Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 22:59

gdlf

back

 

Back to the past…..

Ce n’était pas la foule des printemps arabes ou des meetings du front de gauche hier soir au rendez-vous des amis de l’asphalte et des petits bolides. Pourtant la Franchise, grâce à la ténacité de son nouveau Président et de son Responsable évènements, organisait sa seconde joute de l’année sur LA piste historique. Celle qui avait vu débuter la quasi-totalité des coureurs de la FUCK, celle sur laquelle certains ont connu leurs premiers émois de fighters, leurs premiers cacas mous à l’idée de s’asseoir dans le petit fauteuil rouge en plastique, leurs premières érections lors de leur premier dépassement, celle qui connu les premières envolées sauvages de celui qui deviendra plus tard MIG27, celle qui vécu les carambolages et tamponnages que nous envient toutes les foires expositions de France et de Navarre, celle sur laquelle les réputations se sont faites ou défaites, celle qui fît les légendes. : The Royal Piste Of Chauray (RPC).

 

Un retour aux sources pour certains, un moment d’émotion et de nostalgie pour d’autres. Un voyage dans le temps, sans DeLorean.  Pour les plus jeunes : Rien. Une course comme les autres avec en supplément - gratuit – l’appréhension bien légitime de découvrir un nouvel endroit, de nouveaux jouets, un nouveau patron et de nouvelles règles (nous en reparlerons plus tard).

 

Donc pas la foule des grands événements disais-je, pour ce second rendez-vous et le premier que nous proposait le commissaire de course de cette épreuve champêtre. Il faut quand même considérer que deux concurrents ont lâché l’affaire peu avant la course : Baron Rouge harassé et ravagé par des heures de bibronnages nocturnes et La Cross trahi par un GPS défaillant  ou une mémoire de 0,2MO (Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva) allait changer sa vie à jamais, une rencontre au milieu de nulle part. Bref vous l’avez compris , il s’est pointé à Bessines le naze….  Néanmoins, ceux qui étaient présents, l’étaient comme toujours dans la bonne humeur et avec une grande envie. 

 

C’est donc 10 fighters et 1 guest qui vinrent se faire tirer le portrait par les commissaires de courses avant de retirer leurs licences de compétition et avant d’aller enfiler casques, gants et combinaison pour les plus frileux. On nota au passage la qualité des installations de cette structure.  Passage aux stands pour leçons de sécurité routière, le patron du circuit nous ayant pris pour des trompettes (peut-être nous connaissait-il de réputation ?), il fît, par son garçon de courses,  donner un rappel des règles élémentaires de sécurité. Rappel nécessaire, mais un peu long au goût de certains. Une fois brieffés et recadrés les coureurs s’installèrent dans les bolides qui leur avaient été attribué de manière aléatoire par  le matériel technique du patron.

 

Juste le temps de prendre contact avec la piste, de la sentir, de l’humer, de découvrir ses courbes et son galbe, de la caresser, de la pénétrer de tout son être, de la …..Euh, je m’égare là. Non, de la survoler, de découvrir ses points faibles et forts, de tenter de la maîtriser, de la dompter, de la faire sienne, de faire corps. Cinq minutes de préliminaires plus tard (qui a dit : c’est long ?), l’imprimante crépita du document classant les Fighters comme suit : Guest1, Gian, Il bagno, Le Dard, Fat Burner, MatLalim,  The Vinsanity ,Mig27, San Sévérino, Road Runner et Minute Blonde (Joli sobriquet trouvé par Gian non pas en raison de sa propension à se pointer dans la guinguette niortaise du même nom – quoique - et à y consommer tout ce qui ressemble à de l’orge pétillant, non, uniquement en raison ,d’une part, de sa longue chevelure couleur des blés au mois d’août et d’autre part des temps minimum qu’elle fait à chaque tour).

 

 

 

Les esprits retrouvés, les coureurs eurent droit, avant de s’élancer pour la course,  à une seconde leçon de sécurité mais de course cette fois-ci sous forme de rappel des règles de civilité et de bonne conduite sur la piste. Les consignes reçues et enregistrées ils se présentèrent aux portes de la piste et allèrent se placer sur leurs positions respectives. Tous cherchèrent du regard où étaient les feux qui en passant du rouge au vert donneraient le top de départ, mais personne ne trouva.

Au lieu de cela ils virent un grand échalas bien sympathique au bord la piste faire des signes de la main  comme pour jouer à Pierre cailloux, feuille puits, puis  compter à rebours de trois à un et enfin  agiter frénétiquement un drapeau bleu, blanc, rouge en guise de départ tel un chef de brigade de majorettes en défilé un jour de carnaval. Et oui chers lecteurs, The RPC est dotée de matos HI-TECH pour ce qui concerne les temps de course, les photos, les classements et autres gadgets techniques, mais ne possède pas de feux de départ. Ce n’est bien sûr pas grave et anecdotique, tant ils ont su nous recevoir avec les honneurs que mérite notre franchise. Il faut aussi bien avouer qu’il nous a bien fait rire avec son drapeau à s’agiter comme un chef de gare qui accueille son tout premier convoi ferroviaire.

 

Le départ fût donc donné, le premier virage en épingle surpris tout le monde, un embouteillage digne d’un premier août se créé, la sortie en fût difficile pour certains, un premier tête a queue impliquant 2 concurrents  et les places définitives se déssinèrent. 

 

1 -GIAN MICHELE.

Gian fini en réalité deuxième derrière Guest 1 qui fût invité par Cupper Cutter sans le dire à personne. Sans également dire que ce dernier passait ses journées de jeune retraité sur cette piste à enfiler les tours comme d’autres enfilent les perles. Néanmoins, Gian a fait honneur à la FUCK et a son statut de grand favori pour cette année,  en s’accrochant comme un beau diable aux basques  de l’invité bondissant et en lui montrant  qu’il aurait du souci à se faire quand il aura ses repères sur cet asphalte. Gageons qu’il y aura un autre Battle mais sur les terres de notre Gian National. Ah on fait tout de suite moins le malin, Môssieur le Guest,  on a les fesses qui font bravos là !

 

 

 

2 - MIG 27

Première course de l’année pour Mig et premier podium. Une belle seconde place acquise de haute lutte. Pourtant pas très optimiste au sortir des qualifs et de sa 8ème place de me…..Il a su se ressaisir à temps et profiter également de faits de courses favorables. Ils étaient 5 à prétendre lui voler cette place pendant la course mais il ne s’est pas démonté. Il a bataillé sévère, ne s’est jamais laisser faire quand il venait se faire taquiner le cockpit.  Il a rendu coup pour coup. Good job. Une course virile mais correct. 

 

3 -FAT BURNER.

Quoi Fat est sur le podium ? Dites-moi-pas-que-c’est-pas-vrai ? Ce retour aux sources lui a été bénéfique. Cette piste il l’a dans les gênes, ses mitochondries se sont réveillées sur cette terre ancestrale.  Il s’est souvenu du parfum des victoires d’autrefois. L’idée de revivre ses heures glorieuses l’a remis en selle. Le souvenir des temps heureux, des triomphes souvent obtenus au hasard de bolides choisis à l’avance avec le patron du gourbi. Ah le bon temps…Sur ce run, il se loupe au départ et prend la neuvième place à l’entrée de la ligne droite avant de reprendre ses concurrents un par un, tour après tour, mètres par mètres. Il butera, à 6/10ème ,sur un Mig27 hargneux et impossible à doubler. Belle course, deuxième meilleur temps de course à très peu de Gian.  Et si finalement c’était du talent ?

 

4- THE VINSANITY.

Fort de son premier podium obtenu sur la course précédente, TV (oui, j’écris TV car The Vinsanity à chaque fois ça fait long) se présentait en bel outsider sur cette piste pas tout a fait méconnue. En effet, chers lecteurs , sachez que en loucedé TV et le Mig27 pour vendre la franchise avait obtenu un mois plus tôt de tourner – gratuitement s’il vous plaît- dix minutes avant de prendre leur décision (c’est qu’ils sont bons vendeurs les bougres). Donc, sur cette piste connue, TV avait de bons espoirs de renouveler son podium. Sa position de départ l’a un peu handicapé, à cela s’ajoute le 360 lors du premier virage et la course devient de suite plus compliquée. Malgré tout, il s’accroche et reviens lui aussi sur le Grupetto. Il profite de l’attentat d’il Bagno sur MatlaLim et le darde pour se faufiler (et pas faux-filets) à l’aune du 16ème  tour à la quatrième place qu’il ne lâchera plus jusqu’au bout malgré un retour canon des trois fighters précités. Belle quatrième place qui le laisse sur le podium général.

 

5- IL BAGNO

 

Guest devenu fighter, il s’était montré jusque là plutôt discret.  L’envie de – trop ?- bien faire, ou le ras le bol de ne pouvoir raccrocher la troupe l’amène à des excès répréhensibles selon certains, même si les commissaires de course n’ont rien eu à redire sur le comportement au volant.  Pourtant il apparaît que les touche-touche de début de course se sont terminés en destructions massives sur les personnes du Darde et de MatLaLim. Mettons cela sur un tempérament fougueux de gagneur. C’est dommage, sa course avait été jusqu’alors plutôt bien menée. Va piano il Bagno, va piano, tu réussiras mieux.

 

6- MATLALIM

La bagarre avait pourtant été belle et propre jusque là, un petit groupe de 5 s’était formé depuis le quasi début de course, dont MatLaLim faisait partie. De la grande bataille rangée, des dépassements pros, de la poursuite, de l’action, tout pour assister à une belle course pour la troisième place. Des temps de passages conformes pour MLL, il tient son rang de favori au titre et rend les coups comme il faut….Jusqu’au tour 16 alors qu’il est lancé en bout de ligne droite prêt à prendre son virage il est percuté et chassé par Il Bagno las de ne pouvoir passer plus proprement. Quatre secondes de perdu à se remettre en piste, quatre secondes de perdu sur les devanciers qu’il ne reverra plus, quatre secondes, une éternité….et un coup de gueule au sortir du baquet :             «  Oui, euh, si c’est ça, moi, j’ai aut’ chose à faire, si c’est ça… ». Trois Kilos de boudins pour tenir chaud l’hiver, plus tard et notre turco - arménien s’en est allé.

 

7- LE DARDE

Notre Ex-président à vie, victime du printemps lui aussi et destitué démocratiquement par le comité des sages, nous faisait l’honneur d’être présent pour cette seconde manche. Et c’était bien agréable d’avoir sa bouille sur la piste. Deuxième franchisé sur la ligne de départ, il confirma en course ses velléités de combattant. Un départ canon qui le positionne en tête rapidement, un  enchaînement de circonstances favorables derrière qui allongent les écarts, le voilà bien parti pour glaner ses premiers bons points de la saison. Las. Il est victime lui aussi à plusieurs reprises de « poussettes-dégommettes » qui lui font mordre les vibreurs et la poussière, et perdre de précieuses secondes qui lui feront défaut au moment du damier. Lui aussi, un peu agacé s’en est allé sans attendre partager le boudin avec son compagnon d’infortune.

 

8- SAN SEVERINO

Le souci avec San Sévérino est qu’il commence mal ses courses et qu’il les termine aussi mal. C’est flagrant sur ce run. Ses sept premiers tours sont 3 ou 4 secondes au dessus des autres, ses 6 derniers sont du même acabit. C’est dommage car les 7 tours intermédiaires sont de très bonne tenue et rivalisent sérieusement avec ceux des autres concurrents. Un peu plus de constance lui permettrait d’encore mieux rivaliser. Ce n’est pas qu’il ne rivalise pas, mais il rivalise de loin donc c’est moins facile. Courage San Sévérino tu es sur le bon chemin. Celui de la lumière.

 

9- ROAD RUNNER

Totale découverte pour Road Runner sur cette piste méconnue et total réapprentissage des basiques de la conduite. C’est vrai que la première fois on y va doucement, on est tendu, on a les mains moites, on a peur d’être maladroit, de mal faire, on ne se donne pas complètement, on est dans la retenu, une première fois quoi. Bref Road Runner  n’a pas senti cette piste, elle manquait manifestement de repères, de visuels. Il lui a fallu tout remettre à plat et oublier les automatismes acquis sur la piste  du gourbi. Avec un meilleur tour à 52'520 elle n’était pas en mesure de rivaliser sur cette course.   Il ne faut pas qu’elle se focalise sur le tracé de RPC mais qu’elel fasse bien ce qu’elle sait déjà faire.

 

10- MINUTE BLONDE

Promis Minute blonde le jour ou tu descends sur toute une course en dessous de la minute au tour  nous te trouverons un autre pseudonyme plus approprié, et nous souhaitons tous que cela puisse arriver rapidement . Pour l’instant permet nous de nous moquer encore un peu, de constater que tu fais beaucoup d’efforts, que tu t’accroches et qu’un jour cela payera. Mais aujourd’hui force est de noter que…..tu te traînes !  Et qu’en plus tu choisis des trajectoires improbables qui défient les lois élémentaires de la physique. Combien d’entre les coureurs paniquent à l’idée de devoir te doubler ? Combien bloquent les roues à ton approche ?

Ton abnégation est louable et tu sembles prendre plaisir à venir  te friter avec des malades de la piste. Ne lâche rien. Tu es deuxième au général Féminin.

 

 

Ce deuxième opus s’est terminé avec un pot de bienvenue offert par le patron, punch et cahuettes au menu. Rendez-vous est pris sur cette piste pour le mois de mai en attendant de nous retrouver des le 10 avril sur la piste du Gourbi. Nous aurons peut être le plaisir d’accueillir un nouveau pilote. Nous en reparlerons.

Les beaux jours arrivant, relancez les indécis, allez chercher les anciens (sauf certains), prospectez de nouveaux gladiateurs de l’asphalte, faites que le paddock soit garni et vivant. 

Vive la Franchise ! Vive la F.U.C.K !

 

Prochain Fight le 10 AVRIL 18.30 à BESSINES. A vos agendas !

Partager cet article
Repost0
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 15:00
gdlf
 

Chers Amis des Fights à moteurs à la F.U.C.K, bonjour !

Le rideau s’est levé hier soir sur une nouvelle saison de notre Franchise préférée. Saison marquée par l’arrivée d’un nouveau Président plein d’idées et de bonnes volontés (ou l’inverse), d’un nouveau mode opératoire ou les courses s’alterneront entre les deux pistes Deux – Sévriennes. D’un nombre de course réduit à 10. (Parceque, il n’y a pas assez de doigts pour compter jusqu'à 11 ou 12), des qualifs de 5 minutes et des courses de 15, et enfin,  le retrait définitif de certains concurrents historiques. Gageons qu’avec ces nouveautés,  le suspense sera cette année aussi intense qu’il l’a été l’an dernier.

 

Telle une rentrée des classes de CM1 où le plaisir de retrouver ses copains prime sur le reste, les concurrents se présentèrent les uns après les autres, certains accompagnés de leur maman, d’autres seuls le casque en bandoulière et le goûter dans la besace. L’on reconnu MatlaLim, The Vinsanity, San Severino, Fat Burner, Cupper Cutter, Gian Michele, Eloise et un Guest amené par Gian. Notre champion en titre ainsi que notre Mig 27 national durent déclarer forfait pour raisons personnelles.

 

Les températures glaciales ayant  enfin - c’est pas que l’on commençaient à avoir les « cojones » au frais mais c’était bien imité -  laissé place à d’autres plus raisonnables en cette saison, les valeureux guerriers ont pu enfourcher leur machine sans grande contrainte et sans être obliger de se vêtir de cinq ou six couches de vêtements.

 

Après une inspection minutieuse de toute la piste et un réchauffement de quelques virages à l’aide de souffleuses de chaud, l’organisateur de la course à déclarer que les concurrents ne risquaient rien et que le Fight One pouvait se dérouler dans de normales conditions. Ah s’il avait pu arbitrer samedi soir dernier ! (Soupir ……)

 

 

18h30 précises, ne perdons pas les bonnes habitudes, le premier à s’élancer pour le run des qualifs est Gian Michele, les machines sont récentes, la franchise s’est équipée depuis 4 mois  de matériel neuf , plus question d’aller se plaindre que le matos est naze, plus question d’aller pleurer entre les deux runs pour changer de bolide. Tout le monde est égaux aurait dit un de nos maîtres. Chacun veut briller cette année et cela commence par une performance sur le premier Fight de la saison, pas question de prendre du retard dès aujourd’hui.  Pas question de lâcher du terrain. Les machines pétarades,  les corps se cabrent, les mains s’agrippent aux volants, les G s’enchaînent inlassablement au gré des virages et des accélérations. Les casques luisent sous la lumière des projecteurs et les cœurs s’emballent enivrés par l’adrénaline et l’excitation d’être de nouveau réunis pour la bagarre…..

 

Cinq minutes plus tard les pneus et les culasses avaient à peine eu le temps de monter en température que les fighters furent invités à rentrer aux stands et découvrir ce que serait l’ordre de départ : En pole le grand favori de l’année Gian-Michele, puis Matlalim, Fat Burner ( à ce stade une énorme surprise surtout lorsque l’on découvre les temps et que l’on s’aperçoit qu’il était en pole avant le dernier tour), The Vinsanity, Cupper Cutter, San Sévérino, The Guest puis l’inénarrable Eloise.

 

 

 

The RACE, The FIRST

La première course de la saison allait se dérouler sur 15 minutes soit environs 20 tours de pistes. Les huit concurrents s’installèrent sur la piste. Rouge, vert départ….Les Karts s’élancèrent à travers the falling night (la nuit tombante pour les non anglophones), Gian pris un bon départ suivi sur ces talons par MatLalim. The Vinsanity fût plus prompt à réagir et grilla la priorité au Fat qui semblait toujours digérer sa tartiflette de la veille au soir. Cupper Cutter à l’affût pris un départ honorable si l’on considère qu’il pilote en mocassin, mais sans plus, ainsi  que  les trois concurrents qui le suivaient.

 

Vingt grandes boucles plus tard, le drapeau à damier fût sorti et s’agita au dessus des casques des fighters pas mécontents  de s’arrêter là pour ce soir. Après vérifications habituelles des vidéos, les commissaires de courses et la présidence de la FUCK validèrent les résultats suivants :

 

 

1- Gian Michele  .

Gian Michele avait hâte, peut être un peu plus que les autres de reprendre le championnat tant celui de l’an dernier lui avait laissé plus qu’un goût amer. Pour son retour il signe un doublé gagnant : Pôle,  victoire et 12 meilleurs tours sur 20 possibles. Il remet ainsi les pendules à l’heure et fait passer le message : Ceux qui se sont gavés su son dos l’an dernier n’ont qu’à bien se tenir. Il n’a pas l’attention de leur laisser la moindre chance. Il fait une course propre. Sans jamais se retourner (trop compliqué avec des lunettes) il se concentre sur ces trajectoires. Il ne sera jamais inquiété par les poursuivants. Nous demandons quand même à le voir à l’œuvre face au champion en titre et au Mig 27.

 

2-MatLaLim

Petit sourire en coin, l’air de ne pas y paraître, MatLlalim a fait son petit bonhomme de chemin ce soir. Second sur la ligne, il le restera toute la course. Il colle au contact de Gian pendant 10 tours prêt à anticiper la moindre erreur pour passer devant. Hélas elle ne viendra pas, il se résigne à rester dans la roue mais de loin tout en mettant tour à tour le Fat et The Vinsanity  à distance respectable pour ne pas se mettre la pression inutilement. Des trajectoires propres des relances efficaces et voilà 20 points dans l’escarcelle. Tout ce qui est pris est bon  à prendre et ne le sera plus.

 

3- The Vinsanity.

TV avait fini l’année précédente meilleur espoir masculin et meilleure progression de l’année. Aussi devait-il honorer ces statuts avant de rentrer aux stands. Un très bon départ qui le propulse 3ème à peine le premier virage venu, hélas cette bénédiction ne dura pas et il fût repris aussi sec dans le deuxième. Il fût en réalité 3ème pendant cinq mètres. S’en suit une course de ouf, il suce littéralement les roues du Fat qui s’est positionné devant et qui n’a pas l’intention de s’en laisser compter aussi facilement. Les virages se suivent et se ressemble hélas pour TV, Il ne parvient pas à exprimer son talent dans le cadrage débordement qui l’a rendu célèbre. Quand il passe, il se fait reprendre ipso facto.  Aussi, à court d’argument il ressort de son chapeau un vieux truc éculé qui pourtant fera effet : La Poussette-Tapette. Je te pousse, je te tape et bien sûr tu dégages de mon chemin. C’est ce qu’il fît à Fat qui tantôt se fît pousser, tantôt taper jusqu’au moment où las ,et par crainte d’être sorti de la piste, il laissa une ouverture dans laquelle TV s’engouffra sans demander son reste. Tout vient à point qui sait…..taper.

Cette fois-ci c’est la bonne. Il ne sera plus repris, creusera l’écart et finira tranquillement troisième. Un beau podium pour une première course. Belle entame de saison.

 

 

 

4- Fat Burner.

La forme de Fat Burner était l’inconnue de ce début de saison. La saison dernière avait été compliquée (surtout sa dernière prestation où il avait fini loin derrière tout le monde). Personne ne savait dans quel état d’esprit il arriverait sur cette nouvelle saison. La réponse fût donnée dès les qualifs. En réalisant le troisième meilleur temps (il ne fût repris que dans le dernier tour de piste) il frappa un grand coup comme cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. On ne l’avait pas vu à pareille noce depuis….oouuuhhhh….

Sa course sera du même acabit. Des temps très bons au regard de ce que firent les autres, une volonté à toute épreuve qui lui permis de résister longtemps à Vinsanity jusqu’à la botte secrète, une envie de ne pas finir dernier, une bonne tenue du karting et surtout le besoin de bien faire. Son expérience des grands rendez-vous fera le reste. Une très belle quatrième place, 13 points en ouverture de compteur. Déjà plus que toute la saison dernière. Fat is not dead.

(Fat n’est pas mort, toujours pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’apprendre l’anglais).

 

5- Cupper Cutter.

Cravate rose, costume alpaga, mocassins Néboluni, chemise ouverte, gourmette au poignet, chaîne en or qui brille. C’est dans cette tenue qu’arriva Cupper Cupper à ce rendez-vous de la quatrième saison officielle de la franchise, et, c’est également dans cette tenue qu’il courra. Autant vous dire qu’il devait être un peu à l’étroit dans son croisé trois boutons. Ceci expliquant peut être cela, il passa presque inaperçu tant sur les qualifs où il fini 5 que sur la course ou il ne fût jamais en mesure de reprendre qui que se soit ? Pire, il dû se battre pour éviter le retour du Guest. L’arrivée de la seconde paternité y serait-elle pour quelque chose ? Une mauvaise soirée pour Cupper qui nous a habitué à beaucoup mieux et qui mérite aussi beaucoup mieux.

