent proprement. Longtemps relégué au gain d’un seul point il doit son salut à Arno Kubica qui a tout emporte sur son passage et qui lui permet de prendre une septième place et de ne pklus la quitter.
Résultat : 5 points de mieux et une septième place au général qui le positionne devant The Vinsanity et Fat Burner et à 6 points seulement du Mig 27. Les prochaines batailles seront âpres nous n’en doutons point.
8. Arno Kubica
Arno est allé, entre les deux derniers fights, faire une formation chez Démolittout et Détruitout. Il a mis en application son apprentissage si l’on en croit les dires de fighters excédés par les coups de boutoirs subis pendant 13 minutes. Mais à jouer avec le feu on fini par se brûler et dans le 10ème tout alors que tout roule pour lui et qu’il est toujours en course pour une perf, il se met au tas en embarquant avec lui quelques concurrents, pour rétrograder de 4 places. A la rage et à l’arrache il reprend deux places dans les deux derniers tours et fini dans les points.
Nous espérons à la Gazette que les commissaires de courses vont devenir un peu plus dur et finir par pénaliser les comportements pas très sportifs. Il ne faudrait pas que les courses deviennent des show-rooms d’entreprises du bâtiment.
9- La Prune
Triple ban pour La prune qui une fois de plus fait parler la poudre. Elle confirme son statut de meilleur espoir de l’an dernier. Aujourd’hui elle se place devant des barons de la Franchise. Même si pour certains cela devient une habitude (The Vinsanity, Lexou, Baron Rouge et Tanator) pour d’autres comme MatLaLim et Fat c’est une pilule plutôt difficile à avaler. Heureusement qu’ils n’avaient rien parié avec elle sinon ils étaient marrons.
Pour ce qui est de sa course, nous constatons qu’à chaque fois que le grand frère de la Prune traîne dans les stands elle se sublime et fait une course d’enfer. Son dépassement de Fat dans le deuxième est digne d’être montrer dans toutes les écoles de pilotages. Une trajectoire parfaite, une accélération en sortie de virage et elle dépose le Fat qui avait dû laisser le frein à main.
Dommage qu’elle est eu un moment d’absence lors du dernier tour et qu’il lui manque encore se bout de filouterie qui lui aurait permis de voir venir Arno et de lui fermer la porte pour conserver sa huitième place. Certains disent qu’elle freine encore de trop. Elle en a donc encore beaucoup sous la pédale. Ca va faire très mal dans peu de temps. La bataille finale avec The Candy va valoir son pesant de cacahuètes.
10-MatLaLim
Une course propre jusqu’au 9ème tour où il bataille férocement pour conforter sa 6ème place acquise en qualifs, mais c’était sans compter sur la stratégie piégeuse d’Arno qui bouscule tout le monde et l’amène avec lui. Il réussit pourtant à ne pas perdre trop de temps pour redémarrer mais devant ils sont déjà trop loin pour être repris à ce moment là de la course. Il essaye de s’arracher pour revenir quand même sur la Prune mais il ne pourra la rattraper et finira à plus d’une seconde. C’est une première pour lui de finir comme ça. Il s’en remettra.
Ce n’est pas une course pour rien car malgré les faits de course qui étaient contre lui il marque un point ( que beaucoup aurait aimé prendre) qui lui permet d’envisager encore un podium mais surtout une belle bataille avec Cupper et Lance en fin de saison.
11-The Vinsanity
The Vinsanity fini aux portes des points et ne marque rien. A race for nothing. Pourtant il était rentré dans sa course depuis le début de la journée se laissant aller , une fois n’est pas coutume, à des déclarations comiques du genre : « même s’il pleut de toute façon j’assure au minimum ». On le vit dix minutes avant les qualifs refaire le circuit dans sa tête et absorber les virages en simulant sa course. Concentré on vous dit. Tellement concentré qu’il ne vit même pas qu’il avait grillé le départ au nez et à la barbe des commissaires. Six places de gagné en deux secondes et sans pénalité, quel talent ! Mais les dieux du fightage ne l’entendirent pas de cette oreille et lui envoyèrent leur émissaire en la personne d’Arno qui se chargea du harcèlement en règle.