 

6- The Guest.

Invité par Gian Michele, notre Guest de la soirée arrivait confiant sur le paddock. Nul ne connaît son histoire en matière de course, mais notre petit doigt de journaliste et notre œil affûté nous laissent penser qu’il a un vécu sur l’asphalte tant il semblait à l’aise dans son baquet. La lecture de ses temps nous conforte dans l’idée qu’il est habitué aux ébats goudronnés. Il claque un 46'232 en milieu de course et fini à une belle 6ème  place. Ses impressions au sortir des vestiaires nous laissent à penser que nous le reverrons prochainement au sein des courses organisées par la Franchise. You’re Welcome dude !

 

7- San Sévérino.

Il s’est vu beau le San Sévérino ! En même temps il y a de quoi tant son départ canon lui laissait entrevoir de belles possibilités de plus ce n’est pas tous les jours que l’on fait la nique à Cupper Cutter . C’est que pendant 3 tours il était devant le bougre de Sévérino. Après c’est un peu la bérézina. Trop irrégulier dans ses chronos (il est capable de sortir un très beau 46'207 – comme the Vinsanity- et juste derrière faire un pitoyable 48'228) A ce niveau là , en ligue majeure, il faut être constant. Ajoutez à cela des glissades sur glissades, dérapages sur dérapages, mauvais choix de trajectoire, difficultés à dépasser la Rookie Eloïse et la messe fût dite. Il finira avant dernier de ce premier run de l’année. En maigre lot de consolation il peut se dire qu’il marque quelques points.

 

8- Eloïse.

Notre seule féminine de la soirée est restée bien isolée et coincée en queue de peloton toute la soirée. Un seul être vous manque et tout est chamboulé. C’est vrai qu’elle avait envie d’en découdre avec Road Runner, mais cette dernière déclara forfait deux heures avant la course. Une petite promenade de mise en jambes de reprise. Son premier tour fût pourtant de bonne augure en 49'074 mais une première frayeur ajoutée à celle perçue en qualifs à fini de lui mettre le trouillomètre à zéro et de lui faire prendre toutes les précautions possibles. Des lors on assista à une démonstration de la sécurité routière durant laquelle les virages furent pris à 2km/h avec une trajectoire plein centre s’il vous plaît. Rien de tel pour emm….les autres.

En point positif, nous noterons une envie de ne rien lâcher malgré la difficulté,  une détermination à tout crin et une capacité de nuisance à retarder ceux qui veulent doubler.

Un beau petit grain de sable dans la chaussure.

 

Petite reprise

Pour ce premier opus, il n’y avait donc pas foule autour des stands ni sur la piste. Il est vrai que la quinzaine passée avait refroidi les ardeurs des fighters.  Les vacances de ski et les raisons personnelles firent le reste. Néanmoins, nous pûmes constater que les velléités de combattre et le goût pour la bagarre motorisée étaient toujours présents. Sans oublier la bonne humeur qui caractérise notre franchise.

Nous sommes persuadés que le retour de trois où quatre concurrents plus l’arrivée d’un ou deux nouveaux sur le circuit va amener du piment supplémentaire aux bastons.   

Prochain Fight le 20 mars 18.30 à Chauray. A vos agendas !

 

 

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 15:50

gdlf


(De notre envoyé spécial en Turquie à Bessinespor)

-       Course diurne (au début mais très vite on a commencé à pas y voir grand-chose, pour finir à la bougie) Temps humide et froid.  Eclairage naturel. Course sens Ouest-est Température de l’air : 12°. Température de la piste 14° glissante par endroit.

 

Chers lecteurs,

Quel bonheurs et  bienfaits d’avoir pris quelques jours de repos et d’avoir pu confier  les rennes de la Gazette au duo de charme j’ai nommé « les Fatinettes ». Merci à elles d’avoir apporté une touche féminine à votre journal, d’avoir répondu présentes pour se lancer dans l’écriture du compte rendu mensuel de nos exploits asphaltés.

Elles ont admirablement manié l’ironie, la moquerie, taquinerie et autres persiflages. Mais elles ont su également faire preuve de professionnalisme en interviewant les fighteurs  en retranscrivant et détournant en toute objectivité leurs propos. Bravos les filles, vous êtes, vous aussi, prêtes à prendre la relève du vieux Fat.

 

Petit Comité.

C’est en petit comité que les Fuckeurs se présentèrent au départ de ce dixième et avant dernier fight de la saison régulière qui je vous le rappelle se clôturera le vendredi 3 décembre prochain. Petit comité donc, pour ce run sans véritable enjeu pour le titre ou la seconde place mais comité de haut-rang tout de même.  Pas moins de huit des 10 premiers au classement étaient présents.

Manquait à l’appel Celtic Slider parti, en compagnie de The Candy (s’il vous plaît) au pays retrouver les cousins et la famille. Parti déguster  sa Guiness ou Kilkenny ambrée dans un pub reculé au fond d’une ruelle mal éclairée d’un vieux quartier de Dublin. Parti entonner  de vieux refrains celtiques chantés par de vieux marins, remplis de houblon, d’un vieux groupe aux instruments écornés et mal accordés et à la cornemuse trouée. Parti taper du pied sur un vieux plancher mal vieilli  en hurlant avec l’anglais scolaire d’un élève de primaire : « Ireland, Ireland, we’ll answer Ireland’s call ». Parti enfin et surtout pour vérifier si les rouquines cousines étaient à la hauteur de leur réputation de sacrées….Nous sommes impatients qu’il nous conte ses aventures au pays du trèfle.

Manquait aussi notre Mig 27 bien aimé. Retenu sur son lit d’hôpital (cf. dernière une parue de santé magazine)  qu’il était par une vive douleur sur l’arrière train qui lui interdit de poser son séant sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un fauteuil, tabouret, chaise, canapé ou  rocking-chair . Il paraît même que ne pouvant se poser normalement sur la lunette  lorsqu’il se retrouve seul dans sa cabane au fond du jardin.  Il aurait remis au gout du jour le : « j’vais aller derrière l’arbre déposer mon offrande à la nature ».Ce sont les feuilles d’érables qui apprécieront !  Fort de ces contraintes passagères, vous comprenez, chers lecteurs, qu’il n’eût pu se poser dans un baquet de bolides sauf à se mettre de coté et à ressembler à certains ringards plein de vinasse qui pratiquent les autos-tamponneuses.

Manquait enfin BlueRone que la rosée du matin avait définitivement convaincu de ne pas concourir, Le Darde qui ne figure pas dans le top 10 et dont nous ne parlerons pas étant coutumier du fait. C’est quand il est présent que c’est étonnant !

Mais cessons de parler des absents pour nous recentrer sur les présents qui ont bravé les premiers frimas pour venir terminer la saison de fort belle manière. Etaient donc présents : Tanator très impatient d’en découdre pour confirmer ses belles dernières performances, Ghost Rider heureux d’apprendre que BlueRone ne viendrait pas mais tendu à l’idée de devoir affronter sa progéniture. Ghostinho donc venu en semi-guest troubler l’ordre habituel établi, The Vinsanity, MatLaLim, Gian-Michele, Lance, Cupper Cutter, Road-Runner seule féminine de la soirée et donc l’assurance de prendre 25 points en ligue F et un Guest qui de manière cyclique (tous les deux ans) nous fait l’honneur de sa présence lors d’une course.

Celui qui avait vu avant tout le monde les dysfonctionnements économiques de notre époque, celui vers qui se tourne Ben Bernanke lorsqu’il a un conseil à demander, celui qui est à l’origine des traités comptables européens, celui pour qui l’unité de valeur est le million d’euro, celui qui gère des millions d’euros au quotidien, celui sans qui l’entreprise ne serait pas, j’ai nommé « Million Euro Baby Face » mais qui préfère qu’on l’appelle «  Le million ». Et enfin était présent le vieux Fat bien décidé à prendre quelques points à Celtic pour lui faire avaler sa rengaine. Pour être tout à fait complet quatre groupies avaient bravé le froid et l’humidité pour faire le déplacement et  soutenir leurs favoris. Nous reconnûmes parmi elles Robine Wood, venu soutenir son Million favori,  toujours handicapée par une incapacité à bouger ses doigts, à moins que ce ne soit une excuse pour ne pas être de nouveau ridicule sur la piste ?

Ils étaient donc 12 à se présenter au tirage au sort, en réalité onze seulement car Cupper, une fois de plus, arriva en cours de qualification en raison d’une trop dense circulation qui l’empêcha d’arriver à l’heure. Le tirage au sort effectué ils s’installèrent dans les petits bolides prêts à partir à l’assaut du chrono.

C’est Le Million qui s’engagea le premier au rythme lent d’un manège pour petits de fête foraine et à ne pas vouloir appuyer sur la pédale d’accélérateur cala dès les premiers mètres alors qu’il était encore dans le goulot  de prise de vitesse  qui mène des stands à la piste, s’en suivi un bouchon qui fît caler tous les concurrents qui s’y trouvaient. Le froid aidant, les moteurs eurent du mal à se mettre en chauffe, cela aura son importance pour la course vous le lirez plus loin. La pluie automnale du matin avait trempé la piste qui n’avait pas séché complètement lorsque les fighteurs s’engagèrent, au point que le premier virage surprit tout son monde et nous assistâmes aux premières glissades et toupies de la soirée. Tanator s’immobilisa en pleine épingle en bout de ligne droite  suite à un contact viril mais correct avec les pneus dans un virage pris un peu large. Peut être avait-il déjà la tête – et le reste- ailleurs. Road Runner nous gratifia de pas moins de 6 sorties de pistes. Pour les autres les qualifs se déroulèrent avec plus ou moins de réussite selon le point de vue. Le million, lui, fît son bonhomme de chemin à un train de sénateur. Treize tours plus tard les combattants rentrèrent au stand et consultèrent le tableau d’honneur qui affichait la grille suivante :

1-MatLaLim  2- Ghostinho 3- Lance  4-Cupper Cutter  5- Gian_Michele  6- Fat Burner 7- Ghost Rider                       8- The Vinsanity  9- Baron Rouge 10-Tanator  11- Road Runner 12 – Le Million.

A ce stade là, nous constatons déjà de belles surprises comme la pole position prise par notre Albano-Turc et les places inhabituelles des deux premiers au championnat. Ils se reconnaîtront.  

Une cigarettes par –ci, une déconnade par-là, les coureurs furent enjoint par les commissaires de course à regagner les bolides afin de faire partir la course le plus rapidement possible pour ne pas avoir à allumer les candélabres. Chacun leur tour ils sortirent des stands et allèrent se placer sur les marques et là messieurs, mesdames, chers lecteurs, chers abonnés, il nous fût donné d’assister à une belle pantalonnade de départ qui nous fît rire aux éclats et qui continue toujours à l’instant de rédiger cet article. Six fighteurs selon les commissaires de course et 8 selon les organisateurs calèrent sur la ligne de départ et commencèrent à s’agiter comme tirailler par des milliers de puces.  Des tribunes on eût cru à une chorégraphie orchestrée et millimétrée. Sauf que, car ce n’est pas tout, dans le même temps le CDD aux manettes de l’affichage des couleurs de départ commença le décompte,  le commissaire sur piste lui fît signe de tout stopper, mais ils ne se comprirent pas, les feux passèrent au vert, puis au rouge puis au vert, puis au rouge, personne ne comprenait plus rien à rien.  Le commissaire de piste s’évertua à refaire démarrer tout son monde mais certains calèrent de nouveau et le sollicitèrent. Tandis qu’aux manettes la jeune recrue continuait son show et ce qui devait arriver arriva les feux se mirent au vert et les premiers bolides s’élancèrent mais tous n’avaient pas été redémarrés. Lance le pauvre resta scotché sur la piste à regarder les autres entamer leur premier virage. La course était – enfin- partie mais lui était à l’arrêt seul dans sa bulle, seul au monde, un grand moment de solitude…Il finît quand même par être relancer et la course la vraie pouvait enfin avoir lieu. Quinze tours plus tard au drapeau à damier les commissaires validaient le classement suivant :

f10 11.MatLaLim

MatLaLim vient de frapper un grand coup ce soir, dans la continuité de ce qu’il avait laissé entrevoir la dernière fois. Il courait au pays, ceci expliquant cela. Certains jugeront que c’est un peu tard, mais il affirme son talent et d’ors et déjà se positionne en grand outsider pour la saison 2011. Pole position, meilleur  tour de la soirée et victoire. De quoi combler de bonheur non ? Du début de la course jusqu’à sa fin il à conserver sa première place. Ca n’a pas été de tout repos mais et cela qui rend la victoire encore plus belle. Deux fois deuxième lors des deux premières courses courues sous la pluie (manifestement il préfère ce terrain là), il n’avait jamais réussit à se hisser au sommet d’un podium de la Franchise. C’est chose faîte qu’on se le dise en Albanie, en Turquie ou ailleurs. MatLaLim est là. Le prochain fight, s’il est présent, devra lui servir de confirmation. Il est encore mathématiquement dans les points pour disputer  la troisième place au championnat même si cela passe par un sacré concours de circonstance. Nous avons vu tellement de choses ce soir que cela reste possible.

2.Ghostinho

De la graine de champion ce jeune rookie, avec en plus une insolente assurance qui l’amène à dire qu’il est là pour dépouiller son vieux père. Il n’a peur de rien et l’a montré avec une certaine autorité. C’est rassuré par des séances particulières d’entraînement qu’il se présente au paddock. Deuxième aux qualifs il part bien placé sur la ligne. Il ne réitère pas son erreur de jeunesse de la dernière fois en calant sur la ligne ce qui lui avait valu une belle déconvenue et une place peu honorable. Cette fois point de contrariété au départ. Il est présent et solide dès le départ et s’accroche aux basques de MatLaLim pendant toute la course le titillant de tous les instants. Restant dans les bonnes trajectoires, Il s’est accroché -comme une tique sur une fourrure- et ne meurt qu’à 4 dixièmes du premier. Il s’offre même un meilleur tour que son père. De quoi voir l’avenir ensoleillé. Bravo jeune Paddawan, du talent, de l’arrogance bien distillée tout pour énerver…..les vieux.

3.Ghost Rider.

Pauvre Ghost, ce n’était pas sa soirée. Il pensait que Gian-Michele ne viendrait pas et à 3 minutes du tirage au sort des karts il se pointe. Première désillusion.  Il pensait que son fiston, par respect ou par manque d’expérience ne serait pas devant. Deuxième déboire. Il a pourtant bataillé le Ghost, parti septième il remonte petit à petit les fighteurs pour avoir en ligne de mire sa progéniture, s’offrant même 4 meilleurs tours sur 15. Certains dépassements n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art mais n’étant pas coutumier du fait nous n’en voudrons pas à Ghost d’avoir fait quelques petites poussettes sur les copains. Et puis c’était pour éviter l’humiliation. Il n’arrivera pas à combler son retard sur Ghostinho et fini finalement derrière lui. Ca a du chambrer sévère à la Ghost Casbah !

Quelque chose me dit que Ghost doit quand même être très fier du résultat de son fils ce soir.

4.Cupper Cutter

Une fois n’est pas coutume, notre ami Cupper est arrivé à la bourre. Les qualifs étaient parties depuis trois tours lorsqu’il s’est hissé dans son bolide.  Ce qui ne l’empêchera pas de prendre une belle quatrième place.  Son départ est un peu poussif, il est ravi de voir que Lance est coincé sur la ligne, mais il ne voit pas que Fat le colle au train dès le premier virage. Il le passe mais Cupper n’a pas l’intention de se laisser faire et reprend sa place au bénéfice d’une intimidation dont il a le secret. Pendant cinq minutes c’est un « mano à mano » qui se déroule où Cupper  fort de son expérience  fait tout pour bloquer les trajectoires de son surprenant poursuivant. Il lui faudra attendre pas moins de six tours pour se débarrasser – à la régulière- de cet hôte encombrant. Après ce coup de chaud, la course de Cupper est beaucoup plus calme. Trop Calme. Il s’endort sur ses lauriers et ne voit pas Ghost revenir du diable vauvert. A deux tours du damier  il se fait reprendre et perd sa place sur le podium. Il se consolera avec la fierté d’avoir réalisé un meilleur tour en course. C’est tout ce qui lui reste. Il doit néanmoins avoir un sursaut d’orgueil et mettre un dernier point d’honneur à prendre la quatrième place lors du dernier fight. La bataille avec MatLaLim va valoir son pesant de cacahuètes.

5.Gian-Michele

Le champion fort de son titre acquis lors du fight précédent était-il venu en dilettante ? Rien est moins sur  au regard de l’ardeur qu’il a mis à batailler tantôt avec Lance et tantôt Fat.  On peut penser qu’il était peut être un peu moins concentré ou concerné qu’il aurait pu l’être mais là aussi rien n’est moins sur vu l’empressement qu’il a eu à partir des les feux au vert alors que d’autres n’avaient pas été redémarré ce n’est pas joli-joli hein ? Il faut dire aussi que son kart avait également calé et qu’un instant il a dû penser qu’il ne partirait pas. Il s’est ch….dessus le Gian je l’ai vu !

Peut être est-il simplement fatigué d’une saison interminable et tendue ou bien par les longues séances de dédicaces liées à la vente de son livre (devenu un best seller) sur la pratique du karting ? Nous essayerons d’avoir une interview prochainement. Sur ce fight il est loin des premiers et a du mal à se défaire de Fat qui le passe en début de course puis qui se fait reprendre  lui suce les roues et essaye de doubler en klaxonnant car l’effronté de Gian prend des trajectoires peu orthodoxes. Vas-y que je passe sur les vibreurs, que je te ferme la corde, que je pousse et d’autres encore. A ce petit jeu là il garde sa cinquième place et s’en sort un peu avec honneur en réalisant un meilleur tour pendant la course. Nous sommes quand même loin des performances habituelles. Heureusement que la saison se termine.

6.Fat Burner

Fat nous a gratifié ce soir de sa meilleure course de la saison. Est-ce le fait de savoir Celtic absent ou l’envie de lui montrer qu’il arriverait à lui reprendre quelques points contrairement à ce qu’il a annoncer à corps et à cris ? Les deux mon capitaine ! Il se permet de tenir la dragée haute à Cupper dans les cinq premiers tours en tournant à meilleure allure. Avec un peu plus de culot il aurait pu le mettre à distance. Il se fait reprendre par le Champion et Lance dans le huitième tout mais décide de ne pas se laisser distancer. Il s’accroche comme un meurt de faim, prend les mêmes trajectoires et pousse par deux fois Lance à la faute. Résultat, une belle sixième place synonyme de 8 points au général. Il met à bonne distance son principal concurrent et garde, un peu, d’espoir pour remonter sur Celtic. 

7.Baron Rouge

Une course pas si mauvaise que cela pour Baron Rouge si on y regarde de plus près. Neuvième au départ il se retrouve coincé derrière Lance qui n’a pu se lancer. Il doit également éviter le commissaire de course qui  se démène encore pour redémarrer tous ceux qui sont en plan et slalome entre les kartings pour ne pas se faire renverser. A être trop vigilant, Baron se fait dépasser par les deniers et doit faire péter l’expérience pour revenir proprement. Il se paye le luxe de rattraper tout ce beau monde dès le deuxième tour. S’en suit une très belle bataille avec The Vinsanity jusqu’au moment où……il entend un bruit sourd et tenace, pense que c’est son kart qui se dérègle, mais à le plaisir de voir que c’est son voisin qui se gare dans la pelouse le moteur en vrac. Il a alors la voie libre et profitera aussi d’une erreur de Lance pour gratter une place supplémentaire.  Parti Neuf, fini sept en tournant avec des temps plus qu’honorables. Un petit retour gagnant pour notre ami.

8. Tanator

Tanator arrivait sur cette course avec la ferme intention de faire mordre la poussière à son ennemi juré en course Fat. Las. Les premiers essais vont le ramener à la dure réalité. Il part 4 places derrière et s’embourbe lui aussi avec le « calant » et le bordel du départ qui a suivi. Il lui faudra faire preuve de talent pour remonter sur le groupetto des retardataires. Il comprend vite que ce n’est pas ce soir qu’il prendra le dessus. Mais avait-il la tête à la course ? Sa vraie soirée était en réalité ailleurs. En effet Tanator fêtait en ce jour une belle brochette de quinze années de mariage avec Madame. De quoi sortir le grand jeu et ne pas se louper. Etait-il en train de répéter visuellement sa deuxième partie de soirée ? Apprenait-il par cœur son programme de la nuit ? Twenty-Three positions in a one night stand ? Gageons qu’il ait pris sur cette autre piste le dessus.

Il se contentera de prendre les cinq points (quand même) qui lui permettent d’envisager un possible retour et dépassement au général sur The Vinsanity et même Fat Burner lors du prochain fight.

9.Lance

Course de merde pour Lance. « Je suis dégouté » indique-t-il aux journalistes qui accourent pour recueillir ses impressions. Course de merde ? C’est le moins que l’on puisse dire. Au moment où il se pose sur le numéro trois de la grille de départ fort d’une belle qualification, il ne se doute pas un instant de ce qui va lui arriver.

Alors que les derniers concurrents s’alignent, il cale. Pas de panique, cela lui est déjà arrivé, il sait quoi faire. Il lève le bras en signe d’appel au secours pour signaler sa détresse. Sauf que cette fois-ci dans le même temps les feux sont allumés et il n’est pas seul à avoir calé. Cela aura son importance et va conditionner la suite des événements. Alors qu’il aurait pu de moquer de la misère de ses concurrents va être son elle va être en réalité à l’origine de sa chute. Les commissaires sont sur la piste pour dépanner tous ceux qui sont à l’arrêt moteur. Mais ils sont nombreux. Trop nombreux et certains qui ont calé deux fois monopolisent le dépanneur. Lance n’est pas servi en premier, il est même oublié. Il a donc toujours le bras en l’air lorsque les feux passent au vert. Il ne peut avancer. Il assiste impuissant au départ tel un spectateur privilégié d’être au ras de la piste.

Quand le commissaire de course s’aperçoit de cet oubli il est presque déjà trop tard. Lance aura beau s’agiter de plus belle, es coureurs ont déjà parcouru quelques dizaines de mètres. Il part la mort dans l’âme en pestant contre cette organisation pourrie. Mais Lance a des ressources, de l’orgueil, de la volonté et du talent. Il lui faudra attendre la mi-course pour récupérer –presque- sa place et ferrailler de haute lutte avec Gian et Fat pour une quatrième place jusqu’au douzième tour ou il commet une ultime erreur en tapant les pneus. Il ne reviendra plus. Le départ loupé aura certainement pesé pour beaucoup. Il finira même derrière Tanator. Suprême déconvenue.

10.Road Runner

Que du bonheur pour Road, sur cette course ! Avant même le départ elle arborait un large sourire car elle savait qu’elle prendrait 25 points en ligue féminine quoi qu’il arrive étant la seule concurrente présente. Elle s’était donc fixée comme objectif de prendre des points en ligue majeure. Il lui suffisait pour cela de garder le million à bonne distance, de s’accrocher à un concurrent en difficulté et d’espérer une belle sortie de route d’un autre pour entrer dans le top 10 et prendre son premier point. C’est chose faîte et mieux encore, en finissant 10 dixième et au bénéfice du non classement de Ghostinho elle marque deux points au général. Elle double donc son objectif alors même que ses temps sont un peu loin de ce qu’elle nous avait montré jusque là. A plusieurs reprises en qualifications elle est allée tâter du pneus et goûter la pelouse. Sa course à été plus sereine.

Résumons-nous. Elle ne finit pas dernière, première satisfaction. Elle marque des points de partout, seconde satisfaction. Elle remonte à la troisième place en Ligue F et peut même viser la seconde place si La Prune déclare forfait lors de la prochaine course. Troisième satisfaction de la soirée. Elle met le Million à quinze secondes. Quatrième et grande satisfaction.

Que du bonheur je vous dis !

11.Le Million

Il avait dit qu’il viendrait et il a tenu parole. Il avait besoin de sortir de son quotidien et de s’aérer. Il est venu « pour voir » après deux années d’absence. Les qualifications ont été plutôt poussives. Il fini bon dernier, mais à cela rien d’anormal si l’on considère que tous les autres sont des habitués du circuit. La course s’est mieux terminée, en effet il ne fini pas dernier, marque son premier point au sein de la franchise, fini à un tour seulement du premier ce qui signifie qu’il a plutôt bien tourné. Malgré le temps humide et la piste glissante, il ne semble pas avoir fait de sorties de piste ni avoir été à l’origine du moindre accrochage. En un mot de quoi trouver des sources d’encouragement pour revenir et s’inscrire pour la saison prochaine.

Il venait avec en arrière pensée l’envie de ne pas finir derrière Road Runner, c’est loupé. Elle lui a mis la misère.

12.The Vinsanity

Les mots manquent pour décrire le calvaire qu’à vécu The Vinsanity ce soir sur l’asphalte. Il arrivait pourtant ragaillardi en essayant d’oublier le malheur qui s’était abattu sur lui au fight 9 en la personne d’Arno. Que pouvait-il bien lui arriver de pire que ce qu’il déjà vécu ?

Il a tout fait pour assurer le meilleur et éviter le moindre accrochage et pourtant…. Il prend un bon départ, se retrouve vite dans le quatuor de tête et se met à espérer des jours meilleurs que ceux vécus ici même un mois plus tôt. Las. C’était sans compter sur la malédiction qui semble s’acharner sur lui. (aurait-il, lui aussi, été marabouté ?). La scoumoune, la poisse, la déveine, se sont jetées une fois de plus sur lui à bras raccourcis. Alors qu’il entame son 10ème tour et qu’il est en bataille,  il sent que son kart ne répond pas comme il le voudrait. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. En effet dans le virage qui entame la grande vitesse avant la ligne droite, il tourne au ralenti puis fini en roue libre par s’arrêter net au bord de la pelouse : Courroie de transmission cassée nette, piston fissuré, joint de culasse fondu, cylindre fendu, direction voilée. Le diagnostic est sans appel. Il aura beau gesticuler, trépider, s’agiter et onduler pour manifester sa présence aux commissaires, rien n’y fera et il assiste impuissant aux passages de tous les concurrents, tous. Et pour certains plusieurs fois….ultime épreuve.

C’est l’abandon.

Il ne prendra pas de point ce soir. Il est à jamais marqué. Ce fight restera à jamais graver dans sa mémoire.

Tragique soirée pour The Vinsanity. Tragique année. Il aura tout vécu, essuyé toutes les misères du monde, toutes les malchances. Que va-t-il lui arriver lors du prochain fight ? Son Karting va-t-il prendre feu sur la ligne de départ en enflammant sa combinaison ? Va-t-il perdre une roue, deux ?  Faire des tonneaux dans une sortie de piste ? Perdre le nord et courir en sens inverse ? Prions pour lui pauvre fighteur.

La nuit commençait à poindre quand les coureurs remisèrent casques et combinaisons au vestiaire. Les photos du podium furent prises et chacun alla régler son dû au patron du gourbi pour la location du matériel. Il a payé The Vinsanity ? Moi, j’aurais demandé un dédommagement.

Quatre fighters et quatre groupies se retrouvèrent au restaurant officiel pour déguster les mets habituels et boire les bières de saison.

Le prochain sera le dernier de la saison 2010. Vous êtes bien sûr tous conviés à y participer. Vous pouvez également amener avec vous toute personne désireuse de passer un bon moment en bonne compagnie. Après la course une cérémonie officielle aura lieu sur site pour la remise des trophées. S’en suivra pour tous ceux qui le veulent une soirée de fin de saison qui commencera au restaurant officiel pour un dîner commun et se poursuivra dans différentes gargotes de la place niortaise pour se terminer dans une place dansante qui restera à définir.  jusqu’à l’aube

Ce fight et cette soirée auront lieu le vendredi 3 décembre prochain.

A vos agendas !

(Spécial report en Turquie for the Gazzetta della F.U.C.K : Fat Burner.)

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 21:08

  gdlf

Mercredi 29 septembre 2010 à 18h30 comme à son habitude s’est déroulé le neuvième fight de la saison avec seize coureurs prêts à se battre pour avoir la meilleure place.

Dans cette nouvelle course, deux invités ont voulu se mesurer à cette équipe de choc et n’ont pas été déçus du voyage : Bienvenue à Guest Alex et Guest Olivier. Quant aux absents, Baron rouge ne pouvait être présent, il devait récolter ses courgettes à temps pour sa soupe du soir. Mig 27 ne pouvait concourir suite à une opération esthétique visant à obtenir le fessier de David Beckam mais qui fut quand même parmi les spectateurs avec MatLaLime, les Pom pom girls et la relève de la FUCK toujours présents pour nous encourager. Egalement absente depuis quelques temps et pourtant l’une des favorites de la ligue féminine 2010: la prune. Elle nous a confirmé sa présence au prochain fight.

C’est donc sous un temps nuageux et un peu frais que les fighteurs ont tiré au sort leur Kart en critiquant à l’avance leur futur kart (les intéressés se reconnaîtront).

 

Les essais : Tous les fighteurs s’installèrent donc à 18h30 dans leur petit bolide. Prêts à partir, Cupper cuter arriva tout feu tout flamme en retard, en courant, en costard ! Il sortit rapidement puis s’engagea sur la piste coupant ainsi la route lamentablement à ses concurrents de la gente féminine dès leur premier virage. Fidèle à lui-même, il sortit rapidement suite à un problème de communication avec son kart (en effet, le chauffeur n’était pas à la hauteur de ce kart). Beaucoup de pneus crevés durant cette course (LaCross et Celtic Slider), heureusement sans conséquence pour Baron rouge qui s’entraînait avec sa brouette !

 

Résultats :

imgp0035.jpg

 

Gian Michele

« Si on devait enlever tous les nuls de la piste, je roulerais tout seul ! » voilà ce que gian michele a osé dire le lendemain de la course.Cependant, il prit un peu peur lorsque the lance lui passa devant à 2 reprises pendant  les 2 premiers tours. Il récupéra malgré tout sa première place et réussi à gagner une nouvelle fois le titre. Plus personne ne peut à présent lui prendre sa place. Malheureusement pour nous Les jeux sont faits !!

Lance

Le  voilà qui dès le départ de la course Lance se sent pousser des ailes pendant quelques secondes en voulant prendre la place du teneur du titre. Malheureusement pour lui ce dernier lui repassa devant et son rêve de pouvoir monter pour la première fois de sa vie sur la plus haute marche du podium s’écroula. Voyant gian michel loin devant lui, il se dit qu’il était trop tard pour le rattraper et continua sa quête pour remporter la deuxième place devant ghost avec qui la bataille fût également sévère.   

Ghost Rider

            Courir sur un circuit sec, ghost n’aime pas. On pourrait le croire breton tellement il aime la pluie : à chaque course, il regarde le ciel et prie (ceux qui tendent l’oreille pourront entendre Par Toutatis, que le ciel nous tombe sur la tête !). Mais qu’il ne soit pas trop modeste il termine quand même sur la troisième place du podium après un rude combat pour tenter de passer  sans y parvenir devant « les 2 fusées »  comme il le dit qui se trouvait devant lui.

            Heureusement pour lui il maintient  sa seconde  place au classement général devant lance.

Cupper Cuter

            Il peut remercier Celtic pour son fair play lors du départ qui lui indique que les feux s’allument alors qu’il ne les regarde pas. Résultat, il rate son départ en calant et ne parviendra pas, malgré le soutien de sa femme, à toucher le podium. Cupper, la course ne se déroule pas entre Bordeaux et Niort mais sur la piste !! Le podium ne sera pas pour cette année pour lui. Ne pleure pas cupper ce sera pour l’année prochaine !!

Le Dard

            « Si je ne finis pas meilleur qu’avant avant dernier, vous ne reverrez plus Fantomas ! » disait Le Dard avant le départ. Heureusement pour lui, Road Runner, Candy et The Wall se sont gentiment interdit de le doubler afin de ne pas léser l’ego de leur président préféré.  Des rumeurs courent sur le dopage éventuel de son kart puisqu’il fait une belle course et termine en 5è position.

Celtic Slider

Voulant se justifier à l’avance sur ses pneus crevés et donc la perte d’adhérence due à des pneus neufs. Malgré un tête à queue sur les 50 m qui le séparait de la ligne départ (le boulet!) il fait pourtant une bonne course par rapport aux deux derniers fights. Et bizarrement, on ne l’entend plus à la sortie. Essayant de pousser Cupper, il perd deux places dès le départ mais s’extirpe plutôt bien du bazar en distançant Kubica dès les premiers tours.

Kubica Arno

« Des essais pourris » nous a-t-il dit. En effet, kubica commence sa course sur la 10ème place. Il se rattrape pourtant très vite en passant devant fat burner et the vinsaniti mais à quel prix  .il se bat ensuite pour la 6ème place avec celtic mais en vain il terminera sur la 7ème place. Kubica n’était pas au top de sa forme, mais ce n’est que partie remise pour un futur fight plus chanceux.

Fat Burner

            Prêt à tout pour se faire remarquer, il ne court jamais sans son gilet de sécurité (obligatoire dans chaque voiture mais pas nécessairement sur le dossier conducteur !). Il se défend gagnant ainsi une place par rapport aux essais.

Même affûté il n’a pas réussi à reproduire ses dernières performances, peut être est il temps de retourner au chinois ? Ou peut être faudrait-il revoir le casque puisqu’à écouter Fat, son nouveau casque semble est marabouté… par Tanator peut être ?

imgp0015.jpg

 

The Vinsaniti

            Malgré de bon temps, The vinsaniti fut victime une fois de plus de malchance, il s’est initié aux auto tamponneuses. C’est en repartant de l’avant dernière place qu’il récupèrera son retard et  rattrapera les pilotes loin devant lui. Il finit juste derrière fat burner tout en claquant un très honorable quatrième temps très prometteur.

Les grands champions ont tous des moments de faiblesse, le prochain fight lui permettra de faire ses preuves  

Tanator

 Victime lui aussi du carambolage du premier virage, Tanator repart lui aussi du fin fond de la grille et s’est battu pour finir dans les points une fois de plus. Les duels s’enchaînent sur la piste : la bataille est toujours aussi sévère entre Tanator et Fat, qui du blond ou brun remportera la bataille ? A suivre sur le prochain fight le 28 octobre sur la piste !

imgp0025.jpg

 

LaCross

            Voilà un moment que nous n’avions pas vu LaCross sur la piste. Et son retour fût difficile. En effet, après des essais ou il a été victime d’une crevaison, LaCross a perdu du temps et part pour la course en 11ème place. Avant le départ son kart n’arrête pas de caler. Au moment du départ, il reste une fois de plus sur place, laissant ainsi ses concurrents passer devant lui. Chaud pour les chevilles de l’organisateur de la course qui était encore au milieu du circuit lors du passage au feu vert !!  Il arrive cependant à récupérer la 8ème place jusqu’à ce qu’il se retrouve dans les choux pour finir par reprendre sa place du départ. La bataille fût cependant dure à gérer avec une candy qui le colla jusqu'à la fin de la course et réussi à plusieurs reprises à le doubler.

Candy

            Toujours plus persévérante, candy n’est pas là pour se laisser faire. Elle s’est battue avec LaCross jusqu'au dernier tour qu’elle réussi à doubler en ligne droite durant quelques secondes pour arriver coller à lui jusqu’à la ligne d’arrivé. Suivie de The Wall durant toute la course, elle  finira par la semer définitivement dans les 3 derniers tours. Il s’en est fallu de peu pour lui prendre sa place.  Quoi qu’il arrive, elle réussit à gagner le championnat féminin.

imgp0026.jpg

 

The Wall

The Wall ou Démolitou fut fidèle à sa réputation, en effet, quand elle vit que sa rivale de toujours, Candy la sema, elle se contenta de gêner comme il se doit les trajectoires de quiconque tenterait de la doubler. Elle fut suivie de près par Road Runner pendant une bonne partie de la course avant de réussir à la distancer.

The Wall maintient sa place sur le podium féminin, mais La Prune aura-t-elle encore l’occasion de l’évincer ?

imgp0027.jpg

Road Runner

            A chaque course Road Runner nous montre sa persévérance qui commence à payer ; en effet, The Wall eu bien du mal à la distancer. Une seule erreur de la part de Démolitou et elle récupérait une place sur le podium.A ce rythme de progression, elle fait partie des favorites pour le podium féminin 2011 !! Encore deux dixièmes de gagnés sur son meilleur temps, elle n’en finit plus.  Guest Alex tente de soudoyer le bureau en proposant ses points à son mentor (alias Road). Une fois de plus le président ne s’est pas prononcé !

Partager cet article
Repost0
6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 21:34

 

(De notre envoyé spécial à Spa-Bessines)

Course diurne, temps sec et chaud.  Eclairage naturel. Course sens Est-Ouest. Température de l’air : 24°. Température de la piste 30°.

 

Il l’a fait….

Chers lecteurs, quel plaisir de vous retrouver après deux mois d’absence. J’espère que vous avez tous passé  d’excellentes vacances et que vous avez rechargé les batteries avant d’entamer la fin de saison qui s’annonce terrible pour les places de 2 à 8. C’est gavé de pates italiennes et de pizza que je rentre au bercail. J’ai les dents du fond qui baigne tellement j’ai abusé de la nourriture au pays des rois de la moto. De plus, j’ai copieusement abusé du triptyque Rosé-Merguez-Taboulet  tout le mois d’août, c’est donc les bagages chargés de kilos supplémentaires que je rentre au bercail des souvenirs plein les mirettes.

Je voudrais ici, dans ce journal tant lu et tant apprécié, remercier et féliciter mon petit job d’été, mon stagiaire, mon TUC : The Vinsanity, pour la gazette qu’il nous a livré en juillet suite à la dernière course. Il ne s’est pas démonté (alors que nombre d’entre vous pressentaient qu’il allait se ch…dessus et décliner l’offre au dernier moment). Il a fourni un travail d’une grande qualité rédactionnelle en sachant respecter la ligne éditoriale de votre journal : Objectivité, chambrage,  moquage,  racontage, du factuel subjectif rien que du factuel, une pincée d’ironie, une goutte de provoc, le tout saupoudré d’un nuage de fiel et le tour était joué. Bravo, good job comme disent les anglais.

Bravo encore Little Burner ou Fatinho (surnoms donné par le Gian qui me plaît beaucoup) je peux partir l’esprit libre et tranquille je sais que la relève est déjà présente. Je suis prêt à passer le flambeau. A ce sujet la prochaine lecture vous sera proposée par un duo de charme, de chic et de choc. Une écriture à quatre mains. Je n’en dis pas plus et vous laisserais découvrir tout cela en temps et en heure.

 

Course de rentrée…..

La franchise faisait ce soir sa rentrée «  des classes » avec deux jours d’avance sur les millions d’écoliers qui vont aller user leur fond de culotte sur les bancs de nos écoles républicaines. Compte tenu que les vacances n’étaient pas finies, nous n’attendions pas grand monde ce soir pour ce huitième opus de la saison. Ce n’est quand même pas moins de 15 fighters et un Guest ( Ghostinho venu avec son fantôme de papa, mais pas en simple spectateur cette fois-ci) qui se présentèrent au départ des qualifications. Dont la crème des crèmes, les avaleurs d’ l’asphalte, les aigles de la route. En somme un plateau de haut vol.

The Vinsanity arriva le premier vers 17h00. Il fût surpris par Fat en train de prendre des mesures sur la piste, de compter le nombre de pas d’un virage à l’autre, de nettoyer à coup de balai et d’enlever d’une pichenette des doigts les quelques graviers qui auraient pu enrailler sa marche vers la victoire. Est-ce donc cela cette fameuse « technique » secrète qu’il avait évoquée la semaine précédente lors d’un débat technique avec Gian Michele ?

Puis arrivèrent dans un rythme peu cadencé et par ordre d’apparition : Tanator casaque ch’ti, toque blonde, Gian Michele, Mig27, The Candy, The Wall, MatLaLim, Baron rouge et madame, Ghost Rider et sa descendance, Road Runner, Robine Wood et Lance qui arriva en tirant la patte. Le dernier fût comme d’habitude Cupper Cutter qui lui aussi arriva en boitillant. Du coup on se serait cru à un défilé d’anciens combattants de la guerre de sécession. En prêtant l’oreille on aurait pu entendre les tambours et flûtes de la marche des rescapés.…….

Une fois les embrassades, accolades,  empoignades  et autres serrages de phalanges des retrouvailles terminées et après un court rappel d’un point de règlement portant sur l’échange de Karting entre les qualifications et la course, le tirage au sort des bolides put s’effectuer dans l’habituelle bonne humeur qui consacre les fights de la franchise.

Les 16 coureurs s’élancèrent pour un Run de 13 tours durant lequel mis à part les multiples sorties de piste de Robine, il n’y eut pas grand-chose de particulier à se mettre sous la dent. Sauf un fait important, que dis-je un fait extraordinaire, incroyable, unbelievaible !  Cupper Cutter ne put accrocher qu’une malheureuse neuvième position sur la ligne de départ. Le champion en titre 9ème ! Jamais au grand jamais nous n’avions vu notre champion en titre dans pareille solitude. Les vrais patrons du paddock mirent, eux, les choses au clair en ne laissant aucune seconde à leurs poursuivants. Dans le ventre mou du classement les temps se tenaient. On nota quand même une très belle dixième place pour sa première participation de Ghostinho. Le temps de ranger les karts en file indienne et d’aller voir les temps, les commissaires de course annoncèrent le classement sur la ligne :

1-Ghost Rider  2- Gian Michele    3- Mig27 4-Lance  5- Celtic Slider  6- MatLaLIM 7- The Vinsanity                       8- Fat Burner  9- Cupper Cutter 10- Ghostinho 11-Tanator  12- Candy 13- Baron Rouge  14- The Wall   15- Robine Wood 16- Road Runner 

Grillage de garo une pour les smokers, d’essuyage de sueur pour d’autres, vérification de la pression des pneus pour les derniers. The Shark, lui s’isola un peu et se mit à de faire quelques étirements, à faire craquer ses vertèbres, deux-trois pompes et une série spéciale de 4 abdos plus tard tout le monde réintégrait son bolide et s’avançait sur la ligne de départ.

Les fuckers se mirent en piste sur leur marque de départ. The Vinsanity  tellement heureux d’avoir fait septième à deux dixième de celui de devant en oublia d’appuyer sur l’accélérateur et cala. Alors que les derniers s’alignaient, Fat, Cupper et d’autres qui avaient vu la scène demandèrent aux commissaires de faire passer les feux au vert tandis que le pauvre s’employait à mouliner du bras tellement fort que l’on cru qu’il imitait l’hélicoptère pour décoller. En réalité c’était pour signaler sa misère. De longues secondes s’écoulèrent durant lesquelles il a du sacrément mouillé le slip. Car chers lecteurs, si le départ est donné, il reste seul sur la piste à attendre que les commissaires le fassent partir. Summum de la loose !

Cela n’est jamais arrivé même si certains ont quelques fois eu très chaud…..Ca va Lance ?

1.Ghost Rider

Du talent à l’état pur doté d’une grande goule. Il avait annoncé à grand renfort de déclarations fracassantes qu’il serait présent et qu’il atomiserait tout le monde. Certains ce sont même débinés et ne sont pas venus tellement les déclarations avaient porté. D’autres y ont vu de l’insolence. Chose promis chose due : Il pourri tout le paddock. Pôle, meilleur temps en course, plus grand nombre de meilleur tour. Il n’avait pas le choix. Outre ses déclarations il fallait aussi gérer la présence de Ghostinho l’héritier des gènes de la gagne. Il lui était interdit de faire une autre place que celle-ci. Première place acquise de haute lutte donc et contre son seul concurrent direct ; Gian-Michele. Bravo, belle course, bel esprit. Il va quand même lui falloir être encore plus performant et un sacré concours de circonstance pour finir champion.

2.Gian-Michele

Des qualifications à la course il s’est accroché à tout ce qui se présentait. Il pouvait être champion ce soir en cas de première place et d’une grosse contre performance du Ghost. Il n’en fut rien. Partie remise au fight 9. C’est vexé de s’être entendu dire par le Shark qu’il n’avait pas la technique qu’il entre sur le tarmac pour tout bouffer. Pas la technique, pas la technique, non mais on va voir ça  pas la technique ! Un départ pas des mieux réussi et le voilà 4ème après quelques mètres de course. Il se reprend comme il faut pour titiller pendant toute la course le seul homme devant lui. Il revient bien, tient Lance à distance et assure ses 20 points. Pourrait peut être devenir champion le mois prochain. A vos calculettes !

3.Lance.

C’est harnaché de son gilet de sauvetage, de sa combinaison et de sa bouée canard que Lance s’avance sur le tarmac prêt à descendre les rapides en rafting comme un seul homme. La crainte de se noyer ou de ne pas sortir la tête de l’eau ? Nous  ne le saurons pas, en tout cas le Lance une fois de plus fait troisième. C’est la cinquième fois en huit course qu’il fini sur la troisième marche du podium. Il boitait bas et avait un peu le moral en berne en arrivant sur la course. Il venait d’apprendre qu’une de ses idoles de jeunesse venait de rejoindre le Panthéon des grands sportifs français. Nous nous sommes inquiétés de savoir s’il pourrait d’une part courir mais surtout être compétitif. Il a répondu avec un résultat probant. Quatrième en qualifs, il prend la troisième place au Mig dès le deuxième tour pour ne plus jamais la lui rendre. Jamais inquiété sans jamais lui-même inquiéter ceux de devant, il fait comme d’habitude une course propre et montre à ceux qui savent lire et décrypter son langage qu’il va être très dur à déloger du podium final. Même si mathématiquement MatLaLim et Cupper peuvent encore aller le chercher. Souhaitons lui qu’il n’ait pas, comme l’an dernier de « creux de la vague » pendant lequel il ne marquera rien.