The Vinsanity était bien en colère en rentrant au stand, mais que faire quand les dieux eux-mêmes décident de remettre les pendules à l’heure. Bien mal acquis ne profite jamais. The vinsanity devra faire sien cet adage pour la prochaine course.
12- Tanator
Deux fois en deux courses qu’il fait la nique à son vieux pote Fat et c’est beaucoup pour Tanator. Il est pourtant derrière lui en qualif, mais profite des bagarres avec Candy et The Wall pour se glisser avec subtilité à la droite de Fat et pour lui faire l’intérieur après le virage des stands. Un dépassement de grande classe pour Tanator qui va crescendo dans la maîtrise. Ca fait combien de temps qu’il n’est pas allé taper les pneus ou se perdre au fond du circuit en gesticulant ? Hein ça fait combien de temps ?
Parti douzième il reste à cette même douzième place pendant toute la course et jusqu’à la fin. Il se permet le luxe de mettre 23 secondes à ses poursuivants et à saluer à chaque passage devant les stands la famille venue au grand complet fêter la réussite maternelle. Une course sans point peut être, mais une course gagnante pour l’ego et pour l’avenir.
13- Fat Burner
Mais que se passet-il avec Fat ? Pour essayer d’apporter un élément de réponse nous sommes allés l’interviewer après la course, voici sa déclaration :
« Marabouté ! Je suis Marabouté ! C’est bizarre, depuis que j’ai ce casque et ces gants j’ai l’impression que rien ne va plus ! Pendant la course la visière s’ouvre et se ferme toute seule, les aérations se ferment et je ne peux plus respirer, le casque pivote sur ma tête et je ne vois plus rien, les gants s’accrochent seuls au volant et lorsque je veux tourner rien ne se passe, quand ce n’est pas la sangle qui essaye de m’étrangler…. Je me demande si Mig27 ne serait pas allé acheter ce casque chez un spécialiste Vaudoo ? Et si c’était en fait un cadeau empoisonné hein ? C’est vrai quoi ! Deuxième fois que je le porte et deuxième fois que non seulement je ne marque pas de points mais je dois en plus contrer les assauts répétés de fous furieux. Sur cette course ce sont deux harpies toutes droit sorties d’un livre de magie noire, sortilèges et autres envoutements qui se sont acharnées sur moi pendant 13 tours. Heureusement que j’ai de la bouteille et de la malice sinon j’y serais encore, marabouté je vous dis ! ».
Marabouté ou pas, ça fait une nouvelle course sans points, une fois de plus il est grillé par une fighteuse ( La Prune) et en plus il dégringole au général, bref tout roule pour le sévèrement « burner ».
14- Baron Rouge
Tout comme Fat, Baron Rouge compris vite qu’il avait tiré au sort un beau baudet du poitou. Déjà pendant les qualifs il ne pût accélérer comme il el voulait et il pensait même quelque fois avoir enclenché la marche arrière tant les autres concurrents le passait avec grande facilité. Quatorzième sur la ligne il fini a cette même place en offrant royalement la treizième à Fat qui n’en demandait pas tant. En effet, Baron leva le pied un tour avant la fin et se fit reprendre par Fat qui pensait que la machine du Baron avait rendu l’âme. Il n’en fût rien, ce dernier cru que la course était fini et se laissa glisser. Petite cause et petits effets, ils ne sont pas dans les points ni l’un ni l’autre. Mais l’un perd une place et l’autre la gagne.
15-Lexou
C’est Fraîchement sorti de chez le « perceur » que Lexou déboule au stand pour le départ l’’oreille gauche rougie par le poinçon tout neuf qui vient de lui être posé. Il avait des ambitions sur cette course et il a tout jeté dans la bataille. Sa mauvaise place en qualif ne lui permet pas d’avoir des rêvs excessifs, il doit donc batailler en fin de peloton. Mais il s’accroche et tourne bien, à un moment de la course il est même revenu sur Fat Burner qui à dû cauchemarder encore plus. Mais sa jeunesse et sa fougue ont joué contre lui, il s’est trop empressé, à jouer avec le feu et, tout seul comme un grand, est allé taper dans les pneus ce qui eût pour effet de le ralentir considérablement. Dommage, il n’était qu’à quelques centimètres de pouvoir faire un coup, mais c’est la course et ses vicissitudes.