4.MatLaLim

Il revient en bonne forme après une période de disette que rien ne laissait présager. Il avait tellement été présent lors des deux premières courses qu’on ne pensait pas à pareille disgrâce. Bref, aujourd’hui il redore un peu son blason et ses armoiries Albano-turcs en se classant à une très belle place.  Il profite de la mêlée consécutive  à l’accident du deuxième tour pour doubler Celtic et laisser  Mig à son propre désespoir. Ils ne le reprendront plus. A force d’application et de technique, il les relègue à bonne distance pour glaner les 10 points grâce respectivement à 4 centièmes et 1.3 seconde d’avance. Il lance un signe fort ce soir : « Comptez sur moi pour la fin du championnat, surtout s’il pleut ! ».

5.Celtic Slider

Il est heureux le Celtic, ça fait plaisir à voir, on le comprend et  il a bien raison. Deuxième fois de la saison qu’il fini dans le top five sur une course. Fini le temps des déclarations pourries et  maladresses d’avant run.  Aujourd’hui il se tait et cela lui réussit plutôt bien. A l’issue des qualifications déjà il affichait le sourire béat et badin de ceux qui ont le sentiment d’avoir fait un coup. Mélange de fierté, de bonheur et de moquerie.  Content de finir  cinquième devant quelques noms de renoms comme Cupper et Mig pour ne citer qu’eux. Sur la course il ne sera inquiété que lors du carambolage où il hésite un peu sur la trajectoire à prendre, ce qui profite à son poursuivant direct. Ensuite il résiste plutôt facilement au retour du Mig, prend 8 points au passage et se donne de sérieuses chances d’aller chercher une belle place finale au classement général. Quand le slide va, tout va !

6.Mig 27

« Putain que j’aime pas dans ce sens là ! » déclarait  le Mig27 en quittant le circuit après la course fort de sa cagade au deuxième tour où il se met en vrac tout seul dans l’épingle après la ligne droite. Une vitesse excessive mal contrôlée, un freinage un peu tardif qui entraîne un blocage des roues arrière, un coup de volant intempestif et voilà notre fighter  affalé sur les pneus  à regarder passer la cohorte de poursuivants qui n’en demandait pas tant. Mais ce n’est pas tout, il faut dire qu’en plus d’être allé taper les pneus, il a du subir les chocs de quelques coureurs qui sont venus jouer à Tétris avec lui. Et vas – y que je m’emboite de coté, tout droit, à l’horizontal. La fête du tamponnage. Ce ne sont pas moins de 5 pilotes qui se sont embrochés dans ce virage. Dis donc Mig quand on se met en vrac on regarde avant de repartir sinon ça devient ce que tu as fait …du stock car. Il arrive quand même à sortir du bourbier et à repartir à l’assaut. Il ne pourra revenir que sur Cupper. Une course à vite oublier et vivement la prochaine …..Dans l’autre sens……

7.Cupper Cutter

Depuis le fight 3 où il avait fini second, Cupper Cutter n’est plus que l’ombre de lui-même et n’en fini pas de descendre dans cette abyme de la loose.  Notre Albinguest aurait-il perdu le feu sacré ? La paternité lui aurait-elle tout retiré ? N’a–t-il plus envie ? Neuvième position sur la ligne acquise dans la douleur fasse au jeune Ghostinho et juste derrière Fat qui n’en revint pas. Au passage des feux c’est raide comme un I debout sur la pédale d’accélérateur que Cupper se lance à l’attaque de la tête de course et plutôt avec réussite. Il grille la politesse à un, puis deux, trois, quatre concurrents en faisant un intérieur d’anthologie et en passant dans un trou de souris (preuve s’il en est qu’il y a encore une flammichette qui brûle en lui), si bien qu’au deuxième virage le voilà cinquième de course et tout son retard de remonté. Il a du se voir sacrement beau à ce moment là. Hélas cela ne durera pas et il doit se contenter de sa deuxième septième place consécutive. Courage Cupper tu peux encore aller chercher le podium accroche toi bon sang ! C’est qui le champion en titre ?

8.Fat Burner

Vade rétro Satanas Migas !.

La semaine dernière Fat est allé, selon ses dires, chez un désenvouteur. Une séance d’incantations, de bave de crapaud, de poil de c…et de poudre de perlimpinpin plus tard le voilà ragaillardi à l’idée de pouvoir courir sereinement. A ce sujet son mage lui aurait dit que c’est  celui qui lui avait jeté le sort qui serait puni. Le Mig était – il à l’origine des sorts jeter à Fat ? Cause à effet ? Il marque ses premiers points depuis 4 courses. En qualifs il tient la dragée haute pendant longtemps à Gian Michele. Puis en course il fait preuve d’assurance et de technique pour , à la fois , reprendre Tanator qui lui était passé devant au bénéfice du carambolage du 2ème tour et tenir  à très courte distance Ghostihno qui décidément n’a aucun respect pour les vieux.  C’est juste avant le passage sous le panneau dernier tour qu’il fait le maillot à Tanator (grâce à un intérieur d’anthologie à montrer dans toutes les bonnes écoles de pilotages) qui n’en revient toujours pas et il fini à 12/10ème de Little Ghost. Belle reprise pour Fat qui prend avec joie et sourire ces 3 points âprement gagnés.

9.Ghostinho

Il arrive tout timide sur le circuit accompagné, comme pour la rentrée des classes de son papa.  Après validation des commissaires de courses il est autorisé à participer à ce fight  en tant que Guest Star. Il n’a pas su ou pu optimiser sa belle place sur la ligne. Il cale au passage des feux et part dans les  derniers. Son talent précoce fera le reste, il reprend tout le monde un part un  mais se heurte à Tanator et Fat qui ne lui firent aucun cadeau. Les cinq derniers tours vont se jouer à trois dans une grande intensité. Je te passe, tu me repasses le premier de nous trois qui se lasse, il se fracasse. A ce petit jeu Ghostinho s’en est plutôt bien sorti en finissant devant Tanator et à un quart d’une demi-roue de Fat. Bel exploit pour sa première apparition dans la cour des grands surtout si l’on considère qu’il a perdu presque 10 secondes en calant au départ. Quelque chose me dit qu’on le reverra bientôt encore plus affûté…..

10.Tanator

Tanator arrivait sur ce fight avec l’envie- une fois de plus – de mettre sa race au Fat. Il dû déchanté dès les qualifs en se positionnant derrière lui mais aussi en course. Il échappe au Karnage du Mig et se faufile devant quelques coureurs coincés. Il se dit alors que décidément la chance est de son coté. Néanmoins en tournant la tête il s’aperçoit que « sévèrement Burner » fond sur lui aidé en cela par Little Ghost. Les tours s’enchaînent et les deux compères arrivent à grande vitesse tels des rapaces fondant sur leurs proies. Au dixième tour il n’est déjà plus seul, il se fait attaquer de toute part, à gauche, à droite c’est une lutte sans merci qui vient de s’engager. Il essaye avec maladresse de fermer les portes et de zigzaguer pour empêcher les dépassements. Mais ce qui devait arriver arriva. Au moment où les commissaires sortent le panneau du dernier tour Fat en profite et lance une attaque de caractère, lui fait l’intérieur et aspire avec lui Ghostinho. Le dernier tour devient un baroud d’honneur ou Tanator essayera – en vain – de reprendre sa place perdue plus tôt. Il termine à une seconde et se consolera avec son point pris et la bonne nouvelle reçue après course d’en avoir en réalité deux.

11.The Vinsanity

C’est les muscles chauds et détendus que The Vinsanity se positionne sur la septième marque de la ligne de départ. Hélas, son kart broute et cale. La stupeur l’envahit, il lui faut réfléchir, il n’a que quelques secondes tout au plus pour prendre la bonne décision : Descendre et pousser ? Pas concevable. Se lever et stopper la course ? Limite, limite… Son cœur s’arrête, la sueur l’envahit, son corps est soudain pris de soubresauts et il se met à tournoyer du bras comme s’il chantait : « et on fait tourner les serviettes… ». Bien lui en a pris car les commissaires comprirent de suite qu’il avait des soucis et le redémarrèrent.  Il put donc s’élancer avec la meute et rivaliser 2 tours comme beaucoup. Pendant 10 tours il fait parler sa technique tant jalousée dans ce sens. Il bataillera avec Baron Rouge et viendra mourir à la onzième place synonyme de pas de point. Tout comme l’embaumeur, Il peut remercier Ghostinho qui n’a pas souhaité intégrer le championnat cette année et laisse les points à ses poursuivants.

12.Baron Rouge

Baron Rouge est arrivé sur ce fight accompagné de Madame Baron Rouge et d’une groupie. Il arrivait donc avec une pression supplémentaire pour essayer d’effacer ses dernières contre-performances. Pas un point de marqué depuis le fight 3. Il était temps de se reprendre. Un mauvais tirage au sort de kart et le voilà à se débattre avec sa machine qui se traîne pour arracher une douzième place peu honorable pour espérer se batte à armes égales.

Sa course est pourtant d’une régularité dans les tours rarement vue. Preuve que le plateau est décidément bien élevé cette année. Il garde en ligne de mire The Vinsanity mais ne peut le reprendre et fini à 4 centièmes. Baron semble attendre des conditions de courses plus clémentes c'est-à-dire de l’eau, de l’eau et rien que de l’eau. Quatrième prestation sans points pour  Baron Rouge. On lui prête l’intention d’arrêter la course. Gageons qui ne s’agisse là que d’une mauvaise rumeur.

13.The Wall

Première première place en Ligua Fémina pour The Wall qui a fini enfin par comprendre que les bases du karting n’avaient rien à voir avec l’enseignement que lui a dispensé le bienheureux. Et ça marche ! Depuis deux courses elle était dans le bon tempo et arrivait à rivaliser avec d’anciens cadors. Il lui reste maintenant trois courses pour nous montrer qu’elle à vraiment tout compris. En effet chers lecteurs, je vous annonce en scoop que The Wall quitte la franchise après la dernière course de l’année pour rejoindre une franchise Celte en pays d’Armorique. Elle fera donc ses adieux à la franchise lors du fight 11 et lors de la chouille qui s’en suivra. Faisons lui confiance pour bien animer cette petite soirée. On verra, en tout cas pour ce soir c’est 25 points dans la cornemuse.….

14.The Candy

Cela fait très longtemps que The Candy n’a pas remporté une course en Ligua Fémina. C’est donc remontée comme un coucou suisse qu’elle s’assied dans son baquet prête à en découdre. Elle termine Meilleure féminine à l’issue des qualifications, mais la guigne semble avoir jeté sur elle son courroux.  Elle se retrouve coincée derrière le quad venu secourir Ghostinho et perd un temps précieux qu’elle ne pourra jamais rattraper. Impliquer dans le carambolage plus un arrêt buffet dans le sixième tour et la messe est dite. Malgré son acharnement à s’arracher pour reprendre Robine Wood elle rentre aux stands énervée de n’avoir pu donner tout ce qu’elle voulait et montrer l’étendue de son talent. Une course to forget pour vite se positionner sur la prochaine. Attention Une Candy en colère peut faire très mal.

15.Road Runner

Road ne fini pas dernière ! Road ne fini pas dernière ! Courrez la campagne et battez le pavé ! Sonnez hauts-bois, Résonnez trompettes ! Annoncez la bonne nouvelle ! Road ne fini pas dernière ! Elle est arrivée sur cette course avec la certitude qu’elle finirait dernière féminine. Mais certains lui ont demandé de croire en sa bonne étoile et surtout en ses capacités à se sublimer. Ce qu’elle a fait avec un meilleur tour à 47.705 alors que son dernier meilleur temps était de 49.183 soit 1.5 seconde de mieux encore. Mais dites moi, dites moi, jusqu’où s’arrêtera-t-elle ? Elle fait pourtant partie du gros carambolage mais elle s’accroche jusqu’au bout pour dépasser Robine sur le dernier tour. On the Road again !

16.Robine Wood

Robine avait « agressé »  Fat Burner une semaine avant le fight en lâchant devant de nombreux témoins un très moqueur : « Tu n’espères pas me battre la semaine prochaine ? ». Fort de sa seule victoire contre sa victime du jour. Mal lui en pris, elle s’est mise la pression toute seule. D’abord aux qualifications ou elle sort de piste toute seule et broute l’herbe à de multiples reprises et prend une très belle avant dernière position, loin, très loin, de celui qu’elle espérait exploser. Sa course n’est guère meilleure, une succession de mauvais choix de trajectoires, des sorties en veux-tu en voila et une superbe dernière place à 3 heures du premier. Le patron du Gourbi à même failli allumer les projecteurs pour qu’elle puisse finir….Dis Robine tu veux qu’on te laisse les clefs ? C’est pas qu’on a faim mais le restaurant officiel va être fermé.

Un passage à la caisse plus tard dix fighters et quatre groupies se retrouvaient au restaurant officiel à partager les mets habituels et désormais célèbres de notre  bouge franco-belge. Certains jouèrent au baby foot, enfin jouèrent c’est vite dit parce que prendre une fanny au baby c’est tout sauf jouer. Mais tenir un guidon ce n’est pas la même chose que tenir les poignées et les faire rouler pour pousser la petite balle au gond du trou…Moi je dis ça, je dis rien.

Le prochain fight aura lieu le 29 septembre 2010, à vos agendas !

(Spécial report for the Gazzetta della F.U.C.K : Fat Burner.)

Partager cet article
Repost0
14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 19:01

gdlf

 

Le 7ème fight de cette saison 2010 s’est déroulé mercredi 28 juillet sur le traditionnel circuit de Bessines avec seulement 12 pilotes, vacances obliges… Tous les cadors étaient présents et certains avaient les crocs (Cupper Cutter, Bluerone ou encore Ghost Rider…). C’était l’occasion pour eux de revenir « un peu » sur le leader incontesté du championnat, Gian Michele .

 

Les essais

A 18h30, par un temps magnifique et une température estivale, les pilotes préparaient leur course : certains nettoyaient avec beaucoup de soin leurs visières comme Lance, bien concentré, d’autres rigolaient, chahutaient (Cupper Cutter, Ghost Rider, Mig 27…) comme pour masquer une tension bien palpable. Puis, les pilotes se jetèrent dans leur monoplace respective pour la séance de qualification ; la bataille fut engagée durant ces 10 min d’essais chrono et chacun luttait vaillamment pour se caler à la meilleure place sur la grille.

A 18h40, la grille de départ était scellée : 1. Bluerone, 2. Gian Michele, 3. Lance, 4.Mig 27, 5. Cupper Cutter, 6. Ghost Rider, 7. Celtic Slider, 8.Matlalime, 9. Tanator, 10.La Prune, 11. Lexou, 12. Candy.

Comme à l’habitude, à la sortie des karts, les déclarations fusèrent : “Putain, qu’est-ce que c’est que ce kart de merde, c’est un veau en ligne droite », dixit Cupper Cutter, tel un champion déchu… « Mon kart n’avance pas, je vais en changer », expliquait Ghost Rider, qui voyait ses derniers espoirs de rattraper Gian Michele au général. «J’avance pas avec cette bouse… » rétorquait notre international Albano-turque, Matlalime. Les autres pilotes restaient plutôt dans leur bulle, bien concentrés à l’image d’un Gian Michele, seulement devancé sur la grille par Bluerone, de retour aux affaires.

 

La course

Les pilotes installés sur la grille, la tension était à son paroxysme… les lions étaient dans l’arène, le combat allait avoir lieu… Les résultats furent les suivants :

Bluerone : intouchable en qualification avec une pôle position à la clé, Bluerone n’a jamais été inquiété pendant la course même si Gian Michele n’était pas loin (il termine à moins de 5 secondes). Si Bluerone était présent à chaque course, le championnat serait remis en question… A la fin de la course, il s’est même permis de chambrer le champion en titre, Cupper Cutter en lui annonçant clairement : « Dans deux courses, j’aurai plus de points que toi, je vais te manger !!! ». A suivre… En tout cas Bluerone est aussi à l’aise en karting qu’en moto car deux personnes l’ont aperçu (à peine) sur son bolide bleu, roue avant levée, à fond les ballons, du rond-point du karting (où il s’est élancé comme un sauvage) au rond-point de Bessines en un temps chrono de 8 secondes et 79 centièmes !!! Attention aux képis, Willy !!!

Gian Michele : le solide leader du championnat prend un peu plus d’avance sur ses poursuivants avec cette nouvelle place sur le podium. Longtemps dans la roue de Bluerone (avec qui il a vite creusé l’écart sur les poursuivants), il a dû lâcher prise à mi-course mais c’est bien lui qui réalise la bonne opération du jour… Bravo Gian Michele !!! Sa régularité va certainement lui permettre de décrocher le titre de champion 2010.

 Lance : la régularité, c’est aussi le truc de Lance. 5ème podium de la saison et une belle maîtrise affichée sur ce fight 7. Loin du duo infernal de tête, il a su contenir les assauts du Mig27, de Ghost Rider, de Matlalime ou encore de Cupper Cutter… Depuis le second fight, Lance s’affiche comme un prétendant au podium final (il n’est plus qu’à 25 pts de Ghost Rider, actuel 2ème du général). Les prochains fights vont être chauds bouillants.

Mig 27 : Le Mig27, toujours placé mais jamais vainqueur, jamais sur le podium non plus du reste…Pourtant, on ne peut pas dire que le Mig 27 était usé par le travail ces derniers jours, voire ces dernières semaines… Le teint bronzé et l’œil affûté, le Mig aurait pu faire un podium (il termine seulement à 1,3 seconde de Lance), mais les barbecues, la bière et le rosé ont eu raison de lui…

Ghost Rider : une grosse contre performance pour le Ghost qui voit Gian Michele s’envoler au général. Pourtant, il a tout tenté, il a même changé de kart mais la pression fut tellement présente qu’il se mit deux fois au tas entraînant dans son malheur, le pauvre Cupper Cutter qui n’en avait pas besoin. A ce moment de la course, il avait tout perdu et se retrouvait 11ème. Mais le vieux brisquard a vite réagit et termine finalement 5ème, une maigre consolation. Le titre s’envole et sa 2ème place est menacée…

Matlalime : déçu par sa séance d’essais, notre Albano-turque avait à cœur de réaliser une belle course mais depuis le mois de mars, ces performances en dents de scies lui font défaut. Parti 8ème sur la grille, il gratte quelques places en début de course et creuse l’écart sur ses poursuivants (il est 5ème). Mais à mi-course, il prend la berne en sortie de virage tel un kart-crosser, et dilapide toute son avance. Il finit 6ème de la course mais reste 5ème au général.

Cupper Cutter : la LOOSE, la MEGA-LOOSE !!! Où est passé le Cupper Cutter de ces dernières saisons ? 5ème sur la grille (du jamais vu selon lui !!!), Cupper part pourtant à l’abordage dès le 1er virage comme un dingo (il est même accusé par Lance d’une poussette peu académique) à la poursuite du Lance et du Mig27 ; mais le début de course va être fatal pour lui lorsqu’il ne peut éviter Ghost parti tondre la pelouse… Reparti 10ème après cet incident (et pas dernier comme il a pu le dire après la course), il va cravacher pour terminer finalement 7ème à moins de 3 dixièmes de Matlalime. Relégué à 22 pts du podium, Cupper Cutter va devoir mettre le bleu de chauffe et perdre un peu de poids si l’on en croit les déclarations houleuses de Lance.

Celtic Slider : à 6 reprises dans les points en 7 courses, Celtic Slider peut avoir des regrets au terme de ce fight 7. Régulier aux qualifications (moins en course), il a manqué un peu de fraîcheur physique en course et n’a pu défendre sa 7ème place acquise aux qualif’. Il creuse cependant un peu l’écart au général sur ses poursuivants, The Vinsanity et Fat Burner, tous deux absents pour ce fight.

La Prune : même si elle marque des points en championnat et au niveau du challenge féminin, la Prune s’est montrée déçue de sa 9ème place après la course. « Je ne me suis pas bagarrée comme à l’habitude, j’ai été beaucoup trop tendre avec mes adversaires, je n’ai pas pu défendre ma place », explique t’elle. Son début de course est pourtant idéal car au bout de deux tours elle profite des incidents de course de certains et prend une 5ème place provisoire ; mais elle va craquer et terminer 9ème avec beaucoup de regrets. Une course mi-figue, mi-raisin mais de l’expérience emmagasinée pour les prochains fights !!!

 Tanator : 1 seul petit point pour Tanator qui continue son apprentissage. Tanator a mis longtemps a trouvé un rythme de croisière et n’est descendu sous les 47 secondes qu’au bout de 10 tours de course. Insuffisant pour rivaliser avec Celtic Slider et La Prune ; Mais les progrès sont là et c’est la 4ème fois que Tanator inscrit des points en championnat.

Lexou : le jeune pilote novice ne suit pas la destinée de son oncle, Ghost Rider. A 2,407 secondes de la pôle position, l’affaire était déjà compromise avant la course. L’apprentissage est difficile et la grande carcasse de Lexou ne l’aide pas dans l’aéro dynamisme. Notons, toutefois, des progrès visibles et surtout un total de 0,8 pt marqué en championnat, plus que notre président fantôme, je veux bien évidemment parler du Dard… D’ailleurs, où est-il ? Quelqu’un a-t-il des nouvelles ?

Candy : un run à vite oublier pour Candy !!! Jamais dans l’allure, elle a vite été décrochée du peloton. Des temps décevants, une dernière place de bout en bout… Un seul point positif mais il est de taille : elle garde la tête du challenge féminin devant la Prune avec 15 points d’avance. La lutte risque d’être serrée jusqu’au bout…

 

Enfin, une petite pensée pour les vacanciers et surtout pour notre Fat Burner national, notre mentor à tous !!! « Quand Momo n’est pas là, un être vous manque !!! » (dixit Gian Michele). D’ailleurs, niveau organisation, c’est le Plat Pays qui a fait la gueule !!! Enfin bon…


En espérant, Fuckeuses et Fuckeurs, que cette gazette, 7ème du nom, vous plaise !!!

Sportivement

The Vinsanity (Fucker et journaliste remplaçant)

Partager cet article
Repost0
7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 23:56

 

gdlf

 

 

 

(De notre envoyé spécial à Bessines)

Course diurne, temps humide et très chaud.  Eclairage naturel. Course sens Nord-Sud. Température de l’air : 30°. Température de la piste 30°.

 

Légende urbaine…un peu d’histoire

 

Cours d’histoire. Pour les nouveaux au sein de la franchise ou pour ceux qui ne l’aurait pas connu, il y avait autrefois dans ce qui se courait sur la piste de l’ouest niortais (devenu depuis un camp militaire d’une discipline extrême où il faut marcher droit) et qui n’était qu’un embryon de votre franchise actuelle, un grand fighter du nom de « Bamako’s beam » que d’aucun appelait aussi « la poutre de Bamako » Ce dernier, outre des dispositions naturelles non usurpées (contrairement à Fat) que tous enviaient, était présent à toutes les courses. C’était un grand pilote reconnu et craint par  tout le paddock. Il avait au fil des années acquis une très grande maitrise de l’art du pilotage. Il excellait. Même s’il était à l’aise sous tout type de temps, il appréciait particulièrement l’asphalte détrempée et ne se plaisait et s’éclatait que lorsque son kart flottait dans 10 centimètres d’eau.  A ce jeu là il était le meilleur, nul n’avait son pareil pour aborder les lignes droites à toute vitesse (sans freiner s’il vous plaît), à prendre les virages sur deux roues. Plusieurs saisons de suite il avait occupé les plus belles places sur le podium. Sa carrière était toute tracée. La gloire s’ouvrait à lui, les sponsors se bousculaient, la presse – locale – n’avait d’yeux que pour lui.

 

Puis un jour, il n’est plus venu, on ne l’a plus vu. Une course, puis deux, trois…et le temps à fait son œuvre. D’autres ont profité de cette aubaine pour s’imposer comme des leaders, tels que Cupper, Gian ou Fat (Et oui, Fat était un ténor autrefois) ou encore Babaille qui prit la place de King of Rain. Il faut  dire que tous les autres étaient- en cette époque- d’un niveau assez faible (Les temps ont décidément bien changé). Bamako’s beam finît par sombrer dans l’oubli du paddock. On ne le revît jamais plus.

 

Une vieille légende raconte qu’il devint obsédé par le fait de compléter sa collection d’étoiles de Sheriff commencée quelques années plus tôt. Qu’il partît à la recherche de la plus belle étoile qui soit. L’étoile qui scintillerait de mille feux. Il fût aperçu ici ou là dans le monde entier. C’est en Afrique au mali, à Bamako plus précisément qu’une histoire persiste.  Que là-bas, revenu à ses origines,  il vivait heureux au milieu de nymphes d’ébènes, en chef de clan, en gourou, en chamane. Essayant, testant du matin au soir ces étoiles à six branches que les foules offertes venaient lui apporter. Des dizaines, des centaines, des milliers, une orgie d’étoiles…La rumeur enfla, grossît et se propagea à la vitesse d’un guépard courant dans la savane, pas la moindre tribu ne fût épargnée. De toute l’Afrique des femmes pensant détenir « l’étoile »  marchaient pendant des jours pour l’offrir à la Poutre en espérant qu’il fût conquis et qu’il la garderait avec lui.

 

Pourtant, un matin comme tant d’autres, alors que le la chaleur est déjà étouffante, que les cris des animaux se font entendre dans la savane encore endormie, las de ne pas trouver « son graal », il quittât son havre aussi soudainement qu’il le fît avec ses potes de course laissant derrière lui, poser sur le sol,  un tapis d’étoiles encore étincelantes. Des milliers d’étoiles, une constellation, une galaxie, abandonnées au premier venu.  

 

Les dernières informations que nous avions pu glaner à son sujet indiquaient qu’il était revenu sur ses terres Picto-charentaises et qu’il s’était retiré en campagne, construisant de ses propres mains une maison faite de bois, de chaume, au bord d’une rivière. Souvenir d’une case africaine….Et puis le mois dernier, un de nos fighters (Tanator  N.D.L.R)  croit le reconnaitre dans la rue. Est-ce possible ? Rêve-t-il ? Cela fait si longtemps. Il s’approche de plus près pour valider son hypothèse et ose un timide « Bamako ? ». L’homme se retourne, lui sourit, et lui dit : « Oui, mais s’il te plaît, appelle moi SheriffStar, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais et je cherche toujours ».

 

Tanator lui raconta ce qui s’était passé depuis 4 ans et notamment la création de notre franchise. SheriffStar se montra fort intéressé et demanda s’il pouvait s’inscrire à la F.U.C.K et ainsi revenir à ses anciens amours. Tanator acquiesça. Le bureau fît le reste. Après validation des points de règlement obligatoires, il lui fît parvenir son inscription officielle et sa licence. C’est pourquoi, chers lecteurs, dans cet article vous aurez le plaisir de lire les nouvelles aventures d’une grande légende.  L’unique, l’inénarrable, the fabulous one, celui qui n’a toujours pas abandonné ses recherches et que désormais rien n’arrêtera, j’ai nommé : SheriffStaaaaaaarrrrrrrrrrrr…… !

Qui fort de son talent à déjà envoyé la sauce en mettant la pression sur les leaders actuels.

 

 

Vacances d’été…

 

17h42 vendredi soir, Fat Burner est arrivé le premier pour ce sixième fight de la saison, il est en vacances, enfin, et vient en avance pour voir les bataves taper les brésiliens. Suivent Arno, Ghost, Tanator et Lance, la Prune puis tous les autres fighters. Ce soir c’est le fight de la moitié du championnat, c’est un fight plus qu’important. Malheur à ceux qui ne seront pas dans les points.

 

Vingt six fighters étaient pré -inscrits pour cette course. Seuls 19 se présenteront à la course. Du coup, une seule qualification et une seule course au programme de la soirée.

 

18h30. Tout le monde est là ou presque, les bolides chauffent, les pilotes viennent de tirer au sort, ils s’installent. Manque à l’appel le héros de la soirée, la légende vivante. Il arrive à 18.35 alors que les premiers concurrents sont déjà lancés à l’assaut du chronomètre. Il s’installe puis part à son tour.

Les tours s’enchainent sous une chaleur étouffante qui pousse les fighters à piloter le casque ouvert. Certains commencèrent déjà à jouer des coudes, à vouloir impressionner l’autre. Quatorze tours plus tard les chronos claquent et le résultat tombe, comme suit :  

1-Ghost Rider  2- Mig27  3- Gian Michele  4-Cupper cutter  5- Arno Kubica  6- MatLaLIM 7- Lance         8- Celtic Slider  9- The Vinsanity 10- Fat Burner  11- SheriffStar 12- Tanator  13- La Prune   14- Baron Rouge 15- The Wall  16-The Candy  17-Lexou  18- Road Runner 19- Devil Inside .

Faits des qualifs : Les temps de ces qualifs sont, pour tout le monde, inférieurs à ceux du fight 5 et pour certains très inférieurs. D’autres ont bien tirer leur épingle du jeu comme Mig 27 qui claque une seconde place en ligne pour 10 dixième de seconde derrière Ghost Rider, Arno qui se hisse pour la première fois à la cinquième place sur la ligne.

Une pause bien méritée de 10 minutes, histoire de s’essuyer un peu et de laisser sécher les affaires. Les fighters regagnèrent leurs bolides. Pour certains, le terme de bolides n’est pas approprié tant il y avait sur cette course une réelle disparité de fraicheur et/ou de préparation entre les kartings. Parlez-en à Baron Rouge ou encore Fat ils sont devenus intarissables sur le sujet. 

 

Les 19 fighters s’alignèrent sur la ligne aux commandements des commissaires de courses. Le premier feu rouge s’afficha et l’on vit The Vinsanity avancer de quelques centimètres (je vous rappelle qui était 9ème sur la piste), au second feu rouge il avança encore un peu, si bien qu’à la fin, au moment ou les feux s’éteignent, il était arrivé au niveau des deux premiers ce qui lui permis d’effectuer, vous vous en doutez, un départ canon. Les commissaires de courses n’ayant pas souhaité réagir et pénaliser ce concurrent quelque peu roublard, c’est peut être ce qui expliqua qu’il fût l’objet d’une Fatwa et qu’il subit quelques tamponnades au demeurant bien méritées.

Fat et Baron Rouge durent descendre et pousser eux-mêmes leurs voitures pour essayer de les lancer un peu. Personne ne s’étonna dès lors de les voir bons derniers après le premier passage. Treize minutes et 15 tours plus tard, la messe était dite et les jeux étaient faits :

 

1. Ghost Rider

 

2

 

Dans notre dernière parution nous avions réaffirmé qu’il était le seul capable d’aller contester le titre à Gian Michele.  Nous avions visé juste. Une course de grande classe ou il prend ses distances dans le tout premier tour pour ne plus jamais être inquiété par qui que ce soit. En trois tours de piste, il a reléguer le second à 8 secondes.

Du talent à l’état pur. On regrettera seulement les déclarations d’avant course qui nuisent à son image de vainqueur. En même temps Lance il l’a bien mérité !....Au moins lui il annonce la couleur, mais il fait ce qu’il dit. Les fights de fin de saison s’annoncent très chauds…

2. Gian Michele

Troisième au départ, il gagne une place et limite la casse en collant aux basques de son adversaire désigné. Il n’a pas d’autres choix. Il doit engranger un maximum de points sur piste sèche. On le sait et les saisons précédentes l’ont montré, Gian est moins à l’aise sur piste humide, voire mouillée, voire encore trempée. Il doit donc se mettre à l’abri dès maintenant s’il ne veut pas tout perdre en fin d’année quand les moussons  s’abattront sur Bessines.

Du fightage avec Mig, Cupper, Lance et Arno pendant de nombreux tours avant de s’arracher sur la fin . Il bénéficie, encore, d’un faux pas du Mig27 qui lui permet de prendre 20 points. Sa fin de saison s’annonce terrible moralement. A noter fait rarissime concernant Gian, il ne fait aucun meilleur en course. Pas un, oualou, ziro ! Le signe avant coureur du déclin ?

3. Lance

Troisième podium de l’année pour Lance, une belle régularité. La bataille a été très dure notamment avec Gian. Mais il a assuré l’essentiel en montant sur le podium au dépend de Cupper qui rumine encore.  Nous pensons à la rédaction qu’il a les capacités pour aller chercher et taquiner Le Ghost et même Gian Michele qui ont le sait à du mal à finir ses saisons surtout quand les moussons commencent

Il reprendra en cœur une phrase désormais célèbre : «  faire la nique à Cupper Cutter suffit à mon bonheur ». Ce qui lui vaudra un geste pas très sportif de ce dernier alors qu’ils sont tous deux attablés entre deux bières. (Cf. Blog). Néanmoins il a pris l’ascendant psychologique sur son adversaire du soir.

Pour le prochain fight il déclare  en avant première : « Faire la nique à Gian Michelé suffira à me faire jubiler ! ». Aïe, Aïe, Aïe,….

4.Cupper Cutter

Absent depuis 2 courses Cupper faisait un mini come-back. Arrivé tout juste avant que les qualifs ne démarrent, il ne pût participer au tirage au sort des kartings et récupéra donc « un mulet » sorti tout droit de l’étable. Un calage dès la première accélération dans les stands lui fît redouter le pire à venir. Son talent lui permis néanmoins d’assurer un minimum.

Loin derrière Lance et trop devant pour être inquiété, il semble avoir fait une course plutôt sereine durant laquelle il n’aura pas eu à batailler beaucoup.

Nous aurions aimé le voir avec le même matériel que les autres. Une victoire ce soir le laissait en course pour conserver son titre, mais avec cette 4ème place il semble définitivement perdu. On comprend alors la cruelle déception. Allez Cupper reprends-toi tu peux encore monter sur le podium !

5. Mig 27

3


Lors du dernier fight il avait offert des cadeaux. Là il récidive. Sur la photo jointe il semble nous montrer là où il va se diriger, c'est-à-dire dans les nuages et c’est ce qu’il fît au 7ème tour lors d’une sortie de piste intempestive. Il reste néanmoins en course et s’arrache pour aller chercher une cinquième place, même s’il profite du carambolage de Vinsanity,  très honorable compte tenu des faits de course. Il déclarera en descendant du kart : «  on m’a poussé, on m’a poussé ! ». Dis donc Mig , pour t’envoyer dans les étoiles comme tu le demandais, il fallait bien te pousser non ?

Ah , Tu voulais juste nous dire que tu allais atteindre les sommets ?

6. SheriffStar

Retour gagnant pour La légende. Une piste inconnue, des bolides qui ont bien changé depuis sa dernière apparition dans un championnat digne de ce nom, une pression constante, bref un voyage en terre inconnue comme il en a vécu beaucoup. Il se hisse quand même à la sixième place et prend ses premiers points dans l’ère de la franchise. Longtemps neuvième il se sort du bourbier pour conquérir de haute lutte cette belle place.

Il espérait certaienement mieux compte tenu des déclarations fracassantes qu’il a fait 15 jours avant la course. Déclaration dans laquelle  il annonce- en résumé- que tout va péter et que ce n’est pas les pseudos trompettes de tête qui lui font peur et qu’il va sortir l’artillerie lourde comme l’indique la carte postale postée sur le blog.

7. Celtic Slider

Fier de sa huitième place aux qualifications Celtic pensait pouvoir accrocher le groupe de tête. Il avait raison. Loin de se retrouver embourbé avec des malades en queue de peloton, il se bat avec les élites du paddock qui le tirent vers le haut et conduisent proprement.  Longtemps relégué au gain d’un seul point il doit son salut à Arno Kubica qui a tout emporte sur son passage et qui lui permet de prendre une septième place et de ne pklus la quitter.

Résultat : 5 points de mieux et une septième place au général qui le positionne devant    The Vinsanity et Fat Burner et à 6 points seulement du Mig 27. Les prochaines batailles seront âpres nous n’en doutons point.

8. Arno Kubica

Arno est allé, entre les deux derniers fights, faire une formation chez Démolittout et Détruitout. Il a mis en application son apprentissage si l’on en croit les dires de fighters excédés par les coups de boutoirs subis pendant 13 minutes. Mais à jouer avec le feu on fini par se brûler et dans le 10ème tout alors que tout roule pour lui et qu’il est toujours en course pour une perf, il se met au tas en embarquant avec lui quelques concurrents, pour rétrograder de 4 places. A la rage et à l’arrache il reprend deux places dans les deux derniers tours et fini dans les points.

Nous espérons à la Gazette que les commissaires de courses vont devenir un peu plus dur et  finir par pénaliser les comportements pas très sportifs. Il ne faudrait pas que les courses deviennent des show-rooms d’entreprises du bâtiment.

9- La Prune

Triple ban pour La prune qui une fois de plus fait parler la poudre. Elle confirme son statut de meilleur espoir de l’an dernier. Aujourd’hui elle se place devant des barons de la Franchise. Même si pour certains cela devient une habitude (The Vinsanity, Lexou, Baron Rouge et Tanator) pour d’autres comme MatLaLim et Fat c’est une pilule plutôt difficile à avaler. Heureusement qu’ils n’avaient rien parié avec elle sinon ils étaient marrons.

Pour ce qui est de sa course, nous constatons qu’à chaque fois que le grand frère de la Prune traîne dans les stands elle se sublime et fait une course d’enfer. Son dépassement de Fat dans le deuxième est digne d’être montrer dans toutes les écoles de pilotages. Une trajectoire parfaite, une accélération en sortie de virage et elle dépose le Fat qui avait dû laisser le frein à main.

Dommage qu’elle est eu un moment d’absence lors du dernier tour et qu’il lui manque encore se bout de filouterie qui lui aurait permis de voir venir Arno et de lui fermer la porte pour conserver sa huitième place. Certains disent qu’elle freine encore de trop. Elle en a donc encore beaucoup sous la pédale. Ca va faire très mal dans peu de temps. La bataille finale avec The Candy va valoir son pesant de cacahuètes.

 

10-MatLaLim

Une course propre jusqu’au 9ème tour où il bataille férocement pour conforter sa 6ème place acquise en qualifs, mais c’était sans compter sur la stratégie piégeuse d’Arno qui bouscule tout le monde et l’amène avec lui.  Il réussit pourtant à ne pas perdre trop de temps pour redémarrer mais devant ils sont déjà trop loin pour être repris à ce moment là de la course. Il essaye de s’arracher pour revenir quand même sur la Prune mais il ne pourra la rattraper et finira à plus d’une seconde. C’est une première pour lui de finir comme ça. Il s’en remettra.

Ce n’est pas une course pour rien car malgré les faits de course qui étaient contre lui il marque un point ( que beaucoup aurait aimé prendre) qui lui permet d’envisager encore un podium mais surtout une belle bataille avec Cupper et Lance en fin de saison.

11-The Vinsanity

The Vinsanity fini aux portes des points et ne marque rien. A race for nothing. Pourtant il était rentré dans sa course depuis le début de la journée se laissant  aller , une fois n’est pas coutume, à des déclarations comiques du genre : « même s’il pleut de toute façon j’assure au minimum ».  On le vit dix minutes avant les qualifs refaire le circuit dans sa tête et absorber les virages en simulant sa course. Concentré on vous dit. Tellement concentré qu’il ne vit même pas qu’il avait grillé le départ au nez et à la barbe des commissaires. Six places de gagné en deux secondes et sans pénalité, quel talent ! Mais les dieux du fightage ne l’entendirent pas de cette oreille et lui envoyèrent leur émissaire en la personne d’Arno qui se chargea du harcèlement en règle.

The Vinsanity était bien en colère en rentrant au stand, mais que faire quand les dieux eux-mêmes décident de remettre les pendules à l’heure. Bien mal acquis ne profite jamais. The vinsanity devra faire sien cet adage pour la prochaine course.

12- Tanator

Deux fois en deux courses qu’il fait la nique à son vieux pote Fat et c’est beaucoup pour Tanator. Il est pourtant derrière lui en qualif, mais profite des bagarres avec Candy et The Wall pour se glisser avec subtilité à la droite de Fat et pour lui faire l’intérieur après le virage des stands. Un dépassement de grande classe pour Tanator  qui va crescendo dans la maîtrise. Ca fait combien de temps qu’il n’est pas allé taper les pneus ou se perdre au fond du circuit en gesticulant ? Hein ça fait combien de temps ? 

Parti douzième il reste à cette même douzième place pendant toute la course et jusqu’à la fin.  Il se permet le luxe de mettre 23 secondes à ses poursuivants et à saluer à chaque passage devant les stands la famille venue au grand complet fêter la réussite maternelle. Une course sans point peut être, mais une course gagnante pour l’ego et pour l’avenir.

13- Fat Burner

Mais que se passet-il avec Fat ? Pour essayer d’apporter un élément de réponse nous sommes allés l’interviewer après la course, voici sa déclaration :

«  Marabouté ! Je suis  Marabouté !  C’est bizarre, depuis que j’ai ce casque et ces gants j’ai l’impression que rien ne va plus ! Pendant la course la visière s’ouvre et se ferme toute seule, les aérations se ferment et je ne peux plus respirer, le casque pivote sur ma tête et je ne vois plus rien, les gants s’accrochent seuls au volant et lorsque je veux tourner rien ne se passe, quand ce n’est pas la sangle qui essaye de m’étrangler…. Je me demande si Mig27 ne serait pas allé acheter ce casque chez un spécialiste Vaudoo ? Et si c’était en fait un cadeau empoisonné hein ? C’est vrai quoi ! Deuxième fois que je le porte et deuxième fois que non seulement je ne marque pas de points mais je dois en plus contrer les assauts répétés de fous furieux. Sur cette course ce sont deux harpies toutes droit sorties d’un livre de magie noire, sortilèges et autres envoutements qui se sont acharnées sur moi pendant 13 tours. Heureusement que j’ai de la bouteille et de la malice sinon j’y serais encore, marabouté je vous dis ! ».

Marabouté ou pas, ça fait une nouvelle course sans points, une fois de plus il est grillé par une fighteuse ( La Prune) et en plus il dégringole au général, bref tout roule pour le sévèrement « burner ».

14- Baron Rouge

Tout comme Fat, Baron Rouge compris vite qu’il avait tiré au sort un beau baudet du poitou. Déjà pendant les qualifs il ne pût accélérer comme il el voulait et il pensait même quelque fois avoir enclenché la marche arrière tant les autres concurrents le passait avec grande facilité. Quatorzième sur la ligne il fini a cette même place en offrant royalement la treizième à Fat qui n’en demandait pas tant. En effet, Baron leva le pied un tour avant la fin et se fit reprendre par Fat qui pensait que la machine du Baron avait rendu l’âme. Il n’en fût rien, ce dernier cru que la course était fini et se laissa glisser. Petite cause et petits effets, ils ne sont pas dans les points ni l’un ni l’autre. Mais l’un perd une place et l’autre la gagne.

15-Lexou

C’est Fraîchement sorti de chez le « perceur » que Lexou déboule au stand pour le départ l’’oreille gauche rougie par le poinçon tout neuf qui vient de lui être posé. Il avait des ambitions sur cette course et il a tout jeté dans la bataille.  Sa mauvaise place en qualif ne lui permet pas d’avoir des rêvs excessifs, il doit donc batailler en fin de peloton. Mais il s’accroche et tourne bien, à un moment de la course il est même revenu sur Fat Burner qui à dû cauchemarder encore plus. Mais sa jeunesse et sa fougue ont joué contre lui, il s’est trop empressé, à jouer avec le feu et, tout seul comme un grand, est allé taper dans les pneus ce qui eût pour effet de le ralentir considérablement. Dommage, il n’était qu’à quelques centimètres de pouvoir faire un coup, mais c’est la course et ses vicissitudes.

Il aura le plaisir quand même d’avoir contenu les retours des quatre féminines qui lui couraient après.

16-The Wall

The wall avait décidé de mettre en pratique les judicieux conseils qui lui avaient été prodigué lors du fight 5. C'est-à-dire de se concentrer sur sa course et ses trajectoires plutôt que d’essayer de taper tout se qui se présente. Bref, de renoncer à tout ce qu’elle avait pu apprendre aux cotés du Bienheureux. Ce n’était pas chose facile, chassez le naturel, il revient au galop, mais elle y ait parvenue et de belle manière. De beaux choix de trajectoires, une abnégation sans faille ( quelques fois un peu excessive), une vitesse régulière et des temps canons lui ont permis de batailler avec des anciens cadors  ( ou se qu’il en reste). Résultat : plus d’une seconde de gagné sur chaque tour, une 2ème place plus qu’honorifique en ligue féminine et 20 points dans le sac à mains.

Seul petit point noir, sur cette course il nous semble qu’elle a passé un pacte avec The Candy pour faire mordre la poussière au Fat. Vas-y que je te tape, que je te serre contre ma copine, que je te pousse et si je peux te faire faire un 180° je ne me gène pas. Et tout ça pendant 13 tours avec un très large sourire s’il vous plaît. Délinquante va !