Il aura le plaisir quand même d’avoir contenu les retours des quatre féminines qui lui couraient après.
16-The Wall
The wall avait décidé de mettre en pratique les judicieux conseils qui lui avaient été prodigué lors du fight 5. C'est-à-dire de se concentrer sur sa course et ses trajectoires plutôt que d’essayer de taper tout se qui se présente. Bref, de renoncer à tout ce qu’elle avait pu apprendre aux cotés du Bienheureux. Ce n’était pas chose facile, chassez le naturel, il revient au galop, mais elle y ait parvenue et de belle manière. De beaux choix de trajectoires, une abnégation sans faille ( quelques fois un peu excessive), une vitesse régulière et des temps canons lui ont permis de batailler avec des anciens cadors ( ou se qu’il en reste). Résultat : plus d’une seconde de gagné sur chaque tour, une 2ème place plus qu’honorifique en ligue féminine et 20 points dans le sac à mains.
Seul petit point noir, sur cette course il nous semble qu’elle a passé un pacte avec The Candy pour faire mordre la poussière au Fat. Vas-y que je te tape, que je te serre contre ma copine, que je te pousse et si je peux te faire faire un 180° je ne me gène pas. Et tout ça pendant 13 tours avec un très large sourire s’il vous plaît. Délinquante va !
Tout ce petit stratagème se retourna contre elle, et sur le virage devant les stands lors de l’avant dernier tour et sur un dernier accrochage avec Fat elle ira taper les pneus et faire ce qu’elle espérait lui infliger. Elle perd alors deux places et fini seizième.
17-The Candy
Le pacte qu’elle a scellé avec The Wall s’est retourné contre elle aussi. Elle a tenue la dragée haute avec Fat Burner jusqu’au 12ème tour ou elle s’empêtre dans un virage, glisse, survire, commence à tourner et se fait taper par son poursuivant qui ne peut hélas, mille fois hélas, l’éviter. Partie en tête à queue, elle perd trop de temps pour espérer revenir et c’est sa copine qui lui prend les 20 points au classement féminin.
Elle a livré de beaux duels et de belles bagarres, n’hésitant pas à reprendre sa place perdue deux secondes plus tôt, faire des intérieurs des plus propres et ne rien lâcher même quand elle était sous pression. Elle à justifier son classement de leader en ligue Féminine. On l’a vu gesticuler et menaçante au dessus du Kart de Fat quand il rentrait au stand ce n’était certainement pas pour lui servir des félicitations, ni amabilités et encore moins pour l’inviter à prendre un verre !
18- Road Runner
Son meilleur tour au Fight 4 était de 53,109, au fight 5 elle tourne en 50.839 et cette fois-ci elle envoie du pâté-croûte en balançant un superbe 48.814 avec une moyenne à 48.851. Si ce n’est pas de la progression ! Ou alors elle préfère ce sens là ?
Fini le temps des promenades. En l’espace de trois courses elle est devenue une vraie fighteuse, qui maîtrise sa machine. De plus elle ne fini pas dernière ce qui doit lui mettre du baume au cœur. A force de sérieux elle finira, nous n’en doutons pas, par accrocher de beaux podiums. C’est super Road, continue sur cette voie.
19-Devil Inside
Première fois pour Devil qu’elle se trouvait en course sans sa jumelle de G6Kart qui informa les commissaires juste avant la course qu’elle ne participerait pas. Du coup l’habillage au vestiaire fut très rapide et Devil n’ayant personne à attendre ni avec qui discuter fît une course propre. Elle s’est collée à Road Runner pour ne plus la quitter. Elle nous a fait des temps honorables en tournant en 3 secondes de mieux que lors de sa dernière apparition au fight 3.
On l’a sentie un peu triste sur cette course. Quand un seul être vous manque.