Tout ce petit stratagème se retourna contre elle, et sur le virage devant les stands lors de l’avant dernier tour et sur un dernier accrochage avec Fat elle ira taper les pneus et faire ce qu’elle espérait lui infliger. Elle perd alors deux places et fini seizième.



 

17-The Candy

 

4


Le pacte qu’elle a scellé avec The Wall s’est retourné contre elle aussi. Elle a tenue la dragée haute avec Fat Burner jusqu’au 12ème tour ou elle s’empêtre dans un virage, glisse, survire, commence à tourner et se fait taper par son poursuivant qui ne peut  hélas, mille fois hélas, l’éviter.  Partie en tête à queue, elle perd trop de temps pour espérer revenir et c’est sa copine qui lui prend les 20 points au classement féminin.

Elle a livré de beaux duels et de belles bagarres, n’hésitant pas à reprendre sa place perdue deux secondes plus tôt, faire des intérieurs des plus propres et ne rien lâcher même quand elle était sous pression. Elle à justifier son classement de leader en ligue Féminine. On l’a vu gesticuler et menaçante au dessus du Kart de Fat quand il rentrait au stand ce n’était certainement pas pour lui servir des félicitations, ni amabilités et encore moins pour l’inviter à prendre un verre !

18- Road Runner

Son meilleur tour au Fight 4 était de 53,109, au fight 5 elle tourne en 50.839 et cette fois-ci elle envoie du pâté-croûte en balançant un superbe 48.814 avec une moyenne à 48.851.  Si ce n’est pas de la progression !  Ou alors elle préfère ce sens là ?

Fini le temps des promenades. En l’espace de trois courses elle est devenue une vraie fighteuse, qui maîtrise sa machine. De plus elle ne fini pas dernière ce qui doit lui mettre du baume au cœur. A force de sérieux elle finira, nous n’en doutons pas, par accrocher de beaux podiums. C’est super Road, continue sur cette voie.

19-Devil Inside

Première fois pour Devil qu’elle se trouvait en course sans sa jumelle de G6Kart qui informa les commissaires juste avant la course qu’elle ne participerait pas. Du coup l’habillage au vestiaire  fut très rapide et Devil n’ayant personne à attendre ni avec qui discuter fît une course propre. Elle s’est collée à Road Runner pour ne plus la quitter. Elle nous a fait des temps honorables en tournant en  3 secondes de mieux que lors de sa dernière apparition au fight 3.

On l’a sentie un peu triste sur cette course. Quand un seul être vous manque.

 6

5

Le fight  terminé, après avoir échangé entre eux de leurs impressions de course, certains prirent la direction des douches, d’autres partirent directement se restaurer au restaurant officiel. C’est autour d’une tablée de 22 personnes que les bières défilèrent six par six au rythme des compagnies militaires le jour de la fête nationale. Les mitraillettes prirent le pas des hamburgers, biggys et fricadelles. Les barquettes de pommes frites remplies à gaver, furent disposées sur les tables comme au jour du D-Day. Le temps de lever nos verres à la Franchise, les convives dévorèrent, avec gourmandise, leurs plats biens mérités. Il est vrai qu’une course par cette chaleur ouvre l’appétit et la soif.

Une fois le solide avalé, les tournées de Jupiler se succédèrent à un rythme plus rapide que les temps de course des meilleurs ce soir. La chouille pouvait commencer. Vers 22h30 alors que certains jouaient encore au billard et au baby foot, d’autres partirent « au Tempeul » pour y vérifier la qualité des gueuzes proposées.

Là, attablés en extérieur, 15 fighteurs, fans et groupies prirent places. Les girafes aussi longilignes les unes que les autres se succédèrent. Deux litres et demi à chaque « charmante », autant vous dire chers amis lecteurs, que les vespasiennes furent squattées une bonne partie de la soirée par un petit peu tout le monde. Une heure plus tard, l’intégralité de l’équipée des chouilleurs de la F.U.C.K  s’était reconstituée. Le troupeau de girafes put ainsi s’agrandir. Après encore quelques binouzes bien dorées et quelques demi bien remplis, nos joyeux drilles décidèrent enfin d’aller rejoindre les hauts plateaux niortais à la recherche de beats endiablés sur lesquels ils pourraient se trémousser.

Mais hélas, c’était sans compter sur la perspicacité inégalée d’un non moins talentueux physionomiste recruté plus pour sa capacité à hausser le ton dans le vide alors que personne ne lui parle et à faire peur aux quidams qu’à sa promptitude de discernement économique. En effet ce cerbère, videur ou portier, appelez le comme il vous semble, à cru bon de ne pas laisser entrer 20 personnes prêtes à lâcher quelques menues monnaies sonnantes et trébuchantes au seul motif que l’une d’entre elle était en Bermuda et en basket, plutôt classe au demeurant. Eh oh !? On est en été ou pas ? Je ne sais pas si son patron est au courant des méthodes expéditives de son sbire mais je crains qu’il ne lui fasse perdre un peu de tunes. Ou alors ils sont vraiment trop gavés de monde qu’ils peuvent se permettre refouler le peuple…

Nos fighters loin d’être abattus et démoralisés rebroussèrent chemin dans la bonne humeur et se rendirent, sous une pluie torrentielle, au fameux et accueillant « Chamboultou ». Le gentilhomme à l’entrée nous laissa pénétrer dans l’antre avec un air accueillant. Nous comprîmes que nous avions à faire à des vrais pros.

Le bouge était plein, Le bienheureux qui avait réussi à se libérer pour finir la soirée avec la Franchise était déjà sur la piste à esquisser le pas de danse qui le rendît – autrefois- célèbre, la chaleur se faisait pressante, ici et là dansaient quelques jeunes femmes égarées. La musique était plutôt de qualité pour ceux qui aiment les années 80 et 90. La bière coula de nouveau ainsi que les B52’s. Ces derniers firent très mal à Tanator qui préféra s’éclipser dans une totale discrétion.

Les premiers d’entre nous désertèrent l’endroit aux alentours de 3h30, d’autres restèrent un peu. De l’avis de tous, la soirée fût appréciée excepté l’épisode du « Santo Gelasio » indépendant de notre fait. Une autre soirée est dors et déjà agendée. Elle se déroulera le soir du dernier fight de la saison à savoir en novembre après la remise des prix et des trophées.

Pour raison de congés, je ne pourrais, chers amis lecteurs, vous rendre compte du prochain fight. Je vous laisse entre les mains de mon jeune stagiaire qui je n’en doute pas une seconde saura vous distraire et vous ravir se sa superbe prose.

Spécial report for Gazzetta della F.U.C.K: Fat Burner.

Partager cet article
Repost0
19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 22:16

gdlf

 

Gazetta hors série sans aucune prétention puisque notre rédacteur en chef n'est pas disponible pour cet exercice extra fight


Course de jour, temps clair comme le blanc du drapeau de Gian Michele sur fond flanc qui lui valut quelques moqueries et colibets de toutes sortes de MatLaLime et du Vinsanity.

Eclairage naturel. Course sens Nord-Sud – Température de l’air : 15°. Température de la piste 75° après le passage du Ghost en première série .

 

La F.U.C.K n'a pas tout donné, elle a donné encore plus !

 

C'est paré de leurs plus beaux tee shirts qu'une bonne partie des adhérents de la FUCK se sont présentés au challenge de ce soir. Nous vimes mêmes quelques fighters attirés par cette assemblée unie de pilotes réunis sous l'égide de la FUCK.

Meme quelques unes nous ont fait l'honneur de leur présence, par contre niveau ambiance, elles ont encore de quoi faire nos pom pom fuck.

Et on ne peut que féliciter tous nos adhérents qui ont tout donné aujourd'hui mais ca n'a pas suffit. Nous avons été dominés par une écurie de la DIT à l'image des Red Bulls en F1. Imbattable. Pole position et victoire au bout. Et pourtant un de nos équipage n'a rien laché et jusqu'au dernier relais elle avait 1/2 seconde de retard sur le formidable équipage de la DIT qui a trusté la victoire qui peut être nous tendait les bras.

 

FUCK TEAM : Le ALL STAR GAME : Equipage Bluerone - Mig 27 - Baron Rouge => DEUXIEME POSITION

 

L'équipe qui s'est battue jusqu'au bout. Ils finissent à la seconde position, à 3 secondes au bout de deux heures de Race. Après 1h45 de course ils ne comptaient que 5 dixièmes de retard puis sur la fin ils ont laché et même si le dernier relais de Bluerone fut de toute beauté avec meilleur temps à la clef et remontée sur le meilleur pilote hors FUCK, ca n'a pas suffit.

Leur course :

Départ de Bluerone en seconde position qui au premier virage bascule en tête mais n'arrive  pas à se défaire de ce calisse de tabernacle de maudit pilote de la DIT qui pète la pole en 45'100 et tourne en second run en 44'900. Forcément il fallait du grand Bluerone pour rester collé à la tête de course. Ce dernier ayant ravi le meilleur tour en course en 44'800 sur son dernier run et était bien content de montrer qu'il avait donné tout ce qu'il pouvait . Faut dire qu'il a été piqué au vif après s'être fait piquer la pole, place à laquelle il est plutôt habitué. Grande régularité aussi avec MIG 27 et Baron Rouge qui ont fait le boulot et n'ont laissé aucune chance aux poursuivants.

Félicitations à nos trois combattants qui ont pris cette seconde place et sont donc les numbers one de la FUCK sur ce Challenge. A noter que Bluerone avec ses performances laisse le meilleur temps des autres Fuckers à 1/2 seconde ... Champion en herbe mais qui par de nombreuses blessures et autres empêchement s'est quasiment grillé tout  espoir d'être le champion. Dommage, le potentiel est bien plus que présent, pas de doute  Mais au prochain fight il l'annonce, il sera là pour montrer qui est le patron. Trop tard peut être?

 

FUCK TEAM : La DREAM TEAM  : Equipage Gian Michele - Lance - Fat Burner => TROISIEME POSITION

 

Que dire de ce fight. La pole position était acquise sur le run 1 puis largement abandonnée aux fighters de la DIT (deux équipages passent devant) aux run 2 et 3 puis au ALL STAR GAME et à la CUPPER TEAM . C'est donc en cinquième position que se lance non pas Lance mais Gian Michele sur la grille de départ. Et là démarre un long calvaire qui dure 13 minutes bloqué derrière les équipages 3 et 4. Tout ca se termine par des dépassements des uns, repassement des autres et tout ca pour finir avec un fight digne des plus grande lutte sur l'asphalte bouillant qui vit une figure de style du plus bel effet entre le Ghost  et Gian Michele, qui après deux pares chocs à l'équerre , un échappement en pièce et une partie du carénage abandonné sur le bas côté, se sont retrouvés face à face tel un duel en finale du WSOP. A l'arrêt , se regardant droit dans les yeux, ... aucun bluf possible ... un regard a suffit pour comprendre l'erreur de l'un :agressif comme pas possible ... Gian Michele . Têtu comme bon lui a semblé ... le Ghost. Personne n'a  rien laché et nos deux fighters se regardant et se faisant toute sorte de politesse  pour repartir dans le bon ordre et finalement laisserent partir le podium devant eux afin de régler entre Gentlemen ce petit différent.  A la sortie, tel les bisounours les deux pilotes se complimentèrent sur leur combat et le respect qui se doit dans ce cas de figure. Plus plates excuses de Gian michele et esprit sportif du Ghost qui compris le bouillonnement de son adversaire. Mais trop tard le podium était part pour les deux.

Que nenni. C'était sans compter sur le Lance qui prit le relais en cinquième pour le rendre en trois à Fat Burner qui s'arrache comme jamais pendant les fights et qui garde ... ou presque la position. le reste ne fut que stratégie jusqu'au dernier relais ou Fat Burner fut pris d'une crise de fatigue. Ce dernier laissa son run 3 s'écourter pour laisser place à un Lance qui contraitement aux autres runs n'avait plus qu'à assurer la position plutôt que de reprendre des places. Il le fit dans une tranquilité stupéfiante et finit tranquillement en troisième place prendant que la Fat continuait à rougir de fatigue. Pas de phares pour rentrer à la maison, le visage illumina le route pour rentrer à la maison. Visage rouge et dents blanches tellement le sourire du podium ne l'a pas laché pendant tout le retour.

D'ailleurs nous pouvons remarquer que le grand karting magazine n'a pas laissé passé l'occasion et nous offre une de ses plus belles unes.

 

FUCK TEAM : La CUPPER TEAM : Equipage Cupper Cuter - Ghost Rider - Kubica Arno => CINQUIEME POSITION

 

L'équipage le plus attendu peut être. Il y a un an cette équipe aurait fini dernière malgré l'hégémonie de Cupper en championnat. Là il se trouve qu'il y a le Ghost,  mais pas le Ghost de l'an dernier, le New Ghost, celui par qui toutes les surprises arrivent. Et pas manqué, outre la régularité du Cupper qui si je ne m'abuse réalise le troisième temps des essais (donc deuxième temps de la franchise derriere Bluerone) il se trouve que le Ghost a montrer une fois de plus que la pluie n'est pas le temps qui lui sied le plus. Au départ le Ghost  s'élance en trois et reste les 3/4 du run à distance respectable des deux équipages de tête. Mais le Ghost ne serait pas le Ghost si ce dernier ne se ch... pas dessus une fois au moins pendant les dix-treize minutes d'un run. Et pas manqué. Le Ghost céda un cours instant sa troisième place puis même sa quatrième suite à une sortie de virage qui vit un nuage islandais de poussière se lever  derrière son kart et stoppa tout vol inter régional au dessus de la piste.

Mais ce n'est sans compter le talent du dit  Ghost qui ne lacha rien et repris la quatrième place avant ce fameux face to face. Mais aujourd'hui ce fut du très grand Ghost. Carton plein. Le Ghost s'est alors lancé dans un rattrapage de toute beauté dans son second run en pensant récupérer le temps perdu lors de son passage de relai en coupant droit dans la pile de pneus des stands pour rendre le volant à Cupper Cutter. Sauf que celui ci vit arriver le Ghost à cheval sur un pneu, le kart derrière en roue libre... forcément ca va beaucoup moins bien marcher maintenant aurait dit Bourvil. Cupper s'arracha avec le reliquat de karting qui lui fut remis en main, fit un max de tours constants et se permis même de chambrer la Dream Team pensant récupérer les 20 Secondes qui les séparaient .. Bien non. C'est même la cinquième place qui les attendait au final. En tout cas beau fight avec peut être une erreur de stratédie au run 2 ou Kubica par devant la Dream Team mais ce dernier englué parmis les retardataires vit son avance fondre sans pouvoir se dépettrer des chicanes mobiles qui ont posé beaucoup de problème parfois. Une fois sorti de cette mélasse de retardataire il ne put que constater les dégats et assura son run pour rendre à Cupper Cuter une dernire possiblité de revenir mais rien n'y fait. Il pretendit revenir sur le Lance mais ce ne fut pas flagrant tant le Lance fut en ballade sur son dernier run.


 

FUCK TEAM : La PRESIDENT TEAM : Equipage MatLaLime - The Vinsanity - Le Dard => SEPTIEME POSITION

 

Parti sixième, c'est un équipage qui pouvait jouer le podium tant le niveau était constant , régulier, bref une montre suisse. Pas un écart, pas une erreur si ce n'est peut être une fixation sur un adversaire qui a du adopter une stratégie des plus surprenantes. Car si les relais sont de 13 minutes, les fuckers de la presidente Team se sont battus contre des relayeurs adversaires qui ont joué sur la règle (encore plus que d'autre...) et ont passé la présidente Team sur le fil alors que ces derniers les avaient abandonnées depuis longtemps, ne les ont jamais vu les doubler et finalement ils finissent derrière. Ce n'est pas la réclamation posée auprès des instances  qui changera la donne, ils se sont fait passer soit disant à la régulière. Et finalement ils finissent septième ce qui peut paraitre loin mais n'est pas si loin si on regarde les temps de chacun. Ca mériterait quand même un regard plus détaillé sur leur combat car le 11 parti de loin  a même taquiné un cours instant le podium ... Ceci dit, une confirmation au cours de ce challenge, MatLaLime tourne vite , plus vite et s'est affiché comme un des pilotes confirmant son nouveau statut d'expert au sein de la franchise. Le president revient petit à petit  à son niveau et pourrait en fin de saison enfin retrouver quelques moment glorieux. (en dehors de la consolante peut être) .Quant au Vinsanity ... tel un supporter des ultras marseillais contre un boulogne boys du PSG, il a fait parlé la poudre en se jettant sur les commissaires de courses en brandissant son écharpe (maillot de shark fucker)  et hurlant au scandale du fait du relais non pris par les adversaires. Resultat une huée lors de la remise des prix qui s'est tournée ... contre lui ,ce qui le vit passer de la rougeur de la colère au vert de la  stupeur voyant ,tout les gradins se retourner contre son esprit trop combatif et les sifflets sont montés des tribunes tant son cri à la tricherie fut mal interprété. Sacré shark, il a du mordant. Le doute subsiste quand même et rendons lui au moins le fait de s'être battu à la loyale LUI. Quant au président, son statut hors normes de président n'a pas pesé après course sur la réclamation. A croire  que son statut de président ne vaut rien en dehors de la franchise, c'est dingue ca! Ils ont tout donné aussi et peuvent être fiers de leur résultat. On peut compter sur eux au prochain fight. Equipage en construction, le niveau se relève.

 

 

Tout le monde se retrouva ensuite après le débrief du patron du gourbit, nous nous vimes tous entre punch, taboulet, rosé, gros pif et assiette de fromages pour refaire la course entre nous.

Félicitation à nos adversaires de la DIT qui ont trusté la PREMIERE et QUATRIEME place notamment. Ils ont fait parler le chronomètre et nous ont fait comprendre une fois de plus qu'être fuckers c'est une chose mais qu'il existe aussi des pilotes de talents dans le groupe. Bravo à eux et espérons que la prochaine fois nous leur ferons la politesse de leur passer devant :)

 

Rendez vous le 16 septembre la suite de nos aventures dans le monde des challenges de l'amicale.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 17:50

gdlf

 

 (De notre envoyé spécial)

Course diurne, temps sec et très chaud.  Eclairage naturel. Course sens Sud-Nord – Température de l’air : 30°. Température de la piste 34° puis 45° après les verres de punch.


Carnet Rose…la famille s’agrandit.


La F.U.C.K est heureuse de vous annoncer ses deux premières naissances. La relève est déjà là. La petite Jeanne  et  le petit Pierre sont arrivés les 4 février et  20 avril derniers. Ils font le bonheur de leurs mamans et de leurs  Papas. Mais, me direz-vous, de qui sont-ils les enfants ? De quels fighters sont-ils les dignes héritiers ?


Voici quelques indices :


Le papa de Jeanne est un fighter issu du rude monde des voitures tamponneuses. Spécialiste du pousse-toi–que-je-m’y-mette-et-si-tu-te-pousses-pas-je-le-fais-moi-même. Roi de la carambole, empereur du tamponnage volontaire, spécialiste dans la création de bouchon sur pistes. Ses faits d’armes en la matière sont tellement nombreux que les archives de Niort ne sont pas assez grandes pour stocker tous les articles sur son compte. Sa petite Jeanne lui ressemble déjà tellement  qu’elle ne peut s’endormir que si les secousses du landau sont importantes, si la vitesse de roulage est bonne et si les virages sont pris en dérapant.

La bonne humeur de son papa et son air de ne pas y paraître lui on valu son surnom de Bienheureux des pistes. C’est vrai que son plaisir il n’est réel que lorsque que le mot fight prend tout son sens. Vous avez trouvé, il s’agit de Stéphane Le Bienheureux.


Concernant Pierre : Ces initiales sonnent double tout comme son papa. Il est né en position assise les mains tenant un volant fictif. Il ne bouge que le pied droit de bas en haut signe qu’il est toujours taquet et que le frein ne l’intéresse pas. Il s’endort l’index droit posé sur sa bouche et se réveille en agitant la main droite et en sautillant. Il semble déjà porter un grand intérêt aux bureaux et autres rebords de fenêtres. Enfin sa maman a remarqué son petit déhanchement de haut en bas et elle n’arrive à l’endormir qu’au son de la chanson « When the rain begins to fall ». Vous avez trouvé ? Et oui bravo il s’agit bien de Cupper Cutter.


En effet, notre triple champion est  l’heureux papa d’un petit garçon qui, n’en doutons pas sera élevé dans le culte de la gagne et de l’abnégation.


Mais hélas, mille fois hélas,  ce n’est pas sur ce fight qu’il pourra fêter la naissance de Mini Cupper. En effet, aux alentours de 18.34 Cupper Cutter informa par téléphone la direction de course qu’il ne pourrait être présent ce soir et qu’il ne fallait donc pas compter sur sa présence. Fair Play il souhaita le meilleur à tous les participants. Quel événement mes amis, Cupper absent ! The Champ is out ! Les bonnes places allaient être à saisir.



Quatrième fight.


Le quatrième fight de la saison 1 s’est tenu hier soir sous une chaleur estivale bienvenue. Les fighters s’étaient donnés rendez-vous à l’heure habituelle. Le beau temps aidant, quelques uns arrivèrent avec de nombreux supporters à l’instar de Tanator qui vint avec épouse et  progéniture (on se serait cru à une réunion de l’association des suédois Niortais), le Dard Président, dont la présence cette fois-ci ne fût pas une surprise, vint pour  sa part accompagné de l’héritier du trône ainsi que de la patronne, Baron Rouge se présenta avec madame. La Fat’s family vint également se joindre aux festivités peu de temps après le départ de la Q1. Il est vrai que le patriarche fêtait ce jour ses quelques 15 705 jours  passés sur cette bonne vieille terre, dont de nombreux à bouffer du béton  dans des fights acharnés, quelque fois rugueux et qu’il allait avoir besoin, ce soir, de soutien.



Vingt et uns habitués des fights et  dignes représentants de la Franchise étaient présents pour marquer la fin du premier tiers du championnat et nous eûmes le plaisir de compter parmi nous  deux nouvelles adhérentes : Flying Angel et Féline Céline décidées à apprendre et à ne point s’en laisser compter.


A chaque arrivée les commissaires de course prirent soin d’effectuer le tirage au sort dans le respect des règles en demandant aux runners de choisir un numéro afin de déterminer les places en Q1 ou Q2. A 18h32 tous avaient tiré au hasard la qualif dans laquelle ils allaient courir. La Q1 s’élança avec un beau plateau qui allait tenir toutes ses promesses et la Q2 laissait la place à toutes les possibilités de qualifications.