Le fight terminé, après avoir échangé entre eux de leurs impressions de course, certains prirent la direction des douches, d’autres partirent directement se restaurer au restaurant officiel. C’est autour d’une tablée de 22 personnes que les bières défilèrent six par six au rythme des compagnies militaires le jour de la fête nationale. Les mitraillettes prirent le pas des hamburgers, biggys et fricadelles. Les barquettes de pommes frites remplies à gaver, furent disposées sur les tables comme au jour du D-Day. Le temps de lever nos verres à la Franchise, les convives dévorèrent, avec gourmandise, leurs plats biens mérités. Il est vrai qu’une course par cette chaleur ouvre l’appétit et la soif.
Une fois le solide avalé, les tournées de Jupiler se succédèrent à un rythme plus rapide que les temps de course des meilleurs ce soir. La chouille pouvait commencer. Vers 22h30 alors que certains jouaient encore au billard et au baby foot, d’autres partirent « au Tempeul » pour y vérifier la qualité des gueuzes proposées.
Là, attablés en extérieur, 15 fighteurs, fans et groupies prirent places. Les girafes aussi longilignes les unes que les autres se succédèrent. Deux litres et demi à chaque « charmante », autant vous dire chers amis lecteurs, que les vespasiennes furent squattées une bonne partie de la soirée par un petit peu tout le monde. Une heure plus tard, l’intégralité de l’équipée des chouilleurs de la F.U.C.K s’était reconstituée. Le troupeau de girafes put ainsi s’agrandir. Après encore quelques binouzes bien dorées et quelques demi bien remplis, nos joyeux drilles décidèrent enfin d’aller rejoindre les hauts plateaux niortais à la recherche de beats endiablés sur lesquels ils pourraient se trémousser.
Mais hélas, c’était sans compter sur la perspicacité inégalée d’un non moins talentueux physionomiste recruté plus pour sa capacité à hausser le ton dans le vide alors que personne ne lui parle et à faire peur aux quidams qu’à sa promptitude de discernement économique. En effet ce cerbère, videur ou portier, appelez le comme il vous semble, à cru bon de ne pas laisser entrer 20 personnes prêtes à lâcher quelques menues monnaies sonnantes et trébuchantes au seul motif que l’une d’entre elle était en Bermuda et en basket, plutôt classe au demeurant. Eh oh !? On est en été ou pas ? Je ne sais pas si son patron est au courant des méthodes expéditives de son sbire mais je crains qu’il ne lui fasse perdre un peu de tunes. Ou alors ils sont vraiment trop gavés de monde qu’ils peuvent se permettre refouler le peuple…
Nos fighters loin d’être abattus et démoralisés rebroussèrent chemin dans la bonne humeur et se rendirent, sous une pluie torrentielle, au fameux et accueillant « Chamboultou ». Le gentilhomme à l’entrée nous laissa pénétrer dans l’antre avec un air accueillant. Nous comprîmes que nous avions à faire à des vrais pros.
Le bouge était plein, Le bienheureux qui avait réussi à se libérer pour finir la soirée avec la Franchise était déjà sur la piste à esquisser le pas de danse qui le rendît – autrefois- célèbre, la chaleur se faisait pressante, ici et là dansaient quelques jeunes femmes égarées. La musique était plutôt de qualité pour ceux qui aiment les années 80 et 90. La bière coula de nouveau ainsi que les B52’s. Ces derniers firent très mal à Tanator qui préféra s’éclipser dans une totale discrétion.
Les premiers d’entre nous désertèrent l’endroit aux alentours de 3h30, d’autres restèrent un peu. De l’avis de tous, la soirée fût appréciée excepté l’épisode du « Santo Gelasio » indépendant de notre fait. Une autre soirée est dors et déjà agendée. Elle se déroulera le soir du dernier fight de la saison à savoir en novembre après la remise des prix et des trophées.
Pour raison de congés, je ne pourrais, chers amis lecteurs, vous rendre compte du prochain fight. Je vous laisse entre les mains de mon jeune stagiaire qui je n’en doute pas une seconde saura vous distraire et vous ravir se sa superbe prose.
Spécial report for Gazzetta della F.U.C.K: Fat Burner.