Il n’y eu qu’un fait majeur à signaler pendant ces qualifications : Baron Rouge dans le virage des stands ne peut contrôler la puissance de sa machine et percuta d’une force les murs de pneus qui volèrent en éclats et rebondissaient  sur le tarmac. Tous ceux qui étaient derrière durent slalomer entre les débris tel un plateau du permis de conduire moto. Il y en avait partout des pneus, sans compter les cailloux, l’herbe, la poussière, et autres pièges au chrono. Le baron s’en sorti avec une main ensanglantée et une bonne coulée de boue dans le slip.


Vingt minutes plus tard après deux sessions, tous attendaient impatients l’annonce des résultats car les places pouvaient et allaient se jouer à des queues de cerises.


Alors que Fat annonçait les temps des uns et des autres en précisant qui courrait ou non en finale, Lance l’interrompît et pris la parole pour lui dire que les Fighters à l’unisson avait souhaité marquer le coup  pour son anniversaire et fît apporter par La prune un gros cadeau. Fat ne put contenir sa surprise et son émotion (il n’a pas pleuré non plus eh oh ! A la F.U.C.K point de place pour les larmes). C’est pétri de bonheur que Fat découvrit un casque intégral à son nom de course, du plus bel effet. Il fît un discours de remerciements des plus brefs, bizarrement il est plus à l’aise pour écrire que pour évoquer ses propres émotions. Enfin il enjoignait les concurrents de la consolante à se mettre vite en place pour leur course.


La  consolante…

Une fois les émotions et les remerciements passés et comme le veut la tradition la consolante se déroula en premier, après un nouveau tirage au sort des numéros de Karting, les 10 concurrents allèrent se mettre en position de départ et il fût donné par les commissaires de courses sous les regards fiers des participants à la finale qui devaient se dire qu’ils étaient mieux à leur place, et, de la colonie d’enfants sorties des centres aérés venus s’initiés aux joies des petits bolides.

Six concurrentes composèrent cette consolante. Ce qui eut son importance, vous le découvrirez, tant elles ont mis de l’ardeur à se « pourrir » les unes les autres. Les plus anciens d’entre nous se rappelleront les balbutiements de ce qui allait devenir votre franchise aujourd’hui et ou les futurs Darde, Mig27 et autres feu King Reix passaient plus de temps à se taper qu’à courir.

Dix minutes plus tard, après des zips, des boums, des flacths, des brrrrr, des oohhh et des aaahhhh et des choubap  le classement s’établît comme suit :

1. Lexou

Absent lors de la dernière course Lexou s’est montré cette fois plus à son aise. Seul son manque d’expérience l’a empêché d’accéder à la finale cette fois-ci. Il se fait les crocs tout doucement (mais sûrement) et se montrera bientôt - nous n’en doutons pas - digne de son « fantôme » de tonton.

Sur cette consolante il part cinquième et petit à petit il fait son nid pour se positionner aux avant-postes. Avec 7 meilleurs tours (dont beaucoup à meilleure allure que certains en finale) en course sur 12 possibles il arrache la victoire sur le dernier virage. Deuxième participation et premier point. Bravo Lexou ! Ton prochain objectif doit être une place en finale.

2. Le Darde

Le Darde fait là un de ses plus mauvais résultats de sa longue et prolifique carrière de fIghter. Il échoue loin d’une place en finale à cause –selon lui - d’un kart défaillant portant le numéro 9 qui n’avançait pas. Cette information n’ayant pu être vérifiée nous ne pourrons la valider. D’autant que certains auraient vu le numéro 9 avancer seul sans pilote à bord dans les stands. Mais comme dit le proverbe : « Trouve une excuse bidon et tu ne passes pas pour un bouffon ». Surtout devant les héritiers (NDLR).

Pendant la course il est passé par tous les états. Deuxième sur la ligne il se retrouve 7ème au premier passage sur la ligne, de nombreux accrochages (il avait la hargne merde !) l’empêche de caracoler en tête rapidement et lorsque enfin il prend la pole c’est pour la perdre dans le dernier virage du dernier tour. La bérézina ! La mouise, la loose,  Chiese ! La cabane est tombée sur le chien. Une course à vite oublier pour notre Président.

3. Le Bienheureux

Aux abonnés absents depuis trois ou quatre course, le Bienheureux nous a fait ce jour le plaisir de se joindre à nous. Il a accepté de sortir des langes et des odeurs de couches usagées pour revenir s’assoir dans le baquet et venir respirer cette bonne fragrance de caoutchouc brulé.   

Le Bienheureux n’est pas passé loin de faire un coup en ne loupant sa place en finale que de quelques centièmes de seconde au profit de Kubica. C’est donc en patron qu’il se présente sur la ligne de départ. Il se chicaille avec Lexou, le darde et Speed Racer pendant toute la course et doit également faire face aux attardées qui lui mènent la vie dure en reprenant à leur compte ses méthodes. C’est dans un dernier sursaut d’orgueil qu’il s’arrache pour la troisième place synonyme de 0.4 point. Aurait pu, aurait dû mieux faire, mais de bon augure pur un retur. (c’est pour la rime).

Ah j’oubliais, Le BH nous gratifia d’un geste de pilotage d’une grande maitrise lorsque dans le troisième tour alors que tout laissait à penser qu’il perdait le contrôle de son bolide et qu’il allait finir dans les champs derrière les stands, il se repris, calcula en une fraction de seconde la bonne trajectoire, passa sur l’herbe entre deux rangées de pneus pour ressortir sur la piste dans une longue et dense trainée de poussière quelque mètres plus loin, sous les vivas et hourras de la foule qui apprécia ce mouvement en connaisseur.

4. Speed Racer

Une fois de plus Speed se retrouve en consolante et même s’il a bien couru et s’il y obtient une place honorable force est de constater qu’il progresse à toute petite vitesse. Lors de la saison 5 peut être arrivera-t-il à entrer en finale ? On chambre mais c’est pour lui faire un électrochoc car il est certainement capable de mieux que ça mais pour cela il doit arrêter de se battre en qualification.

Quand il aura intégré qu’il a tout à gagner à ne jouer que pour lui et pas contre les autres quand il est en tours de qualifications certainement qu’il arrivera à élever son niveau et obtenir la reconnaissance du plateau. Par contre s’il y avait des points pour le bonheur et la joie d’être sur la piste il serait en tête au championnat. Ne change rien Speed , enfin si, ta technique de course.

5. Flying Angel

Première apparition pour Flying Angel et premier résultat probant. Des temps au tour plus qu’honorables, elle n’a pas donné sa part au chien dans cette consolante très disputée. Elle a bataillé dure pour se hisser rapidement à la cinquième place et ne plus la lâcher de toute la course. Elle doit néanmoins faire face au retour énervé et aux assauts répétés de Robine Wood qui tente de lui mettre la pression. Sans succès. Huitième sur la ligne de départ et cinquième à l’arrivée, du bon boulot, Bravo Flying Angel. A confirmer.



6. Robine Wood

Lors du fight précédent Robine avait enchanté le public par sa ténacité et son sens un peu cascadeur de « l’éclatage sur pneus ». Elle avait mis le feu à la piste. Ce qui avait ravi les spectateurs mais moins le patron du gourbi qui fût bon pour changer tous ses trains de pneus qui avaient tous fondus. C’est donc dans le collimateur des commissaires qu’elle se présente  sur la ligne.

Un premier tour «Robinesque » et la voilà bonne dernière dès le deuxième. Sa pugnacité fera le reste et après de nombreux tours à taper dans tout ce qui se présente, elle finie à la sixième place et trust ainsi 15 points en ligue féminine. En progrès, peut devenir dangereuse si elle acquiert plus de maitrise.

7. The Candy

Et ben alors the Candy ? What Happened ? (Qu’est ce qui s’est passé ? traduction). On t’a pas vu, t’étais où ? The Candy est la déception du jour tant elle nous ait  apparu absente à la fois lors des qualifications qu’en course. Est-ce le gros choc avec the Wall qui a refroidi ses ardeurs ? Dieu que ce choc fût violent ! On aurait cru un crash test tant elle fût ballotée comme un mannequin en plastique. Ce qui fît craindre le pire aux spectateurs abasourdis. Fort heureusement notre Candy n’est pas en bonbon. Elle se reprit et fini la course au septième rang.

La chaleur ? Le fait de sortir de sa torpeur de vacances ? Mal réveillée d’une sieste tardive ? Nous ne saurons pas ce qui a gêné The Candy sur ce fight, mais nous lui souhaitons de se reprendre rapidement. Malgré cet échec, elle  garde le leadership de la ligue féminine.

8.Road Runner

Certains pourraient être tentés de vouloir se moquer de Road Runner. Je les entends déjà : « c’est plutôt Road que Runner », « j’ai croisé la reine d’Angleterre sur la piste ! », « C’est ça qu’on appelle un train de sénateur ? ». Libre à eux de le faire. Mais pas de ça ici, ce n’est pas le genre de la maison. Road Runner a fait sa course avec ses moyens du moment et si l’on regarde bien - car le journalmisme c’est ça-  depuis 4 fights, Road est en progression constante elle est passée d’un meilleur tour à 63,736 au fight 1 à 53,109 sur celui-ci. Plus de 10 secondes de mieux, tout le monde ne peut en dire autant.  Rien que pour cela, elle mérite les encouragements de notre journal. De plus elle part bonne dernière et fini à la huitième place. Ce qui, compte tenu du plateau de folles furieuses que nous avons croisé, est, croyez moi un bon résultat.

9-The Wall

The  Wall arrivait sur ce fight avec beaucoup d’envie. Elle l’a d’ailleurs démontré en Q1 en  élevant son niveau de course pour se fighter avec tout ce qui se présentait à elle à moins de 5 mètres. Seul hic, les batailles c’est pas en qualifs qu’il faut les faire mais en course.  A perdre son temps à chicailler pour rien elle s’est ralentie, et ralenti les autres accessoirement, et se retrouve an consolante. On pensait qu’elle se servirait de sa Q1 pour aller péter les scores mais au contraire. C’est devenu du grand Portnawak, 10D, 15D, 20D, 30D, 13, 50K et IR4 toute la panoplie des cas de barèmes défavorables y est passée et en plus avec le sourire. Le huitième tour lui sera fatal alors qu’elle occupe la  6ème place,  elle dégringole à la neuvième que Féline ne viendra pas lui titiller.  

Pourrais mieux  faire si elle ne prenait pas autant de plaisir dans les bousculades. Mais quand on est une adepte du Bienheureux on ne se refait pas…..

10-Féline Céline

Première apparition pour Féline à un fight de la franchise trainée qu’elle a été par Angel. C’était donc pour elle un rendez-vous en terre inconnu sauf que là point de beau présentateur et les autochtones ne font pas de cadeaux et ne pleurent pas quand tu t’en vas. La vie au sein de la Franchise est dure et impitoyable. Féline l’a appris à ses dépends, personne ne lui a fait de cadeau et elle s’est souvent retrouvée embourbée et coincée au milieu de la piste. Du coup elle finie bonne dernière. Qui lui en voudra ? Elle a semble-t-il apprécié l’ambiance et l’adrénaline procurée par les machines. Nous espérons la revoir aux prochains fights.

 La finale

Les 12 prétendants au Graal s’avancèrent sur le tarmac. Cette fois-ci le compte à rebours ne dura que deux secondes, ils s’élancèrent dans un brouhaha intenables, atteignirent le premier virage, il n’y eu aucun accrochage à ce niveau de la course puis lentement ils se mirent naturellement en procession et dessinèrent sur la piste un long serpentin. Les places définitives se dessinèrent assez rapidement. 

Treize tours et un quasi abandon plus tard,  le classement final était le suivant :

1. Gian Michele 

Qui va stopper l’hégémonie de ce pilote hors normes ? Qui pourra l’empêcher d’être Champion cette année ? Les résultats de ce fight montrent qu’il a dominé de la tête et des épaules. Même s’il a eu le Ghost collé aux basques pendant 13 tours, il ne paraissait pas avoir trop souffert. En interview d’après course il assène : «  Ghost était meilleur que moi il aurait dû passer ». Fausse modestie ? Chambrage ? Art de mettre la pression sur ses poursuivants ?

Une pole, un départ tonitruant qui le propulse loin de la meute aux abois, il ne lui reste à se fighter qu’avec Ghost et dans une moindre mesure Lance. Ils feront la course en tête et personnes ne viendra les importuner dans leur petite partie à trois. C’est le San Marinais qui s’est imposé avec 5 meilleurs tours sur 13 possibles.

A force de victoires Gian va susciter des jalousies et risque de voir des Kamikazes venir se sacrifier en se jetant sur son  bolide. Ou encore subir des ralentissements de la part de retardataires qui ne le laisseront pas passer. Le sort ne peut-il pas s’acharner un peu sur lui ? Moi je dis ça, je dis rien….

2- Ghost Rider

Dans Karting Magazine il avait annoncé la couleur : Pourrir le Mig. C’est fait. Mais tout le monde l’a pourri le Mig donc sur ce point pas de quoi pavoiser. Par contre, Ghost nous avait habitué à moins bien courir sur piste sèche et temps chaud. Il vient de marquer des points en nous prouvant le contraire et en se  montrant très performant. La pole position manquée de peu, 6 meilleurs tours en courses, une précision et une régularité d’horloger suisse, des trajectoires parfaites. Malgré tout il échoue à 5 centièmes, ce qui doit lui faire regretter son premier tour ou il rend 1seconde et demi à Gian.

En finissant deuxième, non seulement il prend la seconde place au championnat mais il diffuse un message : Je serai là qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige craignez moi maintenant…. » Ouh, c’est qu’il ferais peur le Fantôme Chevauchant.

3- Lance

Deuxième podium et deuxième troisième place consécutifs pour Lance. Fini, oublié la 11ème place du début de saison. Lance est revenu à son meilleur niveau et se place sérieusement à la course à la victoire finale. Troisième sur la ligne il conserve sa place toute la course sans être inquiété. Il prend à son crédit les trois derniers meilleurs tours manquants. Il n’a pu se mêler longtemps au fight des deux premiers mais n’a pas été gêné par le quatrième qui est relégué à 5 secondes.  Il aurait pu tout perdre dans le dernier tour sur une mauvaise appréciation de trajectoire, mais s’est finalement bien repris. Happy end pour Lance. 

Pourrait être la bonne surprise de la deuxième moitié de saison.



4-The Vinsaniti

Quoi The Vinsaniti 4ème ? En partant en huitième position ? C’est pas possible j’ai dû me tromper, on ne m’a pas donné les bonnes feuilles de course ! Il était seul à courir ? (ben si c’est possible de finir 4 en étant seul à courir) Ben mazette ! Qui l’eut cru ? Lui peut être et encore. Il a dû se pincer en franchissant la ligne pour y croire.

Force est de constater que lorsqu’il ne se disperse pas en interview hasardeuse il est bon. Attention on ne s’enflamme pas, le plus dur va être de confirmer sur la durée. Nous attendrons donc le prochain fight pour voir si nous pouvons sortir les superlatifs. En tout cas pour l’instant un grand bravo au Vinsaniti pour sa course pleine d’assurance. Il a quand même bataillé dur pendant longtemps avec Matlalim et Celtic sans se faire reprendre.

Plus belle progression du moment. Félicitations !

5-Matlalim

Il eût des qualifs très difficiles. On le vit en difficulté et en perdition. A la rue quoi ! Il se qualifie in extrémis avec un 11ème temps pas des plus canon et très loin de ses réelles possibilités. Mais rien n’est plus dangereux qu’un Matlalim piqué au vif. Dans cette finale il se reprend comme il faut (ou bien est-ce le changement de Kart ?). Un départ tonitruant  pendant lequel il ne s’en laisse pas compter et une course très disputée et à la limite de la rupture avec  Celtic. Loin de toute autre joute, il se bat pour une quatrième place avec The Vinsaniti, Celtic et Fat. Quelques frayeurs plus tard - plusieurs fois avec Celtic il manque d’aller humer l’herbe sèche-  il conserve sa 5ème place synonyme de 8 points au classement. Plus belle remontée de la course avec 6 places de gagner.

6- Celtic Slider

Malgré l’intérêt que lui ont porté les journalistes avant la course il n’a pas souhaité se laisser aller à une quelconque déclaration dont il a le secret. Dommage, surtout que sur ce fight il fait du bon travail. Un départ un peu moyen ou le Mig vient le griller, il ne lâche rien mais se trouve empêtré dans un petit groupe qui se dispute dans les règles de l’art. Il s’accroche à Matlalim avec pugnacité. Tantôt cinq, tantôt six, il préfère abandonner le fight pour assurer sa place et surtout faire – une fois de plus – la nique au Fat qui revenait irrémédiablement sur lui.

Celtic confirme son rôle d’Outsider. Dommage pour lui qu’il soit absent pour la prochaine course.

7- Fat Burner

C’est tout beau drapé de son nouveau couvre-chef de casque intégral à têtes de mort que Fat se présente sur la ligne. Ce cadeau offert peu de temps avant qui lui met une pression énorme : Il doit assurer sévère s’il ne veut pas passer pour une trompette (qui pue qui pète….).

Mais la pression d’où qu’elle vienne le Fat il connaît. Néanmoins, Il nous avait habitué à de meilleurs départs. Celui-ci est limite, limite. Il a vu les concurrents fondre sur lui et le prendre un par un dès les feux verts. La faute au casque ?

Il bataille un peu avec Celtic, profite de la défaillance du Mig et après c’est un long no man’s land…personne pour chicailler ou à qui mettre des tampons. Pendant 8 tours il tourne tout seul, mais alors tout seul  comme un gosse, dont la grand-mère à acheté 10 tickets, qui tourne sur un vieux manège pourri d’une station balnéaire désertée début septembre …il assure quand même ses trajectoires et fini 7ème comme il était sur la ligne de ligne départ.

Quelques points dans l’escarcelle qui feront la différence à l’heure des bilans.



8- Arno Kubica

Arno a eu les fesses qui ont fait bravo pendant toute la Q2. Il a passé son temps à reluquer les temps des fighters et à marmonner : «  Putain j’vais encore passer à la trappe ». Il n’en fût rien. La fois dernière il était relégué en consolante pour 5 centièmes, cette fois-ci c’est pour le même écart mais en sa faveur qu’il accède en finale avec le dernier temps. Et rien que cela c’est déjà une belle victoire et plus d’avoir été une énorme surprise.

Sur sa course pas grand-chose à reprocher du travail propre, il bataille avec La prune, Tanator, Mig 27 dans la dernière partie de course et arrache une très belle huitième qui fait, semble-t-elle, son bonheur.

9- Tanator  

Tanator, mine de rien, progresse de course en course, et peu de monde s’en aperçoit. Deuxième fois qu’il se qualifie en finale, troisième fois qu’il entre dans les points, plus de sorties de pistes comme autrefois, plus de tournoiements bizarres même en ligne droite. Des trajectoires qui commencent à rentrer et une application plus pointue  lui permettent de batailler avec l’élite.

La présence et les encouragements de sa horde viking dans les tribunes l’obligeaient à bien se comporter en course et à faire du travail  propre. C’est chose faite. Neuvième sur vingt-deux. Good job l’embaumeur.

10- La Prune

Encore une belle prestation pour La Prune. Elle accède à la finale avec un neuvième meilleur temps et  finie devant deux cadors du plateau qui n’en sont toujours pas remis. Quand elle aura appris à utiliser ses vrais atouts elle deviendra très dangereuse et intenable. Pour l’instant elle laisse encore un peu trop les hommes « lui marcher dessus ». Elle fait des politesses sur le départ et après elle reste coincée dans le grupetto. Bats-toi La Prune, pourri les tous !

L’équation pour elle est simple : Poids+ vitesse+ technique +hargne = Podium. Aujourd’hui elle possède les trois premiers à quand la Hargne ?  

11-Baron Rouge

L’entrepreneur, le démolisseur. C’est fraîchement vêtu de sa casquette de BTP qu’il s’élance à la sixième place avec la main droite en vrac. Lien de cause à effet ? Il ne peut ainsi tenir parfaitement son bolide et doit oublier la douleur pour bien figurer. Nous pensons plutôt à la rédaction qu’il a voulu un peu trop faire le beau devant son élue et qu’il a pris des risques mal calculés. Il se met en vrac à chaque virage dans le deuxième tour et passe son temps à se venger sur les autres concurrents que son La Prune et Kubica. Au final, grand Seigneur, il laisse passer tout le monde et fini avant dernier.

12- Mig 27

MIG 27 à ce niveau ? Cela n’était pas arrivé depuis quand ? Que s’est-il passé ? Quelle malédiction s’est donc abattue sur le Mig ? Quel marabout lui à jeter un sort ? Nous avons appris qu’une équipe des « Experts manhattan »  est toujours sur place pour enquêter. En effet des réclamations ont été portées auprès des commissaires de course au motif qu’un Kart pourri aurait été remis au Mig juste avant la course !

Mais qui à osé donner un kart sans roues, sans moteur, sans volant, sans accélérateur avec juste un fauteuil plastique pour s’assoir ?  Qui a donné au Mig 27 une luge en plastique pour courir ? C’est pas sympa. En même temps Matlalim il s’est qualifié pour la finale avec cette luge alors…

La réalité est peut être tout autre. MIG27 fort de sa 5ème place, s’est empressé d’attaquer comme un dingue et s’est mis tout seul à la faute et à vu tous les finalistes lui passer devant. Et ça fait mal au cul….Après on rentre au stand pour changer de luge parce qu’elle n’est pas confortable. Tu ne veux pas un canapé ?

Une course pour rien et un nouveau joker de consommé pour le MIG.


Après les courses Fat Burner offrit un apéritif « punchy » pour fêter ses 43 printemps et pour désaltérer la bande de soiffards qui était présente. Il faut dire que la répétition des fights avec cette chaleur avait provoqué des pépies. Un toast fût levé au nom de la franchise. Quelques chips et entrechoquements de verres plein plus tard, les fighters se séparèrent et 13 d’entre eux allèrent évoquer leur bonheur et disgrâce respectifs au restaurant des Flandres dont les tenanciers toujours aussi sympathiques furent heureux de voir débouler de joyeux drilles.

Le Fight cinquième du nom aura lieu le jeudi  27 mai à 18.30. A vos agendas !

Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 22:16

gdlf

 


Voici donc la très attendue Gazetta rédigée par notre Fat , une fois de plus très inspiré !!


Course diurne, temps goutteux se changeant en belles éclaircies.  Eclairage naturel. Course sens Nord-Sud – Température de l’air : 10°. Température de la piste 12° puis 35° après que RobineWood se soit enflammée.

 

Le Miracle eut lieu….

 

On ne peut, chers lecteurs, débuter cette gazette sans évoquer un instant le miracle qui s’est produit ce soir vers 18h27 heure locale devant des dizaines de chaines de télés, des centaines de spectateurs hagards, des pilotes qui restèrent bouches bé. Pendant un instant, toute forme de vie sembla s’être arrêtée sur terre. Les oiseaux se posèrent, la pluie cessa, le vent se tût, les nuages se trouèrent et laissèrent passer un d’un rayon de soleil. Le ciel lui aussi voulait assister au miracle. Alléluia !

 

Toutes les têtes se tournèrent, tous les regards se fixèrent, le silence se fît, lourd, pesant, prenant, angoissant,  Il était là.  Lui que plus personne n’attendait, lui que l’on croyait perdu à jamais, lui le symbole vivant, lui l’âme de la franchise dont la seule évocation du nom affole les foules, déclenche des orgasmes chez les groupies, guéri les malades.  Lui dont la seule présence fait refleurir les champs, rempli les mers de poissons, rend le ciel plus bleu que bleu, fait couler de l’eau sur les terres les plus arides, fait pousser la végétation sur les terres les plus dures, Lui : Le Président, le Darde.

 

Oui mesdames, messieurs, oui le président est venu. Personne n’était dans la confidence, le suspense avait été entretenu d’une main de maître, jusqu’au dernier moment rien n’était sur. D’un pas léger, serein et assuré (tel un ralenti d’un blockbuster américain) il est arrivé. Seul au stand.

Six mois d’absence, six mois qu’il n’était pas apparu en public. Six mois sans une seule participation au moindre fight, six mois sans chicailleries asphaltées. Six mois de disette sans la moindre parcelle d’asphalte à se mettre sous la dent.

 

Les fighters à l’unisson formèrent une « raie d’honneur » respectueuse comme pour lui dire : «  Bienvenue Président, tu es ici chez toi ».Tapes sur l’épaule par-ci, embrassades par-là, touché rectal de-ci, roulage de pelle de-là, le président eu le droit à tous les honneurs. Une fois les « salamalèques » terminés, la compétition repris ses droits et c’est un  ratailleau qui fini d’accueillir les derniers arrivant.  Ce qui fit craindre à certains d’avoir à courir de nouveau sous une pluie battante. Seul Ghost Rider se réjouissait de cette offrande aqueuse.

 

A 18h30 Tout le monde était – presque-  arrivé. Manquait à l’appel : Cupper Cutter. Ce dernier en partant à 17h de Bordeaux pensait qu’il pourrait arriver au paddock à 18.30. Il se fit attendre et dans un élan de bonté et de fair-play les commissaires de courses décidèrent de le reléguer sur la seconde qualif sans attendre qu’il tire au sort sa place. Ce qui aura son importance pour la suite de la compétition du jour vous le découvrirez.

 

Pour la première fois depuis la création de la Franchise, 22 fighters étaient présents pour ce troisième Opus de la saison dont deux recrues: Robine Wood  et Kartmageddon (où vont-ils chercher ces noms ?) ce qui signifiait qu’il allait falloir faire appliquer le règlement et faire courir deux séances de qualifications et deux courses au lieu d’une et que les places pour la course finale allaient être très chères et certainement bouleversées. Après tirage au sort la première séance de qualification (Q1) opposa les fighters suivants : Devil Inside, La Prune, G6Kart, The Wall, Road Runner, Robine Wood, Speed Racer, Lance, Kubica, le Darde et Fat Burner.

Lorsqu’ils s’élancèrent la piste était toujours trempée et l’on assista aux premiers « tête à queue » notamment de Robine Wood qui découvrait les joies et plaisir des fights. Road Runner se chargea de faire comprendre au Président qu’elle ne se laisserait pas impressionner par son statut, en le percutant violemment de coté alors que la qualif battait son plein. Fat Burner qui passait par là compris à la tête du Dard que le choc avait du être violent ; Ce qui fût confirmé après 12 tours lorsque dans les stands il boitait haut en quittant son bolide.

La Prune, Lance, Le Dard, Kubica et Fat Burner s’imposèrent d’entrée comme les leaders de cette séance de qualifications. Leurs batailles étaient déjà âpres et prenantes. Ils se rendirent coup pour coup. Fat Burner se coinça le pied dans l’étrier de la pédale de frein ce qui eu pour effet de le faire tourner sur les trois derniers tours avec la jambe gauche levée. Pas très pratique pour faire le meilleur chrono. Déjà que le temps était pourri alors là….Les autres fighters firent de leur mieux pour tourner au meilleur de leurs capacités mais en vain ; Il était écrit que les fighters de la première qualif n’aurait guère la joie de participer à la course finale. Le sort avait décidé.

Dix minutes plus tard tout le monde rentrait au bercail, pour un classement comme suit :

Lance, Le Darde, Fat Burner, Arno Kubica, La Prune, Speed Racer, G6kart, The Wall, Devil Inside, Kartmageddon, Road Runner Belzébuth, Robine Wood.

Les fighters de la seconde qualif (Q2) avaient déjà chaussé leurs casques et piaillaient à l’idée d’en découdre. Le temps avait changé, la piste avait séché il était dit qu’il valait mieux être dans ce run que dans le premier. Ce que comprirent vite The Candy, Tanator, Gian Michele, Cupper Cutter, The Vinsaniti, Celtic Slider, Baron Rouge, Mig 27, Ghost Rider, Kartmageddon et Belzébuth.

Rien de spécial à dire sur cette partie de qualification tant il fût évident à l’œil nu qu’ils tournaient presque tous dans des temps canons. Pas besoin non plus d’avoir fait math sup et math spé pour comprendre que les places en finale leur seraient toutes acquises tant les temps de passage étaient de très loin inférieurs à ceux des malheureux premiers coureurs. La différence se situait entre 5 secondes pour les moins bons et 10 secondes au tour pour les meilleurs.

Au bout de trois tours la messe était dite, les temps des neufs premiers étaient meilleurs ce qui les qualifiaient directement en finale. Ne restait comme inconnue la capacité de Belzèbtuh et Kartmageddon à se hisser au niveau de leur course. Heureusement pour Le darde et Fat il n’en fut rien.

Pour l’anecdote, Ghost Rider fit le meilleur temps devant Cupper, Baron Rouge, Gian Michele, Mig27, Celtic, Vinsaniti, Tanator, Candy, Kartmageddon et Belzèbuth.

Le temps de laisser un peu reposer les machines, les commissaires de courses prirent leurs calculatrices afin de déterminer qui des 22 fuckeurs présents irait en finale ou en consolante. Le verdict tomba. Comme  indiqué plus haut, les neuf premiers de la seconde course se qualifièrent (on se serait cru chez Jacques Martin un dimanche après midi de 1985, tout le monde est gagnant….) ainsi que Lance, Le Darde et Fat pour qui la place se joua à 5 centièmes de secondes au détriment de Kubica, le pauvre, qui se vit reléguer en consolante.

La  consolante…

La première consolante de la saison et de l’ère de la F.U.C.K se déroula avec 10 concurrents dont en pole position un Kubica remonté comme un coucou suisse d’avoir échoué si près du Graal, suivi de La Prune et de Speed Racer.

Le départ fût donné par les commissaires de courses sous les yeux des deux ou trois spectateurs et des gagnants pour la finale. Dix minutes plus tard le classement s’établît comme suit :

1. Arno Kubica

Kubica entre dans l’histoire de la Franchise en tant que Premier vainqueur d’une course consolante. Il part en tête et ne lâche du terrain à la Prune que sur le deuxième tour. Il reprend vite le leadership et  ne sera plus ennuyé de toute la course. Il avouera hors micro s’être un peu fait ch….à tourner seul comme un con. Il reproche aux commissaires de ne pas lui avoir sorti la queue du Mickey pour le distraire un peu. Avec ses temps de course il aurait fini dernier de la finale donc pas de regrets et 0.8 points dans la musette avec 7 meilleurs tours en course c’est mieux qu’une loose en consolante.

2.Speed Racer

C’est super Speed, tu finis second, Champagne !

Ah c’était la consolante ? Bon Ok je chambre un peu. Alors Champomy !

S’il avait fait partie de la Q2 il aurait eu la possibilité de mieux faire encore. Il s’octroi 5 des 12 meilleurs tours. Pendant deux tiers de la course il a joué au chat et à la souris avec la Prune. Je te passe, tu me passes le premier de nous deux qui se lasse fera la grimace …A ce petit jeu il sera meilleur il finira à 8 secondes du premier. Evénement ! Il marque les premiers points de sa jeune carrière de quoi voir l’avenir en rose.

3.La Prune

Malchanceuse au tirage au sort. Elle échoue aux portes d’une place en finale. Elle s’est vaillamment battue pour gagner cette petite finale mais n’a pu recoller Arno qui avait pris le large, embêtée qu’elle a été par un Speed Racer très accrocheur. Elle nous avait habitué à mieux. N’était pas dans un de ses meilleurs jours ou bien est-ce la présence dans le paddock de son mentor de frère qui la rendit nerveuse ? Elle voit The Candy revenir à grand pas dans la bagarre pour la ligue féminine. Doit se ressaisir et vite.

4.The Wall.

Belle prestation de The Wall avec cette 4ème place en consolante. Elle finie juste derrière La Prune et rien que cela mérite d’être signalé, même si c’est à 30 secondes. Elle marque 18 points en ligue féminine. Une belle régularité dans les tours et une place de gagnée par rapport à sa place sur la ligne.

Tu vois The Wall que tu y arrives quand tu ne passes pas ton temps à taper tout ce qui se présente devant toi !

N’est pas au maximum de son potentiel. Peut encore mieux faire.

5.G6Kart et 6.Devil Inside

Comment évoquer l’une sans l’autre tant elles sont inséparables dans la vie comme sur la piste ?

Arrivées ensemble, habillées ensemble, sorties ensembles des vestiaires.

Une place les séparait sur la ligne, alors G6 a attendu sa comparse en laissant passer The Wall. S’en suit un mano à mano, une balade en barque à la Garette, un tour de Rosalie à deux, une discussion paisible sous le séchoir chez le coiffeur.  On ne se quitte plus de la course et on fini l’une derrière l’autre à moins de 3 secondes. Si Devil n’avait pas « cagader » sur le 9ème tour, je suis sur qu’elles finissaient ex aequo. Au final c’est G6Kart qui l’emporte. Au Fight 2 c’est Devil qui gagnait devant qui ? Et oui devant G6 et premier fight que s’est-il passé ? Je vous laisse trouver la réponse qui s’impose comme une évidence.

Inséparables je vous dis.

7.Robine Wood

Première participation pour cette jeune Rookie qui venait là pour découvrir de nouvelles sensations. Elle ne fût pas déçue s’il on en croit le sourire radieux qu’elle arborait en descendant du Kart. Il faut dire qu’en matière de sensations elle fût gâtée. Elle comprit que cette course n’était pas la même que les qualifs et se laissa aller à des percussions de murs de pneus digne du Mig27 à sa grande époque. On se demandait des tribunes si elle n’en faisait pas exprès. Maso Robine ? L’avenir nous le dira. Première participation, pas de dernière place et un temps amélioré de 10 secondes au tour entre les qualifications et la course. Là-dessus une salade de crudités un verre d’eau du robinet  et au lit…..Good Job.

8.Belzebuth

Après le fight 2 au restaurant de la F.U.C.K il annonçait : «  Je vais tous vous crever la prochaine fois, j’ai compris comment ça marche.». Cette fois-ci il a pourtant l’occasion de bien figurer en tirant au sort la Q2 mais ne parvient pas à hausser son niveau. On peut en cherchant bien  trouver un motif de satisfaction et considérer qu’il ne fini pas dernier. C’est maigre mais doit suffire à l’encourager pour persévérer.

Pour l’instant le kart c’est l’enfer pour Belzébuth.

9.Road Runner

Petite déception pour Road sur cette course. Attaque-t-elle de trop et trop vite ? Elle part pourtant 8 sur la ligne mais s’accroche des le deuxième tour et doit s’arracher et batailler dur avec Belzébuth et Robine pour reprendre sa place mais en vain. Attendons les courses sur piste sèche pour nous prononcer définitivement sur le potentiel de Road Runner.

10.Kartmageddon

T’eeeennnnn veeeeuuuuuux ?

Dis Kartmageddon  il tourne à quoi ton kart ? Venu tout droit de Kartmandou ce jeune fighter arrivé à l’heure cette fois-ci put se hisser dans le bolide pour tester son nouveau matériel. Il nous gratifia de quelques belles sorties de route et de passages insistant sur l’herbe. Personne ne lui ayant dit qu’ici l’herbe était prohibée.

Il fini bon dernier loin, très loin derrière, c’est vrai que rouler vitre ouverte à la vitesse du carrosse de la reine mère, Bob Marley à fond sur l’autoradio cela ne facilite pas le dépassement de soi. Ne peut faire que mieux.

Les douzes finalistes

La première finale de la saison se déroula sous un ciel clément. Les 12 élus (si, si élus car certains si le sort du tirage ne s’en était mêlé n’auraient jamais pu accéder à la finale), s’avancèrent sur les marquages au sol, moteurs vrombissants, casques fermés, mains serrées sur le volant.

Les commissaires allumèrent les feux rouges, les centimètres cubes hurlaient leur puissance, le départ fût donné deux secondes après que le MIG27 fut parti. Il atteignait déjà la première épingle lorsque les feux passèrent au vert. « J’ai vu les feux verts » nous disait-il à l’arrivée. T’es bien le seul Mig. Il ne sera pas sanctionner par les commissaires tant son fair-play est reconnu par tous. Nous mettrons cette erreur de débutant sur le compte de l’impatience.

De mémoire de fuckeurs cette course fût la plus belle tant elle fût disputée. Celle qu’il ne fallait pas loupée. Treize tours après le départ le classement final était le suivant :

 

1.Gian Michele

Encore une prestation de haute voltige du San Marinais. Il part pourtant quatrième sur la ligne, il bénéficie d’une mouise de Ghost qui bloque le peloton et prend  le leadership de la course des le troisième tour pour ne plus laisser la moindre chance à ses poursuivants. Il lui faut gérer les assauts de Cupper  qui le harcèle. C’est d’autant plus délicat que Cupper est beaucoup plus rapide au tour sur l’ensemble de la course. Il trouve néanmoins la ressource et le talent pour aller faire un dernier meilleur tour et l’emporter de 6 centièmes.

Sauf catastrophe ou absence répétée, je ne vois pas comment il ne pourrait pas être sur le podium haut en fin de saison. Quel Talent !

2- Cupper Cutter

Il remonte, il remonte. Cupper sur cette course fait taire tous ses détracteurs qui l’avaient enterré un peu tôt vite manifestement. Il a bénéficié d’une grosse indulgence des directeurs de course qui lui ont évité de tirer au sort et de se retrouver 12 sur la ligne départ. Clairement le faire tourner en Q2 fût un beau cadeau.

Cela n’enlève rien à son sens de la conduite et à sa hargne. Il s’arroge 6 meilleurs tours en course et le tour le plus rapide du plateau. Il échoue à une trois fois rien pour la première place.

En trois courses il passe de la cinquième place à la troisième et  2 cette fois-ci. Comme le disait Coluche : « Mais dites moi, dites moi,  jusqu’où s’arrêtera-t-il ? ». Ses statistiques nous laissent penser qu’il va finir premier lors du Fight 4 s’il est présent.

Confirme qu’il va falloir se méfier de lui.

3- Lance

Le Lance est également en phase ascendante. Il est cette fois-ci sur le podium après avoir fait 11  (ouh la honte !) et 4 lors des fights précédents. Son temps de qualification n’était pas des mieux car il partait en huitième position, mais il a su se reprendre pour hisser son niveau de pilotage. En quatre tours il prend la troisième place pour ne plus la rendre et ne sera par ailleurs jamais inquiété

Peut devenir très dangereux s’il retrouve le vrai niveau qui est le sien.

4-Ghost Rider

La Disgrâce de la soirée. C’est auréolé du meilleur tour en Q2 qu’il se présente en leader sur la ligne de départ. Quatre tours plus tard, il se retrouve en sixième position suite à un écart de conduite qui aurait pu lui coûter encore plus cher.

A son crédit, il ne lâche rien et se bat pour revenir sur le peloton. Il reprendra la quatrième place au Mig 27 dans l’antépénultième tour. Ouf, on n’est pas passé loin de la catastrophe et le cochon qui était dans le maïs à réussit à en ressortir. Quand il saura maitriser la pression, il va devenir brillant. 

5-Mig27

Absent lors du fight précédent, il revient sur cette course en espérant prendre des bons points. Cinquième au départ, cinquième à l’arrivée. Ne pensez pas que ce fut une promenade de santé, ce fût tout le contraire.

Tout d’abord il aurait pu être disqualifié pour avoir « grillé » le départ. Monsieur en a marre d’attendre alors Monsieur part avant tout le monde en pensant qu’il ne serait pas pris. Dis, tu veux pas un tour d’avance non plus ? Va pour cette fois Mig27, mais ne récidive pas.

Pour ce qui est de la course, un fightage en règle pendant toute la course avec Ghost, Baron, Celtic et les autres pour finir à un poil de cul du premier cité et , quand même,  loin devant les autres (6 secondes NDLR). Il nous a paru dégouté de n’avoir pris que 8 points. Gourmand va !

6- Baron Rouge

Pour cette course Baron Rouge ne s’était laissé aller à aucune déclaration enflammée ni sur son classement éventuel ni sur qui il allait bouffer ou niquer. Bien lui en pris. Une Q2 très propre pour sortir 3ème sur la ligne de départ et une course sereine malgré un départ un peu loupé et deux tours en dessous. Il trouve la force de revenir sur Fat The Vinsaniti et Celtic qui se voyaient déjà beaux.

En début de saison sous la pluie il était au fond de l’abysse. Moins il y a d’eau mieux il se comporte. Attention aux mois chauds il va faire mal et peut être retrouver son lustre d’antan. En tout cas souhaitons-le.

7- Celtic Slider

Il arrivait sur ce circuit avec une seule obsession : pourrir le Fat. Il le lui avait dit. C’est fait. Il est ravi. Veni Vedi Vici. Rien d’autre à ajouter.

Euh si, Il peut quand même remercier longuement le Darde de lui avoir donné un sérieux coup de pouce. La bataille entre Celtic et Fat battait son plein lorsque le président est venu se mêler aux hostilités. Du coup Celtic passe devant dans le dernier tour et exulte de joie marque 5 points et revient à hauteur de Fat au général.

La bataille s’annonce terrible toute la saison.

 

 

8- Fat Burner 

Fat a tout vécu sur ce fight. Tout d’abord Il s’est sacrifié à la place de Cupper pour courir en Q1 (peut être que le sort l’aurait fait, mais il n’a pas attendu que Cutter rentre de Bordeaux. Gentleman le Fat) ce qui lui valu de belles sueurs froides et d’être le dernier qualifié pour la finale et donc de partir dernier.

Ensuite et malgré encore un bon départ et une cinquième place honorifique, il doit subir les foudres du Président qui, entre le neuvième tour et le dernier, vient à plusieurs reprises le tamponner avec force  histoire de lui rappeler qu’il était là. A force de tampon il fini par décrocher de sa trajectoire, perdre une place et les points qui vont avec.

Fat se consolera en se disant qu’il revient de loin.

9- The Vinsaniti  

Pour ceux qui n’auraient pas lu la dernière parution de Karting Magazine, The Vinsaniti annonçait qu’il ferait un carnage sur ce fight. Vous avez vu quelque chose ?

Petite définition de français pour The Vinsaniti. Définition de Carnage : boucherie, hécatombe, massacre, tuerie.

Bon c’est vrai qu’il ajoutait aussi : «  Sur piste sèche, par beau temps, si je suis seul sur la piste avec le meilleur Kart je fais un carnage ». Nous attendrons encore un peu pour la boucherie.

The Vinsaniti obtient sa place en finale et se comporte digne du fight.  De belles bagarres en fin de peloton. Un accrochage avec le Darde dans le dernier virage lui fait perdre une place de mieux.

10- The Candy

La fois dernière nous écrivions que « Chaque nouvelle course apporte à The Candy son lot de satisfaction. » Elle confirme encore sa belle progression en se qualifiant en finale au nez et à la barbe de nombreux fighters et  en se classant mieux que le Darde et Fat sur la ligne.  

Elle tourne dans des temps de postulants aux places à points. Longtemps dernière elle ne faiblît pas et arrache les points à Tanator et au Président.  Finira certainement par marquer un grand coup, si elle gère un peu mieux ses départs.  Elle prend la tête en Ligue Féminine

 

11-Tanator

Petite régression pour l’embaumeur. Malgré la belle satisfaction de figurer en finale du top 12 et de batailler avec les meilleurs. Il faudrait qu’il arrête de focaliser son attention de coureur sur Fat. Cela lui fait perdre le sens de la course. Il était tout content de finir devant lui sur la ligne, mais il se fait reprendre à l’issue du premier tour. Il ne le reverra plus.

Le 12ème tour lui est fatal, il perd le contrôle de son bolide en voulant éviter un pilote en perdition il se retrouve sur l’herbe, réussit à revenir sur la piste mais avec les pneus plein de boue, fini par perdre le contrôle. Jusque là il avait bataillé sereinement avec The Candy et Celtic.

Regrettera ne de pas être rentré dans les points, une course pour rien.  A vite oublier.

12- Le Darde

Le Darde is Back. Le Président était de retour et il avait amené avec lui tout son attirail de démolisseur. Retour gagnant ? Cela dépend de quel point de vue on se place. D’un coté la satisfaction après six mois d’absence d’être au niveau des meilleurs en se qualifiant en finale. De l’autre coté, l’absence de point et une dernière place (même si elle est acquise en laissant passer, dans le dernier virage, les poursuivants qu’il avait par ailleurs bien maltraités pendant toute la course)

Les commissaires sont intervenus pendant la course pour lui signifier qu’il fallait, sous peine de rentrer faire un tour au stand, de cesser ses tamponnages sur les autres concurrents. Cela ne suffit pas à calmer ses ardeurs en tentant une manœuvre impossible sur Fat en coupant les bordures.

Avait-il perdu ses repères de conduite ? La pression sur son retour longtemps annoncé ? Une envie de trop bien figurer ? Nous le saurons au prochain fight s’il nous fait l’honneur de sa présence.

Après  cette débauche d’énergie quelques 9 fighters se retrouvèrent au restaurant officiel autour de frites hamburgers et bières pour les uns et d’assiettes de crudités garnies et d’eau plate pour d’autres. Les parties de baby-foot s’enchainèrent et à ce petit jeu c’est la paire Cupper/ Road Runner qui se montra la plus brillante.

Le prochain Fight aura lieu le mercredi 28 avril à 18.30. A vos agendas.

Partager cet article
Repost0

Qui sommes-nous ?

 Le président
The Vinsanity
 la Gazette
Fat Burner
 TimeMaster Road Runner
 WebMaster Gian Michele
 RPR Cupper Cutter


Le Circuit

Les Pistes de la FUCK
  SFK
 
chauray.PNG
 

Catégories

Nos Partenaires